Bibliothèque du fumeur de pipe.

  (clic) Bibliothèque du fumeur de pipe.

Super ce lien. Merci El Che.  

jolie sélection de Livres !!

jolie

Merci beaucoup. Moi qui justement étais sur des recherche de livre...
Là je suis servi.

Superbe ce fil. Merci camarade el Che !

Tabadoc a écrit:Superbe ce fil. Merci camarade el Che !

  

Concernant le livre de Fred Hanna, celui-ci a été vendu aux enchères pour la somme de 57 euros sur (clic) Ebay. Donc, dans sa version électronique à 7,59 euros comme diraient les chinois, - The Price is Right!

j'en ai quelques-uns, mais par ta faute, El Che, me voilà sérieusement soumis à la tentation...  

Le Passeur a écrit:j'en ai quelques-uns, mais par ta faute, El Che, me voilà sérieusement soumis à la tentation...  

Succombe à la tentation, camarade Le Passeur; car ce livre renferme des merveilles.

dommage qu'il sois pas en FR

Faisant un tour à la bibliothèque ce soir, je déterre ce fil qui le mérite d'une part, et parce que le lien fourni par El Che donne accès à des pdf de documents du XIXe

Notons qu'il y avait deja de manière subliminale des messages parlant des dangers du tabac quand on voit par exemple l'imprimeur 

Excellent ce lien en effet... Et tout aussi excellents les ouvrages du XIXème en PDF (qu'il faudra que je prenne le temps de lire posément)!!!
Un survol rapide du Traité de Culottage par le Pr Culot m'a déjà permis de relever une hérésie. En effet celui-ci (p.92) définit l'homme comme un "animal qui fume" (homo fumens). Or fumer, contrairement au rire, n'est point le propre de l'homme. Dans son ouvrage "Descent of Man", Charles Darwin affirme avoir observé un koala fumant le cigare. Si vous ne me croyez pas, je retrouverai le passage exact et vous le citerai dans un prochain post (et si je suis en forme je le mettrai même en vers... )

Jaufré Cantolys a écrit:Excellent ce lien en effet... Et tout aussi excellents les ouvrages du XIXème en PDF (qu'il faudra que je prenne le temps de lire posément)!!!
Un survol rapide du Traité de Culottage par le Pr Culot m'a déjà permis de relever une hérésie. En effet celui-ci (p.92) définit l'homme comme un "animal qui fume" (homo fumens). Or fumer, contrairement au rire, n'est point le propre de l'homme. Dans son ouvrage "Descent of Man", Charles Darwin affirme avoir observé un koala fumant le cigare. Si vous ne me croyez pas, je retrouverai le passage exact et vous le citerai dans un prochain post (et si je suis en forme je le mettrai même en vers... )

de mémoire il me semble que c’était un singe non ??? et pas sur du truc mais il me semble que c'était pour la comparaison des addictions entre l'homme et le singe et les conséquences sur le corps.

Je te laisse chercher; tiens nous au courant s'il te plait Jaufré

Papaalino ta mémoire m'impressionne!
J'ai effectivement retrouvé le passage, et nous avons raison tous deux!

Extrait de Charles Darwin "La filiation de l'homme" Reed. Honoré Champion 2013 chap.I.1 p.112:
"Plusieurs sortes de singes ont un goût prononcé pour le thé, le café et les boissons spiritueuses: ils fument également, comme j'ai pu le constater de mes yeux, le tabac avec plaisir."

Mais une note de bas de page ajoute: "Les mêmes goûts sont communs à certains animaux placés beaucoup plus bas sur l'échelle. M.A.Nicolas m'informe qu'il a élevé au Queensland, en Australie, trois individus de Phraséolarctus Cinereus, et que, sans qu'on le leur eût enseigné d'aucune manière, tous trois acquirent bientôt un goût prononcé pour le rhum et le tabac." - Un petit tour sur Google vous permettra de vérifier que Phraséolarctus Cinereus, c'est bien le koala! 

PS: du coup je crois que je vais en adopter un 

Jaufré Cantolys a écrit:PS: du coup je crois que je vais en adopter un 

Tu es fou il va taper dans tes réserves

Pierrot Gourmand a écrit:

Jaufré Cantolys a écrit:PS: du coup je crois que je vais en adopter un 

Tu es fou il va taper dans tes réserves

Pas de risque, c'est moi qui lui bourrerai sa pipe!
De toutes façons, avec ses ongles acérée, le tabac lui glisserait entre les doigts

Et comme promis, voici la version en vers: 

Le koala

Quel est donc ce marsupial-là
Morbleu, qu'on nomme koala?

Ce n'est pas du plant de cactus
Que fume le Phrasolarctus!
Ce n'est pas du coca-cola
Que boit ce brave koala!

Non, fichtre non, car c'est du rhum
Qu'il boit, nom d'un petit bonhomme!
Et lorsqu'il tire sur sa pipe,
Tous les deux, nous formons équipe.

Mais quel est donc cet oiseau-là
Morbleu, qu'on nomme koala?

Jaufré Cantolys

Jaufré Cantolys a écrit:Et comme promis, voici la version en vers: 

Le koala

Quel est donc ce marsupial-là
Morbleu, qu'on nomme koala?

Ce n'est pas du plant de cactus
Que fume le Phrasolarctus!
Ce n'est pas du coca-cola
Que boit ce brave koala!

Non, fichtre non, car c'est du rhum
Qu'il boit, nom d'un petit bonhomme!
Et lorsqu'il tire sur sa pipe,
Tous les deux, nous formons équipe.

Mais quel est donc cet oiseau-là
Morbleu, qu'on nomme koala?

Jaufré Cantolys

Je verrai bien Darwin s'exprimer ainsi, encore bravo pour ces vers Jaufré

Cela reste quand même du Grand Art
Donne envie de relire Ronsard
Pourquoi pas quelques rimes d'automne
Pour le concours pipe au smartphone ?

Jaufré Cantolys a écrit:Papaalino ta mémoire m'impressionne!
J'ai effectivement retrouvé le passage, et nous avons raison tous deux!

Extrait de Charles Darwin "La filiation de l'homme" Reed. Honoré Champion 2013 chap.I.1 p.112:
"Plusieurs sortes de singes ont un goût prononcé pour le thé, le café et les boissons spiritueuses: ils fument également, comme j'ai pu le constater de mes yeux, le tabac avec plaisir."

Mais une note de bas de page ajoute: "Les mêmes goûts sont communs à certains animaux placés beaucoup plus bas sur l'échelle. M.A.Nicolas m'informe qu'il a élevé au Queensland, en Australie, trois individus de Phraséolarctus Cinereus, et que, sans qu'on le leur eût enseigné d'aucune manière, tous trois acquirent bientôt un goût prononcé pour le rhum et le tabac." - Un petit tour sur Google vous permettra de vérifier que Phraséolarctus Cinereus, c'est bien le koala! 

PS: du coup je crois que je vais en adopter un 

bah tu parles je l'ai relue à mon petit homme il y a quelques mois car dans une discutions sur les tabacs à pipes le sujet du singe qui fume est arrivé  
En tout cas merci d'avoir cherché
Et bravo pour les vers

Merci pour cette poésie dont on ne se lasse jamais JC !

«Lire, c'est la solitude», a déclaré un jour Italo Calvino, incarnant l'inspiration de cette série. Ces temples du culte culturel rassemblent des communautés et pourtant l'expérience littéraire, et donc l'expérience d'une bibliothèque, reste solitaire. Donnant à des groupes d'érudits et de pairs un aperçu du passé, du présent et de l'avenir de l'humanité, la littérature offre une occasion sans précédent d'explorer son moi de l'intérieur à travers le récit interne unique que chaque lecteur développe. C'est ce récit interne qui nous forme quand nous sommes jeunes, mûrit avec nous et grandit quand nous le nourrissons. Ce fut le premier moyen de transport offert à beaucoup et reste la forme d'évasion la plus accessible pour des millions de personnes en quête de connaissances, du monde entier et d'elles-mêmes. C'est dans la perspective de cet improbable bled d'espace public et d'expérience privée que Poirier présente certaines des plus belles bibliothèques, à la fois classiques et modernes, de toute l'Europe.

La perspective de Poirier rend hommage aux touches personnelles et aux interprétations de la littérature que ces architectes ont apportées à chaque bibliothèque. Comme des empreintes digitales, chaque architecte a conçu sa vision d'un nouvel espace pour cette exploration de soi sacrée. Ces détails apparemment minuscules sont omniprésents, de l'équilibre entre la lumière naturelle et artificielle pour optimiser la lecture et préserver les textes anciens, jusqu'à l'utilisation sélective de tables d'étude pour favoriser la communauté ou encourager la réflexion solitaire. La sélection de ces bibliothèques qui couvrent l’espace, le temps, le style et les cultures a été soigneusement sélectionnée pour l’ambiance unique et la contribution architecturale de chacun. Cela se reflète dans l'utilisation judicieuse de la symétrie par Poirier pour mettre en valeur les valeurs classiques de la beauté et dans la forte interprétation visuelle de la solitude que l'on ressent lorsqu'on est plongé dans la lecture.