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The Perfect Smoke.

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The Perfect Smoke. Empty The Perfect Smoke.

Message  El Che Lun 14 Oct 2013 - 2:23

The Perfect Smoke. SqPerSmoke

The Perfect Smoke - Un livre écrit par Fred Hanna, dont j'aurais bien aimer me procurer un exemplaire. J'ai même écrit à l'auteur, sans succès. Ce livre n'est plus éditer en format papier.

Par contre, il est disponible en version (clic) "Kindle" pour les amateurs du livre électronique.

The Perfect Smoke. 4580967157_71afa258bd_o


Fred J. Hanna, Ph.D., est professeur à l'École de psychologie appliquée et Conseiller à l'éducation à l'Université de Northern Colorado. Il est aussi un associé de la faculté, à l'Université Johns Hopkins, où il a été professeur pendant 11 ans.

Le livre récemment publié de Fred Hanna, "The Perfect Smoke", a été écrit par un gastronome de la pipe et du tabac. Son approche de la pipe est comme un gourmet qui aborde l'assiette: avec appétit, de l'affection, de la patience et un certain scepticisme.

Son intérêt pour les tabacs et l'histoire de l'expérimentation avec eux, l'ont conduit à sa création des mélanges: "Wilderness" et "Legends" de McClelland.

The Perfect Smoke. Wildernesshanna1405

The Perfect Smoke. 1290804900-McClelland%20Collectors%20Series%20Legends

(clic) "The Perfect Smoke"
(clic) Fred Hanna répond à neuf questions au sujet de son nouveau livre (en anglais).


Dernière édition par El Che le Dim 16 Nov 2014 - 3:07, édité 1 fois

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The Perfect Smoke. Empty Re: The Perfect Smoke.

Message  Houdini Lun 14 Oct 2013 - 3:42

je l'ai cherché sur Amazon et il offre seulement la version papier qui est discontinué

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Message  El Che Lun 14 Oct 2013 - 5:35

Houdini a écrit:je l'ai cherché sur Amazon et il offre seulement la version papier qui est discontinué
Ça c'est vraiment pas juste.

Je serais prêt à vendre mon corps pour une copie de ce livre.

The Perfect Smoke. Uowm

Mettons que cette offre demeure à l'étude… lol!

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Message  Houdini Lun 14 Oct 2013 - 5:39

El Che a écrit:
Houdini a écrit:je l'ai cherché sur Amazon et il offre seulement la version papier qui est discontinué
Ça c'est vraiment pas juste.

Je serais prêt à vendre mon corps pour une copie de ce livre.

The Perfect Smoke. Jjwf

Mettons que cette offre demeure à l'étude… lol!
OK...The Perfect Smoke. 916799643 


mais si la version pour Kindle redeviens dispo, Ja vais l'acheté
mais il ne te sera pas nécessaire de ventre ton corps...
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Message  El Che Lun 14 Oct 2013 - 5:43

Houdini a écrit:OK...The Perfect Smoke. 916799643 


mais si la version pour Kindle redeviens dispo, Ja vais l'acheté
mais il ne te sera pas nécessaire de ventre ton corps...
comme ca ta pureté restera intacte The Perfect Smoke. 3993738309
Merci! camarade Houdini, donc pour toi ça sera GRATIS. The Perfect Smoke. 2866713653

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Message  Houdini Lun 14 Oct 2013 - 5:52

El Che a écrit:
Houdini a écrit:OK...The Perfect Smoke. 916799643 


mais si la version pour Kindle redeviens dispo, Ja vais l'acheté
mais il ne te sera pas nécessaire de ventre ton corps...
comme ca ta pureté restera intacte The Perfect Smoke. 3993738309
Merci! camarade Houdini, donc pour toi ça sera GRATIS. The Perfect Smoke. 2866713653
Je vais tenter de pas ébruiter notre arrangement et tu pourras garder ta pureté qui est plus ou moins intacte
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Gratis de toi je ne m'attandais a rien de moins...The Perfect Smoke. 3993738309 The Perfect Smoke. 4135232556

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Message  hinomura Lun 14 Oct 2013 - 19:46

trop tard ont a tous entendu Twisted Evil

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Message  Houdini Lun 14 Oct 2013 - 21:23

hinomura a écrit:trop tard ont a tous entendu Twisted Evil
Ha zute !!!!!!!The Perfect Smoke. 2947289377

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The Perfect Smoke. Empty mon oreille a trainée dans le coin

Message  pipewhistler Mar 2 Juin 2020 - 18:17

Bonjour, serait-il possible de profiter moi aussi de cet arrangement Smile

Je l'ai acheté en ebook sur Amazon mais je ne dispose pas du format epub

je ne vendrai pas mon corps mais je serai infiniment reconnaissant Very Happy
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The Perfect Smoke. Empty voici un extrait du premier chapitre, j'adore !

Message  pipewhistler Sam 6 Avr 2024 - 12:57

Les sept compétences essentielles au fumeurs de pipe

1. Savoir bourrer correctement sa pipe




Cette compétence est tout à fait évidente pour les fumeurs de pipe expérimentés et n'a guère besoin d'être mentionnée plus qu'en passant. Le bourrage correct d'une pipe est une compétence qui demande beaucoup de temps et d'énergie. Il faut un peu de pratique pour l'acquérir. C'est tellement important que le fait de ne pas avoir acquis cette compétence conduit de nombreux amateurs de pipe à abandonner complètement la pipe. Par exemple, le fait de charger une pipe de tabac si serré qu'il est presque impossible de tirer dessus découragera assez rapidement, à moins que quelqu'un ne soit là pour l'aider. Il existe de nombreux styles et méthodes de bourrage appropriés que l'on peut trouver sur le web, sur des sites consacrés à la pipe tels que « pipesmagazine.com » et « smokingpipes.com », ainsi que des vidéos sur les méthodes de bourrage sur youtube.com. J'ai inclus des liens ci-dessous, et ces sites fournissent de bonnes informations qu'il est essentiel de connaître pour fumer la pipe de manière efficace et agréable.
Ceci étant dit, il est important pour moi de mentionner quelques méthodes de bourrage. Je recommande aux débutants la méthode en trois étapes couramment utilisée, puis, au fur et à mesure que l'on se familiarise avec le bourrage correct, je recommande d'utiliser une version en deux étapes. Je suis heureux de pouvoir dire que Bob Tate décrit cette dernière méthode sur le site « pipesmagazine.com » ci-dessous. Si une personne se familiarise avec ce type de bourrage, je lui recommande d'apprendre ma propre méthode de bourrage par poche à air, que je décris en détail plus loin dans ce livre. Je pense que le style de bourrage approprié doit correspondre au tabac et à la pipe. Le point le plus important à retenir est que le tirage doit être facile et n'offrir qu'une légère résistance à une aspiration d'air de taille moyenne. Dans tous les cas, si le tirage n'est pas correct, n'hésitez pas à vider la pipe et à la remplir à nouveau. Cela arrive aux meilleurs d'entre nous. Avec la pratique, l'habileté se développe, et l'on arrive à régler le processus de manière agréable et facile.
http://www.smokingpipes.com/information/howto/
https://pipesmagazine.com/blog/category/pipe-smoking-lifestyle/
https://pipesmagazine.com/blog/pipe-smoking-lifestyle/tobacco-pipe-packing-methods-part-1/
https://pipesmagazine.com/blog/pipe-smoking-lifestyle/tobacco-pipe-packing-methods-part-2-videos-2/



2. L'art d'un bon éclairage : Respecter la flamme.




On a souvent dit que le secret d'une bonne cuisine est une flamme basse. Il en va de même pour le chauffage et la "cuisson" du tabac. Je sais que cela semble un peu illogique, mais j'ai découvert qu'il est très important d'éviter de brûler le tabac avec votre briquet ou votre allumette. Cela peut sembler étrange à première vue. Après tout, c'est ce qui est censé se produire, n'est-ce pas ? D'une certaine manière, oui, mais en fait, je ne pense pas que ce soit le cas. Tout comme on ne voudrait pas trop brûler, carboniser ou noircir un steak, je pense que l'on peut inutilement brûler le tabac en le soumettant à une flamme trop intense pendant trop longtemps, quel que soit le type de flamme. Nous savons tous qu'un steak noir, carbonisé et trop cuit sur un gril en plein air a davantage le goût du charbon de bois que celui de la viande. Je pense que le tabac peut être carbonisé et brûlé de la même manière, au point de perdre sa saveur dans cette partie du bol. Deux conséquences négatives peuvent résulter de ce comportement peu judicieux. La première est que, plus la flamme est appliquée longtemps sur le tabac, plus la saveur du tabac s'estompe, plus le tabac commencera à avoir un goût amer et à déposer un goût âcre sur la langue elle-même. D'après mon expérience, ce dépôt rend le reste du bol de tabac difficile à goûter pleinement en raison de ce qui s'apparente à une couche de carbone appliquée sur la langue par l'excès de chaleur du tabac en train de brûler. Cette couche de carbone est destinée aux parois (pour former un "gâteau" protecteur) de la chambre à tabac dans la pipe et non à la surface de la langue.
Pour moi et quelques collectionneurs avec lesquels j'ai discuté de ce sujet, le résidu de saveur amère ou âpre du tabac carbonisé reste sur la langue et une grande partie de la saveur de tout le bol de tabac est perdue, simplement parce que la langue a perdu sa capacité à goûter quoi que ce soit. J'ai essayé les bains de bouche, le brossage des dents et d'autres moyens de nettoyer le palais lorsque cela se produit, mais rien ne fonctionne vraiment. Curieusement, j'ai entendu certains fumeurs de pipe dire qu'ils ne voyaient pas ce qu'il y avait de si spécial dans les tabacs chers et qu'ils étaient une perte d'argent. Je les ai alors littéralement observés allumer leur pipe avec d'énormes et volumineux nuages de fumée tout en provoquant une accumulation de températures excessives et manifestement élevées dans le bol. Il me semble évident que ce style de fumage ne permet guère de goûter la fumée de tabac et conduit facilement au commentaire suivant selon lequel il n'y a pas de différence.
La deuxième conséquence négative, me semble-t-il, est que le tabac lui-même devient carbonisé ou roussi dans le bol, tout comme un steak inutilement brûlé, et qu'il n'a pas bon goût à partir du moment où l'on allume la première cigarette. C'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles certains fumeurs de pipe peuvent avoir des expériences radicalement différentes avec le même tabac. Je peux bien sûr me tromper, mais c'est quelque chose que j'ai commencé à remarquer il y a plus de trente ans, dans le cadre de ma propre quête de la fumée parfaite. Le résultat net d'une carbonisation excessive du tabac est une langue à la capacité de dégustation réduite qui tente d'apprécier un tabac qui n'a plus de goût.
Quel est donc le savoir-faire ? C'est la capacité d'allumer le tabac sans en faire trop, en connaissant les limites de la température nécessairement élevée sans la porter au point de carboniser la langue, le tabac et/ou la pipe. C'est la capacité de sentir quand trop de chaleur va gâcher la fumée et de mesurer cette chaleur de manière à garder la langue et les papilles gustatives ouvertes et propres et à pouvoir goûter le tabac lui-même, dans son essence. Mon ami et dégustateur de tabac, Tad Gage, et moi-même avons discuté de ce point en détail, et nous sommes tous deux d'accord : Cette compétence est rarement, voire jamais, abordée de manière suffisamment approfondie. Sachez que j'ai vu certains participants à des sites Internet consacrés au fumage de la pipe conseiller à tort à leurs lecteurs d'allumer leur pipe d'une manière qui gâchera leur plaisir sans que le fumeur de pipe s'en aperçoive. Vous verrez dans les liens ci-dessus qu'il existe différentes façons d'allumer le tabac dans une pipe. Essayez-les toutes, bien sûr, mais évitez la flamme haute et prolongée. Et, à propos, n'utilisez jamais un briquet torche sur une pipe.


3. L'art du fumage lent : Se concentrer sur le goût.




Cette compétence s'applique après l'allumage du bol et même s'il est correctement allumé. Une pipe peut surchauffer à tout moment, et la flamme basse reste une nécessité. Tout fumeur de pipe ayant un peu d'expérience comprend parfaitement la nécessité de cette compétence. Il s'agit d'un conseil courant donné par les fumeurs de pipe expérimentés aux débutants. Tout d'abord, comme indiqué dans la compétence numéro deux, il est impossible de goûter le tabac avec précision lorsqu'il brûle à une température excessive. Pourquoi fumer le tabac si tout ce que vous pouvez goûter, est chaud, brûlant et enfumé ? Une flamme basse libère doucement le goût du tabac dans le flux de fumée, riche et savoureux. La fumée, lorsqu'elle est diffusée par une bonne pipe, doit arriver sur la langue à une température ambiante agréable. À cette température, le tabac peut être dégusté et apprécié de manière claire et précise.
L'art du fumage lent consiste à savoir comment maintenir le tabac allumé et à une température suffisamment basse pour libérer la véritable saveur du tabac. Tout comme Il est pratiquement impossible de goûter les aliments à des températures extrêmement élevées, il en va de même pour la fumée de pipe. Et si la pipe s'éteint, qui s'en soucie ? Plusieurs rallumages font partie intégrante du fumage d'une pipe, mais ils doivent être effectués sans brûler le tabac. Quoi qu'il en soit, au bout d'un certain temps, le fumeur de pipe trouve son propre rythme et sa propre cadence, et fumer lentement devient alors tout à fait naturel et sans effort. On sait que l'habileté est là quand on n'a pas besoin de penser à fumer lentement. Cela se produit tout simplement.
Un autre problème du fumage à chaud est que la pipe elle-même peut être endommagée par une exposition prolongée à des températures élevées. D'après le peu que je sais de la botanique, les plantes ont des microfibres dans leur structure qui transportent les fluides à travers leurs racines, leurs branches, leurs tiges et leurs feuilles. La bruyère est une structure racinaire qui existe pour transporter l'humidité, les minéraux et les nutriments dans le tronc de l'arbre à bruyère, qui se trouve au-dessus du sol. Ma théorie, non prouvée, est que le foyer de bruyère et la tige de la pipe absorbent et dissipent la chaleur par l'intermédiaire de ces microfibres. Si ces microfibres sont brûlées ou détruites par l'excès de chaleur, la pipe ne fumera jamais aussi bien qu'elle le devrait. Ai-je raison sur ce point ? Je ne sais pas, mais dans mes jeunes années, je me souviens d'avoir fumé des pipes excessivement chaudes, et elles n'ont jamais semblé fumer aussi fraîchement qu'elles l'auraient dû.
Enfin, je voudrais mentionner une technique de fumage lent populaire parmi certains amateurs de pipes qui mérite d'être prise en considération, bien que je ne la pratique pas personnellement. Il s'agit d'une méthode qui consiste à harmoniser la respiration et les bouffées lentes de manière à obtenir une fumée fraîche et détendue. Elle a été décrite par Paul Szabady sur le site web de Greg Pease. Elle est assez intrigante et mérite qu'on s'y attarde. L'adresse du site est https://glpease.com/Articles/BreathSmoking.html
« Cela m'a été enseigné par mon gourou fumeur de pipe, un vieux grincheux insupportable. Mais il savait fumer la pipe !

Il l'a appelé « fumer par l'haleine » et bien que cela fonctionne avec tous les tabacs, il est particulièrement efficace avec les flocons de Virginie. Cela nécessite un environnement détendu, de préférence sédentaire et une respiration très lente et calme. Le tuyau de la pipe est tenu continuellement contre les lèvres et toute la respiration se fait par le nez. Toutes les 2 ou 3 respirations lentes par le nez, une petite bouffée est prise à travers la tige, maintenue dans la bouche et lentement, très lentement, évacuée par la tige, ne soulevant qu'un léger filet de fumée du haut du bol de tabac à travers la tige. On n'inhale PAS la fumée, mais si l'on y parvient très bien, on n'a même pas besoin de souffler : le léger vide créé dans la bouche par la respiration nasale aspirera les bouffées les plus fines à travers la tige. Le retour à travers la tige est alterné avec des bouffées régulières mais très légères (gorgées et baisers) afin que l'ensemble du processus de fumage semble aussi naturel, régulier et sans effort que la respiration.

Je suis sûr que de nombreux fumeurs ont découvert cette technique, ou des variantes de celle-ci, par eux-mêmes. Les avantages sont que sa maîtrise produira la fumée la plus fraîche et la plus savoureuse possible, et la respiration lente et régulière invoquera le calme et la clarté d'esprit pour percevoir les résultats dans leur intégralité. »


4. L'habileté du piping en pleine conscience




Je préfère fumer un bol de tabac à pipe de bonne qualité en étant pleinement attentif et conscient que dix bols d'un tabac fantastique dont je suis à peine conscient en raison d'une préoccupation ou d'une distraction. Comme je l'ai dit à maintes reprises, un bon tabac à pipe offre un large éventail de saveurs, d'intensités, de nuances et de goûts simultanés. Il existe tant de mélanges excellents, et un grand nombre d'entre eux sont si différents que chacun d'entre eux est une leçon en soi. Ces mélanges méritent et requièrent de la conscience, de l'attention et de l'étude afin de les apprécier et de les comprendre pleinement. Et dans cet effort de compréhension, l'ensemble du processus stimule et élargit notre conscience en nous aidant à "envelopper notre esprit" dans ce qui se passe dans nos pipes et sur nos langues.
La prise de conscience à laquelle je fais référence est un phénomène appelé "pleine conscience". J'étudie la pleine conscience depuis plus de quarante ans, y compris en Asie pendant une période où je parcourais le monde. La pleine conscience a fait l'objet d'une attention considérable de la part des chercheurs au cours des dix dernières années et est aujourd'hui largement reconnue comme faisant partie du traitement psychologique de l'anxiété et de la dépression, ainsi que comme contribuant à l'amélioration du bien-être général. Depuis l'époque où j'avais été initié aux pipes et aux tabacs de haute qualité, il m'est apparu clairement que plusieurs facteurs liés à l'appréciation des pipes et des tabacs émergent et convergent pour produire un niveau de pleine conscience chez le fumeur de pipe passionné. En fait, l'attention est, à mon avis, cruciale pour obtenir une fumée parfaite. J'ai discuté avec plusieurs collectionneurs qui partagent ce point de vue, notamment mon ami et célèbre mélangeur de tabac Greg Pease, ainsi que plusieurs autres.
L'art de fumer la pipe en pleine conscience s'acquiert en développant consciemment, par la pratique, sa capacité à prendre conscience de l'expérience de la fumée de la pipe. Il s'agit de suivre les nuances des différentes saveurs du tabac et de la pipe, de les contempler et de les suivre autant que possible le long de leurs chemins distincts. Les saveurs dansent en harmonie sur le palais jusqu'à ce que, au bout d'un certain temps, elles convergent en une finale harmonieuse qui s'estompe gracieusement dans la mémoire. Il y a d'autres moments où, comme me l'ont souvent rapporté des collectionneurs et des fumeurs de pipes expérimentés, le tabac et la pipe s'unissent pour créer une expérience gustative si puissante qu'elle réveille le fumeur de pipe de son état d'hébétude ou de distraction. Il peut s'agir d'une saveur distincte qui exige que l'on se lève et que l'on y prête attention, ou d'une subtilité dans la saveur qui se faufile et attire doucement l'attention sur la saveur par une sorte de fascination spontanée.
De même, la pleine conscience peut également se concentrer sur la fonction ou la performance de la pipe elle-même, qui travaille en harmonie avec le tabac. Mais d'une manière ou d'une autre, avec la pleine conscience, on aura plus de chances d'être conscient des nuances, des subtilités et des événements qui se produisent dans la pipe et le tabac. En utilisant les six autres compétences nécessaires à la pratique de la pipe, on peut alors s'efforcer d'orchestrer l'ensemble de l'expérience de la pipe de manière à obtenir une fumée presque parfaite. Si l'on n'est pas attentif, on risque de ne jamais remarquer tous les phénomènes remarquables qui se produisent dans les pipes et les tabacs de qualité. En fait, sans la pleine conscience, on ne remarque jamais grand-chose.



5. L'art d'utiliser les différentes pipes à bon escient. 





L'une des compétences les plus avancées du fumeur de pipe consiste à comprendre comment les différentes pipes fument différemment et comment fumer chaque pipe que l'on possède avec une efficacité et un plaisir optimaux. Par exemple, certaines pipes, comme la "stack", ont un haut fourneau avec des chambres à tabac profondes. Les chambres ne sont généralement pas très larges. Dans ce cas, il est bon de tasser le fourneau un peu plus librement qu'on ne le ferait pour une autre pipe, toutes choses égales par ailleurs, bien entendu. Il existe un grand nombre d'autres exemples, y compris l'art de fumer des pipes avec une chambre à tabac large. Plusieurs auteurs de pipes, comme Rich Esserman, ont parfois décrit et commenté l'importance de cette technique.
Un autre aspect de cette compétence est de savoir reconnaître quand la saveur intrinsèque de la bruyère d'une pipe ne s'accommode pas de certains tabacs, notamment le Lattaquié. J'ai eu de nombreuses pipes qui produisaient un goût plutôt amer, voire un goût avec des mélanges de Lattaquié. Cependant, la plupart de ces mêmes pipes peuvent avoir un goût tout simplement merveilleux lorsqu'elles sont bourrées avec des mélanges Virginia ou Virginia/Perique. L’inverse peut également être vrai. Et il arrive parfois qu'une pipe particulière soit tout simplement médiocre avec la plupart des mélanges mais que, avec un mélange particulier, elle ait meilleur goût que n'importe quelle autre pipe contenant ce tabac. La raison pour laquelle cela se produit est l'un des nombreux mystères du monde de la pipe, mais de nombreux fumeurs de pipe ont rapporté que c'était vrai.
Quelle que soit la manière dont vous le coupez, assortir une pipe au tabac qui lui convient le mieux est un autre aspect de l'utilisation d'une pipe à son plein avantage. Il peut également être vrai que, si une pipe particulière a tendance à fumer un peu tiède (pas brûlante), il peut être judicieux d'y fumer des mélanges particulièrement frais, comme les « Dark Stoved Virginia » ou des mélanges avec des pourcentages élevés de « Lattaquié cyprien ou syrienne ». De même, une pipe qui fume juste un peu mouillée pourrait bénéficier d'un contenu de tabac plus sec que d'habitude.
Je dois également mentionner que certains fumeurs de pipe achètent une nouvelle pipe à réserver pour un mélange de tabac particulier. C'est bien en principe, mais cela risque de réserver une pipe à un tabac qui ne lui est pas compatible en termes de goût. Réserver une nouvelle pipe pour un tabac particulier peut entraîner la perte des propriétés et du caractère uniques de cette pipe. Et si le nouveau tuyau n'est pas compatible avec le Lattaquié ? Si l’on réserve une telle nouvelle pipe à un seul mélange Lattaquié particulier, on finira probablement par n’apprécier ni la pipe ni le tabac. On ne connaît le caractère d'une pipe qu'en la fumant et non, malheureusement, en planifiant.


6. L'habileté d'utiliser divers tabacs et coupes de manière optimale




Comme tout collectionneur et fumeur de pipe expérimenté le sait, il existe de nombreux types différents de tabac à pipe, tels que les Virginias, les Orientals, les Lattaquié (un type d'Oriental), les Perique, les Burley et les quelques autres. Bien entendu, il existe également de nombreuses coupes de tabac différentes. Je fournis ci-dessous une liste de sites Internet qui donneront des informations de base sur les types et les coupes de tabac.
La compétence impliquée ici est de posséder la connaissance pratique de la façon de fumer chacun de ces types de tabac et de ce qui est nécessaire pour en tirer le plus grand plaisir. Chaque type de tabac est également préparé sous diverses formes, appelées coupes. Ainsi, un autre aspect de cette compétence réside dans le fait de savoir préparer et fumer chacune des coupes de tabac, depuis les coupes de ruban et les flocons jusqu'aux shags et coupes en cubes. Bien entendu, cette compétence nécessite et implique également l’utilisation de toutes les autres compétences mentionnées dans cet essai. Par exemple, il faut de l'habileté pour fumer un tabac de qualité qui a tendance à brûler chaud, en le fumant de manière à le maintenir le plus frais possible afin que l'on puisse extraire tout le plaisir que le tabac à offrir. Un autre exemple concerne le fait de savoir comment emballer les coupes de shag (plus serrées) ou les coupes brutes (un peu plus lâches) afin d'obtenir une fumée plus efficace et plus savoureuse.
Les différents types de tabac et les différentes coupes de tabac peuvent être vus ici : https://www.jrcigars.com/pipe-tobacco/ https://www.tobacconistuniversity.org/curriculum_tobacco_college_pipe_cuts1.php

Les différentes parties d'une pipe mentionnées tout au long du livre peuvent être consultées à cette adresse : https://en.wikipedia.org/wiki/File:Tobacco_pipe_parts.svg

7. L'habileté de relaxation et de réflexion

Ce n'est pas un hasard si cette compétence est aussi le sous-titre de ce livre. Je crois personnellement que fumer la pipe, lorsque c’est pratiqué de la manière suggérée dans ces essais, peut réellement améliorer la qualité de vie d’une personne. Cela implique une compétence liée à l’apprentissage de la relaxation et de l’utilisation d’une pipe pour contempler et résoudre de nombreux problèmes que la vie présente. Dans notre monde très actif et très anxieux, le stress est le problème psychologique le plus fréquemment signalé.

Fumer la pipe, pour être pleinement apprécié, ne peut pas être fait à la hâte, car le fait de fumer la pipe à la hâte punira immédiatement le fumeur de pipe avec une langue rôtie. Pour profiter d’une pipe, il faut souffler lentement. Comme je l'ai écrit à plusieurs reprises au fil des ans, tirer lentement et naturellement provoque un état d'esprit de relaxation et un rythme plus lent chez le fumeur de pipe, ouvrant la porte à un état de calme spontané. Encore une fois, pour de nombreux fumeurs de pipe, il s’agit d’une véritable compétence et d’une valeur précieuse. Un fumeur de pipe expérimenté sait se détendre et laisser sa pipe et les actions rituelles du tabagisme induire un état de contemplation calme.

J'ai cependant un aveu à faire. Cette compétence va un peu plus loin pour moi.

Lorsque je ressens un degré de stress modéré, je me retrouve, à mi-chemin d'un bol de tabac, en train de profiter du rythme lent, du bon goût du tabac, de la fumée tourbillonnante et de la légère influence de la nicotine. C'est alors que j'ai consciemment et me faire plaisir sciemment en permettant à toute l'expérience de s'installer directement « dans » le sentiment de stress, de l'imprégner, si vous voulez, et de l'intégrer d'une certaine manière dans un état de relaxation plus large. Je ne suis pas sûr de pouvoir décrire plus en détail comment procéder, car c'est plutôt intuitif et subjectif, mais j'avoue que cette indulgence m'a été d'un grand réconfort dans les moments troublés.

Quelques suggestions supplémentaires pour atteindre la fumée parfaite

En rapport avec les sept compétences, il y a quelques points que je dois souligner au début de ce livre afin, je l'espère, de rendre la quête de la fumée parfaite un peu plus facile. Encore une fois, je suis sûr que les fumeurs et collectionneurs de pipes expérimentés connaissent la totalité ou la plupart de ces points, mais j'espère pouvoir peut-être ajouter une nouvelle information ici ou là à ce qui est déjà généralement admis.

Le tabac doit être fumé du côté sec.

Notre penchant naturel est de déguster le tabac frais de la boîte, comme on le ferait avec n'importe quel produit en conserve ou emballé. Ce n’est pas le cas dans ce cas. Je suggère fortement au fumeur de pipe de laisser sécher son tabac pendant un moment après avoir ouvert la boîte. Je ne dis pas que le tabac doit être très sec, c'est-à-dire crépitant, cassant ou s'effritant, même si certains de mes amis préfèrent qu'il en soit ainsi. Ce que je dis, c'est qu'il doit être en grande partie sec au toucher. Le degré de séchage devrait être une question de préférence personnelle. Une description courante du tabac suffisamment sec pour être fumé est que, lorsque vous le pressez, le tabac ne s'agglutine pas et ne reste pas en touffe (trop humide), ni ne s'effrite en poussière (trop sec). Le but de fumer du tabac sec est évidemment de réduire la quantité d’humidité qu’il contient. Cela présente deux avantages distincts. Le premièr est que le tabac sec, ayant moins d’humidité, dégage moins de vapeur brûlante lorsque le tabac est fumé. Le deuxième avantage est que la vapeur réduite rend la fumée du tabac en combustion plus fraîche et plus accessible au goût, sans que la vapeur n'interfère. Un autre avantage est que le tabac plus sec est plus facile à manipuler lors du conditionnement d'une pipe. J'ai discuté avec certains collectionneurs qui estiment que cette tendance à fumer du tabac sec est un développement plutôt récent. Pour montrer à quel point cette idée date réellement, j'inclus ici une photo que j'ai prise d'un insert que j'ai trouvé à l'intérieur d'une vieille boîte de Dunhill My Mixture 965, produite à la fin des années 1950. Vous pouvez lire l’encart ci-dessous. Le message parle de lui-même.

« ce tabac a été emballé fraîchement coupé. De nombreux fumeurs trouve ce tabac plus frais lorsqu’il est légèrement sec. Dans ce cas il est utile de laisser la boite ouverte un moment »

Doux est trompeur

L’une des demandes les plus courantes d’un nouveau fumeur de pipe dans un bureau de tabac concerne un tabac « doux ». J'ai travaillé dans des magasins de pipes d'un océan à l'autre et j'ai travaillé dans un magasin de pipes pendant plusieurs années. La réponse standard à cette demande est de suggérer au nouveau fumeur un tabac légèrement aromatique ou éventuellement un Burley doux. Je pense que cela peut être une grave erreur. Trop souvent, la dernière chose qu’un nouveau fumeur de pipe devrait fumer est du tabac doux. Pourquoi ? Premièrement, un tabac doux brûle presque toujours très chaud et il est probable qu'il fasse griller la langue d’un nouveau fumeur. Deuxièmement, un tabac doux, parce qu'il est doux, n'a pas beaucoup de goût à offrir, et le peu de goût qu'il contient peut être difficile à percevoir par un palais inexpérimenté. Le nouveau fumeur de pipe n’a généralement pas compris comment goûter le tabac à pipe. Mais que font de nombreux buralistes pour faire découvrir un tabac aux nouveaux fumeurs de pipe ? Ils suggèrent un tabac doux, brûlant et ayant peu ou pas de goût à offrir. Le résultat final est qu'une nouvelle personne essaie une pipe et se retrouve la langue brûlée par un tabac brûlant et sans goût. Comment est-ce censé intéresser quiconque à fumer la pipe ? Ce ne sera pas le cas.

Au cours de mes nombreuses années de pratique de la pipe, j’ai enseigné à un bon nombre de personnes comment fumer la pipe. Si vous débutez dans la pipe, je vous recommande fortement d'essayer un tabac de style anglais, à combustion froide, moyen à fort, avec une bonne quantité de saveur. J'ai eu beaucoup de succès avec cette approche. J’ai découvert que ce que veut le nouveau fumeur lorsqu’il demande « quelque chose de doux », c’est quelque chose qui soit cool et qui ne transforme pas sa langue en charbon de bois. Si le nouveau fumeur de pipe aime les cigares, pourquoi lui suggérer du tabac doux et léger alors que la personne est déjà habituée à une saveur forte ? Offrez ou suggérez un mélange Lattaquié fin et équilibré de Greg Pease ou McClelland. Franchement, je ne sais pas pourquoi les propriétaires et le personnel des magasins de pipes traitent les nouveaux fumeurs de pipe de cette façon, mais beaucoup d'entre eux semblent en fait suivre une formule non écrite conçue pour décourager le tabagisme tout en essayant ostensiblement de l'encourager. Je crois que cette « légère erreur » est l’une des principales raisons pour lesquelles les pipes et le tabac n’ont pas été plus largement appréciés aux États-Unis.

Briquets, allumettes, butane et fluide

Il s’agit ici d'utiliser un appareil pour allumer une pipe qui produise la meilleure fumée. J’entends parfois des fumeurs de pipe très expérimentés et compétents discuter des moyens appropriés pour allumer le tabac à pipe. Certains ne jurent que par l’allumette en bois, une denrée qui semble se raréfier d’année en année. D’autres ne jurent que par le briquet à pipe au butane. De temps en temps, vous entendez un fumeur de pipe expérimenté disant que son Zippo est tout ce dont il a besoin. Il s’agit en grande partie d’une préférence personnelle, mais je crois qu’un point est important à mentionner. Quoi qu'une personne utilise pour allumer une pipe, cela ne devrait pas affecter négativement le goût du tabac, sinon l'instrument utilisé pour allumer le tabac irait à l'encontre du but de la pipe elle-même. Certaines de ces méthodes peuvent dégrader, légèrement ou sérieusement, le goût de la fumée, et il est important, je crois, d'en discuter. Et le briquet torche n'est même pas dans cette discussion car il brûlera littéralement et endommagera de façon permanente la bruyère elle-même. Explorons brièvement cet aspect intéressant du tabagisme.

L'allumette en bois est une méthode traditionnelle et éprouvée pour allumer une pipe. Il est sans aucun doute respecté par nous tous. Pendant plusieurs années, c’est tout ce que j’ai utilisé. Il y a longtemps, cependant, j’ai remarqué une chose que je considérais comme un inconvénient de l’utilisation de l’allumette en bois. Pour moi, le soufre contenu dans la tête d’allumette peut altérer le goût du tabac fin s’il s’enflamme et brûle au contact avec le tabac, surtout dans le cas de l'usage de nombreuses recharges. J'en ai conclu que la meilleure façon d'allumer une pipe avec une allumette en bois est d'allumer le tabac une fois que le soufre contenu dans la tête de l'allumette a brûlé. Comme je l’ai dit, c’est une question de préférence personnelle, et il existe de nombreuses opinions divergentes sur ce point.
À mon avis, un Zippo est un excellent briquet et un symbole de l'Amérique. Mais le liquide à briquet qu’il utilise comme carburant affecte le goût du tabac, à mon avis, en y ajoutant un goût chimique désagréable. Certains jurent que c’est faux et insistent sur le fait qu’il n’y a pas un tel goût chimique. Je respecte leur point de vue, mais je ne suis pas d'accord. Cependant, je n'utilise pas de Zippo pour cette raison, à moins que le Zippo ne dispose d'un insert butane de haute qualité (disponible en ligne ou dans les magasins) qui remplace l'insert à combustible liquide d'origine et convertit le Zippo à combustible liquide en un briquet à gaz butane.
Parfois, je vois des fumeurs de pipe utiliser des briquets au butane de qualité bon marché pour allumer leurs pipes. Je pense que c'est aussi une erreur, car inoffensif comme cela semble à première vue. La qualité de ce butane est si sale que, si vous placez la flamme contre une surface dure et de couleur claire, elle laisse un résidu noir et sale. Essayez-le et voyez par vous-même. Je suis presque sûr que vous ne voulez pas de ces résidus noirs dans votre tabac. Seuls des briquets contenant du butane de haute qualité doivent être utilisés pour allumer une pipe. Le butane de haute qualité a été filtré jusqu'à cinq fois et ne laisse pas ces vilains dépôts noirs comme le fait ce briquet à quatre-vingt-dix-neuf cents.
Pour ma part, je préfère personnellement un briquet à pipe au butane de qualité utilisant du butane filtré de haute qualité. J'essaie de ne rien mettre dans mes pipes et mes tabacs qui pourrait nuire à la possibilité d'obtenir une fumée parfaite.

Conclusion

Il existe sans aucun doute plusieurs compétences supplémentaires à celles mentionnées dans cet essai. Mais pour moi, ces sept sont les plus importants pour obtenir une fumée parfaite. Plus on développe les compétences essentielles, moins on a besoin de conseils, de lignes directrices, de choses à faire et à ne pas faire, ainsi que divers autres conseils et instructions, même si nous pouvons tous bénéficier de bons conseils et d'un bon aperçu de temps en temps. Si l’on s’intéresse vraiment aux pipes et au tabac, on ne cesse jamais d’apprendre et, comme dans le monde du vin, il existe trop d’informations et de connaissances pour qu’une seule personne puisse les connaître. En fin de compte, nous sommes tous des étudiants essayant d’en apprendre le plus possible sur un sujet infiniment fascinant et parfois désespérément ambigu.
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Message  Lefty Sam 6 Avr 2024 - 13:20

Merci pour le partage ! Une lecture rapide et interressante !  chapeau
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Message  stéphane Sam 6 Avr 2024 - 14:18

Merci bien pour ce partage  Wink
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Message  bamcar Sam 6 Avr 2024 - 14:25

merci de partage et merci pour nous aider à éclaircir certains, après je trouve cela très empirique et il faut aussi l'instinct, le ressentit quand on débute parfois à trop vouloir maitriser on en oublie le plaisir les sens, les erreurs de la découverte...

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Tu n'as pas une âme, tu es une âme. Ce que tu as c'est un corps...
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Message  Brase d'Anjou Sam 6 Avr 2024 - 14:52

Très instructif, merci pour le partage !

Le paragraphe "Doux est trompeur" est à lire par tout débutant qui recherche son premier tabac. Je partage absolument l'avis de l'auteur.
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Message  william1941 Sam 6 Avr 2024 - 17:09

J'ai parcouru cet excellent article.
Du coup j'ai bien compris que je ne suis pas un "bon" fumeur.
En effet, je fume rarement sans faire autre chose pour m'occuper l'esprit ou/et les mains.
Je pense peu à ma pipe, sauf quand elle klaxonne.
Garnir ma pipe n'est pas un exercice cérébral: Ce sont mes doigts qui décident, et ils ne me pose que rarement des questions sur humidité, coupe, tassage, etc... C'est leur boulot d'apprécier ces choses là. Il leur arrive d'ailleurs de ne pas le faire convenablement.
Allumage:
J'aime bien les allumettes. flamme large et facile à manipuler autour du foyer.
Mais je ne suis pas ennemi du briquet, même Zippo à essence ou briquet à amadou quand il y a du vent.
C'est vrai je comprends que pour moi fumer est un complément d'activité, pas un sujet en soi.
Ceci dit, à cause de mon palais usé, je suis peu sensible aux nuances dans le fumage de mes tabacs car je ne les perçoit que peu ou même pas.
Par contre j'adore lire les revues que font tous les fumeurs aux palais et au nez affutés qui me donnent, en les lisant, à la fois le plaisir d'imaginer et le regret de ne pas ressentir.
"Quoi Totoche.
Tu vois bien que je suis occupé.
- T'es toujours occupé.
Tu t'occupes jamais de ta pipe.
- Ben si. Tu vois bien a grosse Maigret, je l'ai garnie, allumée et je la fume.
- Ah oui. Et elle est où la maintenant,
- Ben dans le cendrier puisque je tape.
- Et elle fume?
(Je me suis interrompu un instant pour tirer sur ma pipe).
- Oui, tu vois bien qu'elle fume.
- Mais si je t'avais rien dit elle se serait éteinte.
(le fait est que je l'ai récupérée de justesse et que là, je l'ai gardée au bec)
- Eh bien, je l'aurais rallumée.
- C'est pas pareil.
- Mais si.
Tu as trouvé une différence toi quand ça t'arrive?
- ..."
J'ai profité qu'elle réfléchissait  pour couper court.
Bon je suis obligé de reconnaître que je ne suis pas très attentif à mes pipes.

Un coup de chenille dans le tuyau et la tige après le fumage. Un essuyage du fourneau et roule ma poule jusqu'à la prochaine fois
Nettoyage: oui parce que sinon elles sentent mauvais et prennent un mauvais goût.
Polissage et tout ça? Heu....
Présentoirs: Heu...  J'en ai un peu partout: sur le bureau, dans une boîte, dans des bols et même quelques unes (une douzaine) sur des petits repose-pipe que l'on m'a offert.
Je suis plus attentif à leur qualités de fumeuses qu'à leur esthétiques.

Je vais être honnête: Mais pipes c'est un peu comme ces servantes dévouées à qui on ne prête pas attention de façon délibérée mais dont on ne saurait se passer.

"
Quoi?
Non Totoche, c'est vrai, toi tu es différente
Tu n'es pas une pipe.
Toi, tu as un nom.
Tu n'es pas une pipe.
- Et je suis quoi alors?
- Tu es ma boîte à souvenirs.
Toi, je t'aime.

"
Et je jurerais presque que je l'ai vu se tortiller sur le bureau et il m'a semblait qu'il y avait comme une petite goutte au bout de son vieux tuyau.

Sacrée Totoche!
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Message  Vauen Largo Sam 6 Avr 2024 - 20:27

Beaucoup d'éléments intéressants merci!
Assez d'accord aussi sur le fait de ne pas trop proposer un tabac doux et léger pour démarrer.
Ça me fait un peu sourire de voir un genre de thèse sur la chose pipière, j'ai l'impression de trouver la dedans le presque-trop sérieux qu'on trouve plus souvent dans le monde du cigare Wink
C'est bien sûr juste une petite boutade en passant
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The Perfect Smoke. Empty Ce livre est tout à fait interressant, voyez par vous même...

Message  pipewhistler Dim 7 Avr 2024 - 16:42

LA DÉGUSTATION DES TABACS A PIPE
Déguster et expérimenter la vaste gamme de tabacs disponibles est l’une des grandes joies d’être un fumeur de pipe. Des critiques de dégustation de tabac à pipe peuvent désormais être trouvées sur Internet, dans des newsletters spécialisées et dans des magazines de pipes sur papier glacé. C’est amusant de lire les impressions des gens sur différents tabacs et la façon dont ils choisissent de décrire leurs expériences gustatives avec chacun d’eux. Malheureusement, même si certaines critiques sont bien faites, d’autres descriptions sont souvent aléatoires, trop dépendantes des goûts et des aversions du journaliste et nécessitent un peu de structure. Après tout, le but des dégustations de tabac est d'aider les autres fumeurs de pipe à se faire une idée de ce qu'ils peuvent attendre d'un tabac particulier. Il est donc peut-être temps pour les amateurs de pipe de devenir un peu plus instruits et disciplinés sur le thème de la dégustation en général. Je crois fermement que la meilleure façon d’y parvenir est d’étudier le domaine de la dégustation de vins. Aucune autre discipline de la vie humaine n'a étudié ni compilé religieusement avec plus de rigueur les différentes catégories de sensations gustatives.

J'ai étudié avec passion les vins pendant vingt-cinq ans. Dix de ces années ont été consacrées à travailler dans le secteur du vin. J'ai écrit une newsletter sur le vin avec des notes de dégustation durant sept ans. J’ai étudié et échangé des notes et des observations avec l’un des sept maîtres sommeliers américains (à l’époque), qui est aujourd’hui une figure connue à l’échelle nationale sur la scène viticole américaine. J'ai également organisé professionnellement au moins cinquante dégustations de vins, la plupart à l'aveugle, au cours desquelles aucun des participants (et souvent moi-même) ne savait quels vins étaient dégustés. J'ai également participé à des centaines de dégustations informelles à l'aveugle avec des amis et associés. Il est étonnant de constater tout ce que l'on peut apprendre sur le sens pur du goût lorsque l'étiquette ou la réputation d'un vin est dissimulée.

Est-ce que tout cela a fait de moi un acteur majeur du monde du vin ? À peine. En fait, même pas vaguement. Mais cela me permettrait peut-être d’offrir ce qui pourrait bien être une perspective interressante. Ce que mon expérience avec le vin m'a apporté, c'est une éducation extrêmement précieuse sur les subtilités et les complexités impliquées dans la dégustation de pratiquement tout. Ainsi, en appliquant cette expérience et cette éducation aux pipes et aux tabacs, je suis arrivé à une conclusion mûrement réfléchie : la dégustation de tabacs à pipe est profondément plus complexe, ambiguë, subjective et stimulante que la dégustation de vins. Permettez-moi de m'expliquer, s'il vous plaît.

La discipline de la dégustation de vin est continuellement menacée par des problèmes de subjectivité et d'ambiguïté, et de grands efforts ont été déployés pour résoudre ces problèmes réels afin que les rapports d'impressions des dégustateurs experts puissent atteindre plus de validité et de fiabilité pour une grande variété d'amateurs de vin. La dégustation de vins, cependant, est bien plus simple que la dégustation de tabacs à pipe. Le vin n'est pas dégusté et consommé en le mettant dans un four chaud tapissé des résidus d'autres vins. Le vin est dégusté directement et dans des conditions de température contrôlées et dans le récipient neutre du verre. Cela ne pourra jamais être aussi simple avec le tabac à pipe. Dans ce dernier cas, le four (chambre à tabac) est considéré comme inefficace pour une bonne dégustation jusqu'à ce que les résidus des autres tabacs (tourteau) soient eux-mêmes suffisamment développés. De plus, le vin n’est pas transformé par combustion et converti en fumée. Le bouquet d'un vin est immédiatement apparent et s'échappe du verre. Ironiquement, en fumant la pipe, on ne peut même pas sentir directement l’arôme de son propre tabac brûlant. Afin d'obtenir son véritable arôme ambiant, il faut souvent recourir à l'odorat pour du tabac lorsqu'il est fumé dans la pipe d'autrui. Ainsi, le tabac à pipe doit nécessairement être radicalement modifié et détruit pour pouvoir être goûté et apprécié. Ce n’est que la pointe de cet iceberg d’ambiguïté.

Néanmoins, fumer la pipe est l’un des plaisirs les plus sous-estimés au monde. Il se passe quelque chose de merveilleux ici et il faut mieux le comprendre. Nous avons tous une assez bonne idée de pourquoi certains tabacs sont excellents et pourquoi d’autres doivent être évités, mais pourrons-nous un jour avoir une idée plus profonde et plus claire de pourquoi il en est ainsi ? J'écris cet article dans l'espoir qu'un jour nous le pourrons effectivement. Lançons-nous dans une analyse préliminaire des facteurs qui influencent ce passe-temps extrêmement agréable. Il semblerait qu’il existe trois groupes de variables qui affectent directement la dégustation du tabac à pipe. Ceux-ci doivent être pris en compte si l’on veut que nos rapports et descriptions atteignent un certain degré de validité et de fiabilité. Les trois ensembles de variables sont (1) le tabac, (2) la pipe et (3) les habitudes, les attentes et l’état d’esprit général du fumeur de pipe. Veuillez garder à l’esprit qu’il existe des variables que j’ai probablement négligées. Notez également que peu de ces variables sont nouvelles, mais qu’elles ont rarement, voire jamais, été cataloguées dans une liste complète.

Les variables du tabac

L'un des facteurs les plus influents qui affectent le goût du tabac à pipe est la température du tabac brûlé. Cela va bien au-delà du simple fait que le tabac brûle chaud ou froid, même si cela est bien sûr très important. Le fait est que si le tabac brûle à une température plus élevée, il aura un goût différent, même dans la même pipe. J'ai remarqué que, lorsque la température est relativement basse, un tabac Virginia ou anglais peut présenter de fines nuances de goût et d'arôme qui ne sont pas apparentes lorsque le souffle est plus intense et que la température est élevée. J'ai observé de près que ces nuances de saveur disparaissent à des températures plus élevées. L'effet net est que le même tabac peut paraître ennuyeux à un fumeur et intéressant et fascinant à un autre, selon la manière dont chacun, pour une raison ou une autre, maintient la température de combustion du tabac dans son foyer.

Un autre facteur est l'humidité. Les amis et dégustateurs chevronnés Jeff Goldman et Mike Polacek sont convaincus que les Virginias transmettent une saveur plus complète lorsqu'ils sont légèrement humides. D'autres amis et dégustateurs chevronnés, comme Fred Janusek, les préfèrent secs. J'ai fumé de nombreux mélanges anglais qui sont plus riches et plus complets lorsqu'ils sont plus secs et j'ai eu la chance de sécher un peu après que la boîte ait été ouverte. Il y a cependant des exceptions ici. J'ai remarqué que quelques tabacs anglais, comme Caravan de G. L. Pease, sont plus doux et plus savoureux lorsqu'ils sont juste un peu humides. En ce qui concerne la dégustation, un même tabac peut avoir un caractère tout à fait différent selon son degré d'humidité, un facteur qui n'a aucune importance dans le monde du vin. Les lecteurs devraient considérer les performances du même tabac lorsqu’il est légèrement humide ou sec ; sinon, la discussion, dans de nombreux cas, pourrait tout aussi bien porter sur deux tabacs différents.

Le volume de fumée d’un tabac en combustion peut également avoir un effet sur le goût. Certains tabacs ne dégagent pas d’énormes volumes de fumée lorsqu’ils brûlent. Pourtant, c’est un aspect crucial qui explique pourquoi les gens « fument ». Essayez de fumer dans l'obscurité totale pour réaliser à quel point nous dépendons de la production de fumée dans le cadre de l'expérience globale de la pipe et du tabac. Le volume de fumée semble bien plus important qu’on pourrait le penser à première vue. Dans mes conversations avec des fumeurs de pipe, il a été dit à plusieurs reprises que si un tabac ne dégage pas beaucoup de fumée, cela peut affecter la façon dont le fumeur le perçoit en termes de saveur et d'expérience globalement favorable.

La coupe du tabac affecte également fortement la façon dont il brûle. Nous le savons tous, bien sûr. Cependant, si un tabac a été à moitié utilisé et resté dans une boîte ouverte pendant un certain temps, il peut avoir tendance à s'effriter un peu et, en fait, à obtenir une coupe légèrement différente et, par conséquent, un ensemble de combustion et de goût légèrement différents. les caractéristiques se manifesteront.

Le « nez » ou parfum des tabacs à pipe diffère de celui des vins en ce sens qu’il existe un « double bouquet ». Les tabacs ont généralement un parfum caractéristique dans la boîte qui peut être tout à fait différent et inattendu une fois transformé en fumée. Un certain vin de Bourgogne étaient bien connus pour ce même phénomène, sentant un peu la basse-cour, mais ayant le goût du paradis lui-même. Dans certains cas, un dégustateur de tabac peut prédire le goût d'un tabac à partir de son bouquet ; dans d’autres, il y a peu de relations apparentes. Certains tabacs dégagent un merveilleux bouquet dans la boîte, mais celui-ci est léger et peu substantiel au goût lorsqu'il brûle réellement. Le contraire semble également vrai. Par exemple, j’aime le goût du « Hermit’s Ten Russians » mais je ne suis pas charmé par son bouquet en boîte. La garniture fruitée du Dunhill's Three Year Matured Virginia (version Murray) me donne mal à la tête lorsque je la fume, même si ce parfum de framboise est bon dans la boîte.

L'âge du tabac est un véritable sujet aujourd'hui, certaines vieilles boîtes de tabac Dunhill, Sobranie et autres boîtes de tabac non ouvertes se vendant sur eBay et sur divers sites Web pour des centaines de dollars par boîte. En ce qui concerne la dégustation, parfois même une boîte de conserve de deux ans aura un goût sensiblement différent d'une boîte nouvellement commercialisée. La plupart des tabacs non aromatiques bénéficieront même de quelques années de vieillissement, en particulier les tabacs Virginia. Certains, comme les tabacs Dunhill et McClelland plus anciens, transmettront immédiatement un bouquet et une saveur légèrement plus riches et plus complets que les mélanges plus récemment commercialisés. L’effet net est que deux dégustateurs essayant la même marque peuvent rapporter des impressions différentes en fonction de la durée de vieillissement de leur échantillon. Heureusement, de nombreuses entreprises, comme McClelland et G.L. Pease, datent leurs boîtes. Cela devrait être une pratique standard dans toute l’industrie.

Un autre facteur qui peut être important à considérer est la façon dont le tabac change de coupe. Par exemple, une boîte qui est restée ouverte pendant un certain temps et qui contient environ 25 % de tabac peut fumer différemment parce que la coupe a en fait été modifiée. De même, lorsque vous fumez des flocons de Virginie et des flocons brisés, les différentes saveurs, températures et caractéristiques de combustion dépendent du fait que le tabac a été frotté jusqu'à obtenir une consistance semblable à un ruban ou simplement mis dans le bol. La manière dont le tabac est emballé sera également abordée dans la section consacrée au fumeur de pipe.

Le facteur pipe

Cette section examine l'influence de la pipe sur le goût du tabac. Nous savons que l’écume de mer affecte la saveur d’une fumée d’une manière différente de celle de la bruyère. Je regarde encore une fois la différence en termes de vin. Les meilleurs vins secs, rouges et blancs, sont élevés en fûts de chêne. Le chêne confère structure et « colonne vertébrale » au goût du vin et rehausse également la saveur du vin en ajoutant un léger goût grillé ou vanillé. Je crois que la bruyère affecte la combustion du tabac à pipe de la même manière que le chêne affecte le vin, rendant les saveurs plus profondes, plus structurées et plus sucrées ou plus noisettes selon les caractéristiques de la bruyère elle-même.

À l’inverse, lorsque le vin est stocké dans des contenants plus neutres, tels que des cuves en verre ou en acier, un caractère plus fruité se développe qui n’a pas la profondeur ou la complexité conférée par le chêne. L'écume de mer, une substance plus neutre, ne semble pas avoir une grande influence sur le tabac comparable à celle de la bruyère, même si, chez certains écume de mer, il existe une légère saveur crayeuse qui se dissipe généralement après une dizaine de bouffées. Avec cela en préambule, passons aux aspects spécifiques de la pipe en bruyère qui doivent être pris en compte lors de la dégustation de tabacs à pipe.

La première condition pour déguster du tabac à pipe est de le faire à l’aide d’une pipe propre. Une pipe sale ne doit être utilisée pour rien, et encore moins pour avoir une bonne impression d'un tabac à pipe. C'est évident pour tous, je pense, mais bon, j'ai travaillé dans le secteur du tabac suffisamment d'années pour savoir qu'il existe de nombreux fumeurs de pipe qui nettoient rarement leur pipe. Quand les gens me disent à quel point un tabac est bon et que je sais que ces mêmes personnes ne nettoient pas non plus leur pipe, je ne les prends pas au sérieux lorsqu'il s'agit de leur « goût » de tabac.

La pipe utilisée pour la dégustation doit être entièrement rodée afin que les saveurs acides, amères ou âpres ne compromettent pas ou n'influencent pas inutilement le goût du tabac. En d’autres termes, le tuyau doit avoir suffisamment de gâteau accumulé sur les parois de la chambre. Paradoxalement, ce même gâteau affecte profondément et inévitablement le goût du tabac et doit être réduit au minimum. Curieusement, le gâteau accumulé dans la chambre à tabac a beaucoup plus d'influence sur le goût du tabac que la marque de la pipe ou la saveur de la bruyère, surtout si la galette est particulièrement épaisse. Pour obtenir un certain degré de validité et de fiabilité des impressions gustatives, il peut être nécessaire de fumer le tabac plusieurs fois dans la même pipe afin de réduire les arômes résiduels des tabacs précédents. Il n’y a pas si longtemps, j’ai fumé du Butera’s Pelican vieilli dans mon Castello préféré. C'était remarquablement bon dans le premier bol et tout aussi bon, bien que différent, dans chacun des trois bols suivants dans cette même pipe. Je crois que c'est le résultat de l'influence du gâteau. Mais goûter du tabac à pipe avec une seule pipe ne donne pas une perspective équilibrée sur ce tabac, car chaque pipe est différente en soi.

Le tabac doit être dégusté dans différentes pipes. Contrairement aux verres à vin, toutes les pipes semblent fumer de manière légèrement ou significativement différente, même celles de la même marque, et influencent les saveurs du tabac à leur manière. De nombreux fumeurs de pipe chevronnés ont partagé cette observation avec moi. Les pipes individuelles Dunhill et Charatan, par exemple, peuvent fumer à merveille ou mal selon la saveur de la bruyère elle-même et du gâteau qui s'y développe. La bruyère de la meilleure qualité est vendue et achetée par les pipiers sur la base de son grain et de son absence de défauts, et non de son goût. À cet égard, comme je l’ai écrit ailleurs, la marque ne semble pas jouer un grand rôle. Un tabac doit être considéré dans le contexte de chaque pipe utilisée dans sa dégustation.

J'ai par exemple une pipe Don Carlos qui convient parfaitement aux mélanges Latakia mais qui ne marche pas du tout avec les Virginia. Dans d'autres cas, une pipe peut être géniale avec les Virginias mais tout à fait ordinaire avec les Latakia. J'ai remarqué des motifs de variation si subtils dans des pipes de nombreuses marques et de la même marque. Mais le point le plus important à retenir est peut-être de goûter les tabacs en utilisant des pipes propres et rodées, bien fabriquées et correctement conçues, et dont la bruyère a été bien séchée. Une seule pipe ne suffit tout simplement pas pour donner un aperçu suffisant d'un tabac particulier.

Une autre variante est que certaines pipes fument plus chaudement que d’autres. Ceci n'est pas une
question de la température des parois extérieures de la chambre mais de la température de la fumée qui atteint et entre directement en contact avec la langue. J'ai déjà mentionné que la température du tabac brûlé affecte le goût. Cela dépend de la façon dont le tabac brûle. Cependant, la bruyère affecte également la température de la fumée. Plus précisément, la bruyère de certaines pipes n’absorbe tout simplement pas et/ou ne dissipe pas la chaleur aussi bien que d’autres. Il pourrait s’agir du traitement de la bruyère, mais c’est probablement bien plus que cela. L'épaisseur de la paroi peut également avoir un certain effet ici, mais j'ai possédé plusieurs pipes à paroi épaisse qui avaient tendance à fumer à chaud. Cela peut également être dû à la densité des microfibres contenues dans la bruyère elle-même, le long desquelles la chaleur est conduite, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires dans ce domaine. Quoi qu’il en soit, la fraîcheur de la pipe elle-même doit être prise en compte lors de l’évaluation des tabacs à pipe. La variation de dissipation thermique entre les pipes, même de la même marque, peut être remarquable et n'est pas assez souvent discutée parmi les dégustateurs de tabac.

La taille du fourneau de la pipe peut également être un facteur pouvant affecter le goût d’un tabac. Nous lisons ou entendons souvent qu’un certain tabac se déguste mieux dans un petit bol ou un grand bol. La raison est quelque peu mystérieuse, mais j'ai une théorie. La partie inférieure d'un bol de tabac agit comme un filtre pour les goudrons brûlants de la partie supérieure, absorbant la fumée lorsqu'elle serpente vers le fond du bol et sort du fût. Ainsi, les lambeaux de tabac dans la partie inférieure du bol sont altérés – assaisonnés si vous voulez – en ce sens qu'ils contiennent désormais plus de goudrons et de résidus de tabac que le tabac de la partie supérieure. Plus le bol est haut, plus le tabac s'accumule au fond du bol. De même, dans un bol et une chambre à tabac en forme de cheminée, il y aura une plus grande accumulation de ces substances. Cela pourrait conduire à des saveurs de fond plus intenses, amères ou complexes, selon les cas, selon les caractéristiques du tabac fumé. Les chambres à tabac en forme de « V », coniques ou très larges pourraient contribuer à un effet légèrement différent. Ainsi, si un tabac a bon goût en haut mais commence à avoir un goût amer vers le bas, des conseils judicieux lors de l'élaboration d'une évaluation du tabac serait de limiter son usage à un bol plus petit. Si un tabac accumule de plus en plus de saveur, d’intensité, de richesse et de complexité, le fumer dans un bol plus grand ou plus haut semble de mise.

Une autre considération importante lors de l’évaluation d’un tabac est de noter le niveau auquel se produit la combustion dans le bol à ce moment-là. Lors d'un test effectué il y a quelques années avec une machine à fumer la pipe, il a été démontré que le tiers médian d'un bol fumait à une température plus chaude, tandis que le tiers supérieur et le tiers inférieur d'un bol avaient tendance à fumer un peu plus froid. Ainsi, avec certains tabacs, des éléments aromatiques peuvent se perdre au milieu d'un bol de tabac brûlant qui auraient pu être présents au début, pour réapparaître vers la fin. Un résultat net pourrait être que le tabac ne peut être jugé agréable que lorsqu'il est proche du fond d'un bol ou vers le haut ou le milieu, selon le cas. Il appartient au dégustateur de noter attentivement ces évolutions.

Il peut être erroné de dire qu'un tabac fume mouillé lorsque le problème vient d'un mauvais perçage du trou d'aspiration ou peut-être d'un mauvais ajustement de la tige. Mon bon ami et pipier, Bob Herbert, me l’a constamment rappelé. Un tuyau peut commencer à gargouiller, et on est obligé de passer un cure-pipe à travers la tige assez souvent. Parfois, l’humidité devient amère. L'hypothèse courante est que l'humidité s'accumule au fond du bol, mais, dans certains cas, passer un cure-pipe uniquement au fond de la mortaise élimine le gargouillis. Ainsi, l’accumulation d’humidité n’est pas toujours due au tabac mouillé mais plutôt à ce défaut de fabrication de la pipe. Lorsqu’une pipe n’est pas bien faite, la fumer peut conduire à la conclusion erronée que le tabac se fume mouillé.

Un autre phénomène encore dans la dégustation des tabacs se produit lorsque la pipe et le tabac fument assez bien mais arrivent ensuite à un point où les saveurs semblent fusionner, s'étendre, s'harmoniser et culminer dans une merveilleuse gamme de saveurs et de nuances qui durent pendant plusieurs minutes pour finalement se désintégrer en quelque chose simplement
bon pour le reste du bol. J’appelle cela le « point idéal » de la pipe. Comment rendre compte d’un tel phénomène dans l’évaluation globale d’un tabac ? Utilise-t-on ces moments magiques pour décrire et définir toute l’expérience du tabac ? Ce phénomène se produit-il à chaque fumée dans différentes pipes ? Qu’est-ce qui provoque un tel événement ?

Quelles que soient les réponses, ce sont ces moments qui élèvent la pipe au-delà du simple plaisir vers les sommets de la grandeur et d’élégance inégalés. Le revers de la médaille se révèle dans le fait qu’un tabac particulier peut également avoir un point bas auquel le degré de saveur ou de plaisir est décidément absent, voire médiocre. En raison des complexités découlant de la nature de la combustion du tabac et de l’influence du gâteau et de la bruyère elle-même, je suis tenté de supposer que nous ne goûtons que 75 % d’un tabac donné. Pourquoi ? Parce que le tabac n’est pas la seule chose que l’on goûte. De plus, le même tabac a un goût différent dans différentes pipes. C'est une autre raison pour laquelle nous devons procéder à nos dégustations et à nos échantillonnages dans une variété de pipes.

L'influence du fumeur de pipe

Comme si toutes les variables précédentes n'étaient pas assez ambiguës, c'est ici que les choses deviennent vraiment complexes. Les facteurs à considérer pour le fumeur de pipe sont de deux variétés essentielles. Ils peuvent être dus aux habitudes de tabagisme et aux attentes ou à l’état d’esprit du fumeur de pipe. Le point le plus important à garder à l’esprit en tant que dégustateur de tabac à pipe est que, afin d’être aussi précis que possible, nous devons être conscients de nos propres habitudes de tabagisme et de notre état d’esprit par rapport à ceux des autres fumeurs de pipe et du fumeur de pipe lui-même.

Par exemple, la vitesse de fumage peut affecter profondément le goût du tabac pour les raisons déjà évoquées. Même les fumeurs expérimentés peuvent varier dans leur tendance à tirer des bouffées plus profondes ou plus fréquemment qu'à d'autres moments. De plus, si une pipe est fumée à proximité du tirage d'un climatiseur ou d'un radiateur, la fumée atteignant la langue sera sensiblement plus froide ou plus chaude selon le cas. De plus, si le dégustateur a tendance à être un fumeur mouillé, il signalera qu’un tabac fumé humide peut différer de la façon dont un fumeur sec pourrait ressentir le même tabac. La façon dont le fumeur de pipe bourre le fourneau peut également être directement liée à la façon dont le tabac brûle et donc à son goût. Comme nous le savons, un bol mal rempli aura tendance à fumer plus fort. D'un autre côté, un bol bien rempli peut fumer plus frais, mais il est plus difficile de le maintenir allumé, ce qui peut amener le fumeur à souffler plus fort pour maintenir la flamme, ce qui entraîne également plus de chaleur. Un dégustateur ferait bien de garder à l’esprit la manière dont il préfère bourrer un tabac et comment ce même tabac se comporte lorsqu’il est bourré de manière lâche ou serrée, quelle que soit sa préférence. Il existe plusieurs méthodes de bourrage, allant de l'ancienne méthode fiable en trois étapes à la méthode de bourrage par poche d'air, que je décris ailleurs dans ce livre.

Un autre point lié à l’influence du fumeur est la question de la dégustation successive de nombreux tabacs différents dans une même journée. Il est toujours judicieux de dégager le palais avant une dégustation afin d'éliminer les restes des repas et collations antérieurs. Dans le monde du vin, le pain et le fromage sont utilisés pour éclaircir le palais, préparant ainsi les papilles gustatives à savourer avec fraîcheur le prochain vin. Certains dégustateurs expérimentés peuvent ainsi déguster vingt vins ou plus en une seule fois. Pas de chance avec le tabac à pipe, le pain et le fromage sont loin d’être aussi efficaces. Il semble toujours y avoir un résidu puissant laissé sur la langue par un bol de tabac précédent, qui peut prendre un certain temps à disparaître avant d'être remplacé par le nouveau résidu d'un autre tabac. Après un certain temps, des couches de résidus peuvent rester sur la langue. De plus, si un tabac brûlait trop chaud ou si un tabac était particulièrement piquant, piquant ou âpre, il faudra peut-être laisser à la langue le temps de retrouver toute sa capacité gustative. Ainsi, un tabac dégusté après plusieurs autres risque de ne pas être correctement évalué en raison d’une bonne dose de ce que l’on pourrait appeler « la fatigue de la langue ».

Personnellement, je suis tenté de croire que la façon dont on allume un tabac peut affecter le reste de la fumée. Plus précisément, si l'on suit la pratique courante consistant à allumer une carbonisation suivie immédiatement d'un rallumage du tabac. J'ai découvert, pour ma part, que si ces deux premiers allumages, l’allumage carbonisant et le rallumage sont faits de manière à ce que le tabac brûle à une température trop élevée, cela peut légèrement brûler la langue d'une manière qui affecte la dégustation du reste de ce bol.

Je suis également tenté de dire que la carbonisation et le rallumage à haute température peuvent produire du carbone résiduel dans le tabac, ce qui lui donne un goût de brûlé pour la majeure partie du reste du bol. Cet effet peut être dû au fait que le tabac situé au milieu et au fond du bol sert de filtre au tabac qui brûle au-dessus. Je n’en suis pas du tout sûr, mais j’ai été tenté de le croire pendant de très nombreuses années à cause de mes propres expériences.

Avons-nous déjà eu assez d’ambiguïté ? J’espère que non, car il y a encore beaucoup de choses à discuter. Si l’on considère les attentes et l’état d’esprit du fumeur de pipe, l’ambiguïté de la dégustation atteint des niveaux de flou et d’obscurité qui n’ont d’égal que la religion et la politique. Par exemple, dans le monde du vin, j’ai souvent observé des dégustateurs expérimentés chanter les louanges d’un vin particulier élaboré par un domaine viticole ou un château de grande renommée. Mais lorsque ces mêmes personnes dégustaient le même vin lors d'une dégustation à l'aveugle, elles lui attribuaient souvent une note inférieure à celle qu'elles attribuaient à un vin de moindre statut, néanmoins convaincues à tort que l'autre vin provenait du château ou du domaine viticole très réputé. A la fin de la dégustation, ils découvriraient avec étonnement que leur note élevée était attribuée à un modeste cabernet californien ou à un petit château. Pour la plupart de ces personnes, ce fut une expérience d’apprentissage. Pour les snobs, c’était embarrassant. De même, il arrivait souvent qu'un vin très cher, dégusté à l'aveugle, présentait des caractéristiques pour le moins ordinaires.

Dans le monde de la pipe et du tabac, si une personne a été informée par une autorité prestigieuse en matière de tabac à pipe qu'un tabac particulier est supérieur, notre esprit peut très bien construire naïvement l'expérience pour répondre à ces attentes élevées. De plus, si l'on fume un tabac particulier dans une S. Bang ou Michael Parks magnifiquement sculptée et au grain exquis, par exemple, une partie de l'expérience consiste à apprécier la beauté de la pipe elle-même. Ainsi, l’esthétique pure de la pipe pourrait éclipser ce qui est goûté afin que la saveur de presque tous les tabacs puisse être inconsciemment et psychologiquement améliorée. C'est pourquoi les dégustateurs doivent être conscients de ces effets et être capables de les suspendre afin d'évaluer la fumée elle-même et rien d'autre sur cette pipe.

La plupart des gens désireront grandement une belle pipe de haute qualité offrant une saveur spectaculaire. En conséquence, les attentes du fumeur peuvent fournir une meilleure fumée que celle que cette pipe et ce tabac particuliers sont capables de produire. Dans de tels cas, l’illusion règne en maître. Mais de telles illusions peuvent effectivement être grandioses. Admirer la belle pipe fait partie de la grande mystique de la pipe et de la collection, mais lorsqu'il s'agit de goûter la fumée du tabac, cela ne fait que brouiller et obscurcir l'expérience. Comme l’a dit un ami : « il n’est pas facile d’admettre qu’une pipe à 1 500  n’est pas une bonne fumeuse ».

L'humeur est un autre facteur de dégustation. Si l'on se sent particulièrement critique ou négatif au moment de goûter un tabac, chaque petit défaut du goût du tabac peut être amplifié, avec pour résultat net une impression biaisée. À l’inverse, si l’on est d’humeur indulgente et décontractée, on ne sera pas aussi enclin à laisser les qualités négatives d’un tabac dominer toute l’impression gustative. De plus, si un mélangeur faisait don de l'échantillon de tabac au dégustateur, celui-ci pourrait être plus enclin à attribuer une note plus élevée ou meilleure au tabac qu'il ne le ferait autrement. Les dégustateurs professionnels sont extrêmement sensibles à de telles circonstances précaires.

Dans le même ordre d’idées, les préférences du fumeur de pipe peuvent profondément influencer l’évaluation du tabac à pipe. J'ai souvent observé qu'une préférence pour un style de vin particulier peut empêcher certains dégustateurs d'évaluer des styles contraires à leurs préférences. Cependant, un dégustateur qualifié sait dépasser ses propres préférences. Pour notre propos, la question est de savoir si un dégustateur de tabac à pipe sera capable d'évaluer correctement un mélange lorsqu'il est bien fait mais pas du tout souhaitable pour le fumeur. C'est une compétence qui doit être développée. Mais quel que soit le niveau d'habileté du dégustateur, il est important de garder à l'esprit que les évaluations d’un dégustateur seront presque toujours différentes de celles d’un autre.

À la lumière de toutes les complexités et ambiguïtés inhérentes à la dégustation du tabac à pipe, on serait tenté de penser que l’exactitude est une tâche impossible. En effet, même si une précision parfaite est impossible à atteindre, le dégustateur peut toujours s'efforcer d'obtenir des descriptions plus complètes en connaissant les paramètres et les variations de goût présents dans cette entreprise agréable. En utilisant la dégustation de vins comme guide général, on pourrait élaborer un système de notation fonctionnelle pour décrire les caractéristiques d'un tabac particulier. Il pourrait être basé sur des catégories telles que la complexité, la finesse, la puissance, la richesse, la douceur, l'équilibre, les épices, le piquant, la profondeur de la saveur, la douceur et d'autres facteurs. On pourrait également mentionner les qualités de combustion d'un tabac donné et la manière dont on évaluerait le point culminant de l'expérience de tabagisme ainsi que le point bas, en ajoutant les performances du tabac en haut, au milieu et en bas du bol. Bien entendu, le tuyau lui-même et ses caractéristiques doivent également être pris en compte.

Chaque dégustateur peut faire ses propres choix concernant lesquels de ces facteurs et d'autres sont suffisamment importants pour être inclus dans une feuille d'évaluation. Cependant, je recommanderais une échelle de cinq à sept points pour l'évaluation, car l'étude des statistiques nous enseigne que toute échelle supérieure à sept devient progressivement encombrante, lourde et peu fiable. J'ai fourni dans ce livre un formulaire d'évaluation du tabac que le dégustateur de tabac peut utiliser de la manière qu'il juge appropriée.

La dégustation de tabac à pipe est une entreprise bien plus complexe, stimulante et compliquée que la dégustation de vins. Mais la difficulté démontre quelque chose de très positif. La pipe et le tabac sont inextricablement liés et interdépendants. Il est difficile de séparer l’expérience de l’un de celle de l’autre. Cependant, lorsque le tabac et la pipe sont de grande qualité et ont un goût splendide, la combinaison constitue l'un des plus beaux plaisirs de la vie.
Cet essai est paru pour la première fois dans The Pipe Collector, Volume 9, Numéro 2, avril 2001.
Une version révisée et réécrite de celui-ci est parue dans Pipes and Tobaccos, Volume 7, Number 2, Summer 2002.
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