Epiphanie

J_O_M Mer 12 Aoû 2020 - 9:04

J'ai en vain proposé un poème sur un site dédié à l'écriture que je fréquente, pourtant, depuis longtemps. Il n'a reçu aucun retour et n'a pas davantage été commenté. J’ai bon espoir qu’il trouve ici des lecteurs, tant les membres de l’ALNB se signalent par leur esprit, leur sensibilité et leur courtoisie.

Ce poème, le voici :

Épiphanie

Qu’est-ce qui éduque, maintenant, tes ténèbres,
Pour qu’un rapt t’élève jusqu’à la joie,
Dans les bras légers de l’illimité ;
Là où le proche est un miracle
Dans lequel tu rayonnes,
Et où toute créature t’est familière ?
C’est la lumière qui se penche tel qu’un dieu,
Peut-être,
Sur la douleur qui passe comme un souffle blanc.

Août 2020

loulou Mer 12 Aoû 2020 - 12:14

Bonjour J O M

J'ai lu ton poème et pour tout te dire je n'ai pas compris sa finalité . study

Désolé avec l'espoir que tu ne m'en veuilles pas pour cet excès de franchise

Par contre nous avons ici des lettrés qui ne manqueront pas de te donner un avis plus autorisé que le mien

J_O_M Mer 12 Aoû 2020 - 12:24

Salut Loulou,

Il n'y a pas de quoi ! Smile

Les trois derniers vers répondent à la question commencée dans le premier. J'espère que cette indication te rendra le poème lisible.

Le Belge Mer 12 Aoû 2020 - 12:50

A TOUS, PRESENTS ET A VENIR, SALUT.

j'ai même pas pris le temps de lire telement je suis content de te revoir parmis nous.
Que deviens-tu (pipesquement bien-sûr)?
Chaque fois que j'ouvre ma cave à cigares je pense à toi et à tes connaissances sur les vitoles.

A plus,

Marc.

J_O_M Mer 12 Aoû 2020 - 13:08

Salut Marc,
C'est vraiment sympa à toi. Moi aussi, je suis très heureux de vous retrouver. Epiphanie MtDwVVEZL+YmnJAAAAAElFTkSuQmCC

Pour répondre à ta question, je ne fume plus que rarement le cigare, je préfère le tabac à pipe : les bruns de J.-P. Couvert, les aromatiques, les virginias, les mélanges anglais.

Au plaisir de te rencontrer de nouveau sur le site. Epiphanie 73w15XwUcaMgUSwAAAABJRU5ErkJggg==

william1941 Mer 12 Aoû 2020 - 13:43

J_O_M a écrit:J'ai en vain proposé un poème sur un site dédié à l'écriture que je fréquente, pourtant, depuis longtemps. Il n'a reçu aucun retour et n'a pas davantage été commenté. J’ai bon espoir qu’il trouve ici des lecteurs, tant les membres de l’ALNB se signalent par leur esprit, leur sensibilité et leur courtoisie.

Ce poème, le voici :

Épiphanie

Qu’est-ce qui éduque, maintenant, tes ténèbres,
Pour qu’un rapt t’élève jusqu’à la joie,
Dans les bras légers de l’illimité ;
Là où le proche est un miracle
Dans lequel tu rayonnes,
Et où toute créature t’est familière ?
C’est la lumière qui se penche tel qu’un dieu,
Peut-être,
Sur la douleur qui passe comme un souffle blanc.

Août 2020

Épiphanie......
Quel sens est donné à ce mot. Quelle joie? Celui de la joie de la découverte ou celui de la joie de la foi ou de la découverte de la foi?
Quelle malheur se cache derrière ce poème J_O_M?
Quelle transcendance permet de le dépasser?
Ce poème est un vrai cri de délivrance.
La délivrance de celui qui a trouvé la réponse à un de ces "pourquoi?" qui frappent semblent-il au hasard, les pauvres humains que nous sommes
Cette réponse qui n'efface pas le malheur mais lui donne un sens et donc une compréhension qui permet de retrouver non le bonheur mais bien la joie transcendantale. Bach a écrit sa cantate "Que Jésus demeure ma Joie"
Est-ce la seule voie pour supporter l'incompréhensible?
Celle d'un Deus ex machina.
La question n'est certainement pas tranchée.
A chacun sa vérité

PetuneurBreton Mer 12 Aoû 2020 - 13:53

Salutations ! Heureux de te relire !

merci pour le partage de ce poème : tendresse, douleur, et nostalgie ...

j'ai lu avec plaisir, encore merci.

Ric le Gaumais Mer 12 Aoû 2020 - 14:53

Salut J_O_M, heureux je suis de te revoir au village !

J'ai lu tes lignes et je ne sais pas pourquoi je n'ai pu m’empêcher
de penser à cette phrase prononcée par le héro des BD d'Hugo Pratt :

Aucun rapport me diras-tu, c'est bien vrai mais...

J_O_M Mer 12 Aoû 2020 - 14:57

Salut William,

Il est rare de lire un commentaire qui soit à la fois aussi brillant, juste et amical. Tu as su sentir et voir ce dont j’ai voulu parler.

« Ce poème est un vrai cri de délivrance.
La délivrance de celui qui a trouvé la réponse à un de ces "pourquoi?" qui frappent semblent-il au hasard, les pauvres humains que nous sommes.
Cette réponse qui n'efface pas le malheur mais lui donne un sens et donc une compréhension qui permet de retrouver non le bonheur mais bien la joie transcendantale. Bach a écrit sa cantate "Que Jésus demeure ma Joie".»

J’ajouterai que la conscience d’abord malheureuse de la séparation illimitée retient et, en même temps, prépare l’avènement de l’unité première, celle qu’on trouve en retournant à la source.

Être ouvert dans l’ouvert.

Amicalement

* * *

A Petuneur & Ric :

Merci pour vos sympathiques commentaires : ça chauffe le cœur ! Moi aussi je suis heureux de vous relire ! sunny

Munch Mer 12 Aoû 2020 - 15:41

Je suis très nul en commentaire, mais la musique de ces mots est très douce, presque apaisante.

Perso j'ai toujours détesté fréquenter les sites d'écriture, on dirait qu'il est trop difficile d'écrire et d'être lu tout à la fois. Puisque tu aimes écrire, sans vouloir donner de conseil il me semble que tu ne peux pas reposer ton jugement sur les retours des autres (je dirais la même chose pour toute discipline qui se propose à un "public") :

Il existe peu de preuves qu’une œuvre est saisissante. Certes, les lectrices de la Nouvelle Héloïse répandaient des torrents de larmes niaises… Un réalisateur devrait jalouser les Frères Lumière, qui firent s’enfuir les spectateurs, persuadés qu’ils allaient être écrasés par le train qui arrivait en gare de La Ciotat… À la fin de Cyrano de Bergerac, pendant 10 mortelles secondes (durant lesquelles Rostand, persuadé que sa pièce était un four, chercha, hagard, un pistolet pour se faire sauter la cervelle), il ne se passa rien — parce que les spectateurs, sous le charme, refusaient d’admettre que ce « Mon panache » avait conclu la pièce — puis ils applaudirent trois-quarts d’heure durant…

J_O_M Mer 12 Aoû 2020 - 15:56

Salut Munch !

Merci pour ton commentaire. Ce poème décrit, en effet, un état d’apaisement. Je suis heureux que tu aies pu le sentir dans le rythme et la musique des mots.

C’est très vrai ce que tu dis.

Je dirai que quelqu’un qui écrit aurait tout intérêt à ne pas considérer la reconnaissance sociale comme une finalité – mais son travail et la poursuite de son travail, oui !

lecteur1979 Jeu 13 Aoû 2020 - 10:32

J_O_M a écrit:J'ai en vain proposé un poème sur un site dédié à l'écriture que je fréquente, pourtant, depuis longtemps. Il n'a reçu aucun retour et n'a pas davantage été commenté. J’ai bon espoir qu’il trouve ici des lecteurs, tant les membres de l’ALNB se signalent par leur esprit, leur sensibilité et leur courtoisie.

Ce poème, le voici :

Épiphanie

Qu’est-ce qui éduque, maintenant, tes ténèbres,
Pour qu’un rapt t’élève jusqu’à la joie,
Dans les bras légers de l’illimité ;
Là où le proche est un miracle
Dans lequel tu rayonnes,
Et où toute créature t’est familière ?
C’est la lumière qui se penche tel qu’un dieu,
Peut-être,
Sur la douleur qui passe comme un souffle blanc.

Août 2020

Cher JOM, en tant que prof de lettres en lycée, je ne peux que te féliciter pour ton texte. Et surtout, t’encourager à poursuivre tes travaux d’écriture ! Le tout, en trouvant l’inspiration dans les volutes de tes pipes

J_O_M Jeu 13 Aoû 2020 - 12:15

lecteur1979 a écrit:
J_O_M a écrit:J'ai en vain proposé un poème sur un site dédié à l'écriture que je fréquente, pourtant, depuis longtemps. Il n'a reçu aucun retour et n'a pas davantage été commenté. J’ai bon espoir qu’il trouve ici des lecteurs, tant les membres de l’ALNB se signalent par leur esprit, leur sensibilité et leur courtoisie.

Ce poème, le voici :

Épiphanie

Qu’est-ce qui éduque, maintenant, tes ténèbres,
Pour qu’un rapt t’élève jusqu’à la joie,
Dans les bras légers de l’illimité ;
Là où le proche est un miracle
Dans lequel tu rayonnes,
Et où toute créature t’est familière ?
C’est la lumière qui se penche tel qu’un dieu,
Peut-être,
Sur la douleur qui passe comme un souffle blanc.

Août 2020

Cher JOM, en tant que prof de lettres en lycée, je ne peux que te féliciter pour ton texte. Et surtout, t’encourager à poursuivre tes travaux d’écriture ! Le tout, en trouvant l’inspiration dans les volutes de tes pipes

Merci Lecteur, pour ton appréciation et tes encouragements que je trouve d’autant plus précieux qu’ils viennent d’une personne dont le métier est d’enseigner la langue française.

Epiphanie 1689644208

J’en profite pour compléter ce que j’avais écrit plus haut à William :

La conscience d’abord malheureuse de la séparation illimitée retient et, en même temps, prépare l’avènement de l’unité première, celle qu’on trouve en retournant à la source. Être ouvert dans l’ouvert, et maintenir ce qui est séparé, tel est le juste statut sans lequel il n’y a que folie et mort.

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Cher JOM, en tant que prof de lettres en lycée, je ne peux que te féliciter pour ton texte. Et surtout, t’encourager à poursuivre tes travaux d’écriture ! Le tout, en trouvant l’inspiration dans les volutes de tes pipes

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