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Je suis retourné à Samara 19 Illustration Brase d'Anjou
5 participants
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Je suis retourné à Samara 19 Illustration Brase d'Anjou
Dimanche 2 octobre 1983
Ladies and gentlemen we are landed at Paris Charles de Gaulle airport.
Captain xxxx and his crew etc…etc…
J’ai dormi pendant le trajet.
Sortie de l’avion, arrivée dans le hall de Roissy
Qui est là ?
Oui, qui ?
Mercien !
« Salut
- Salut
-Tu as fait bon voyage
- Oui merci ; Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Tu dois passer au siège dès ton arrivée.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas. C’est tout ce qu’on m’a dit. J’ai une voiture au parking. »
Nous descendons, embarquons dans un véhicule de la société.
Direction le siège.
Un dimanche !
Je ne dis rien pendant tout le trajet.
Arrivée au parking je récupère mon sac.
A l’accueil le gars derrière le comptoir ne nous connaît pas.
Nous non plus d’ailleurs.
On ne vient pas le dimanche !
Il demande « c’est pour quoi ? »
Et là on frôle la catastrophe. J’ouvre la bouche pour dire « Fortrain. On m’a demandé de passer à mon arrivée à Paris»
Heureusement Mercien joue à Lucky lucke important.
« Mercien pour la direction Irak »
Le gars prend son téléphone. Joue du piano.
« Oui, Monsieur Mercien est là
Silence
- Non, il est avec … » et il me regarde.
J’ai eu le temps de me reprendre et je donne mon nom. Le vrai.
Le gars passe l’information à son combiné
Il raccroche et nous montre les ascenseurs.
Nous sommes déjà partis quand il dit :
« Troisième étage gauche ».
Mercien et moi on connaît. Merci.
Nous arrivons devant les bureaux du boss.
Première ligne de défense : deux bureaux
Mais aujourd’hui une seule secrétaire.
« Vous désirez ?
- On m’a demandé de passer à la direction.
Elle nous connaît.
Elle entre dans la seconde ligne de défense.
Une pièce plus petite. Sur le côté un bureau et une secrétaire. Au fond la porte capitonnée du boss.
La secrétaire de première ligne se dirige vers le bureau de la secrétaire de seconde ligne et lui parle à voix basse.
La seconde ligne actionne un interphone :
J’entends :
- Monsieur Mercien est là.
Quelques grésillements.
De la porte de la première ligne on ne comprend pas ce que répond la boîte chromée
- Non.
Nouvelle rafale de gargouillis.
- Oui Monsieur.
Elle s’avance jusqu’à la zone de première ligne de défense.
- Merci Monsieur Mercien. Ce sera tout pour vous.
Puis à moi : « suivez-moi »
Pourtant elle aussi elle me connaît.
Aussi chaleureuse que son patron !
C’est contagieux ?
Elle repart vers la porte capitonnée et presse un bouton sur le chambranle.
Un petit bzz se fait entendre. Elle ouvre la porte et j’entre.
Le boss est assis derrière son bureau.
- Entrez.
Il est temps. Je suis déjà dedans non ? Bonjour, ça l’étranglerait ? Du coup je ne dis pas un mot.
- Asseyez-vous.
Il me montre un fauteuil de visiteur devant son bureau.
Je pose mon sac et lui donne satisfaction.
Il sort mon passeport d’un tiroir et le pose devant lui.
- Vous avez votre passeport de voyage ?
Celle-là je la trouve excellente !
Pas : votre faux passeport. Pas : votre passeport de mission. Non : Votre passeport de voyage !
Je le sors de la poche de ma veste et le pose sur son bureau.
Il me passe le mien.
Je l’ouvre et le vérifie ostensiblement.
Il a un petit geste d’énervement.
Un à zéro !
Pas un mot sur la semaine écoulée.
- Voyez ma secrétaire en sortant
Et il se lève
Moi aussi.
- Au revoir Monsieur.
Il est déjà tourné vers la fenêtre de son bureau.
-Au revoir.
Franchement, le ton y est. On sent qu’il aspire à me revoir !
Je récupère mon sac et je sors. Inutile de fermer la porte. On est à Paris.
La secrétaire m’attend.
Elle me donne une enveloppe.
« Les informations sur votre hôtel pour ce soir.
Brusquement, je réalise qu’on est dimanche.
- Je suppose que la comptabilité est fermée ?
- Oui. Il vous faudra revenir demain.
- Cela vous arrive souvent d’être retenue le dimanche ?
- Quand c’est nécessaire.
- Au revoir
- Au revoir »
Ca fait du bien un accueil chaleureux à la boîte !
Mercien a disparu.
J’en fais autant.
A l’accueil je demande ou gars de m’appeler un taxi.
Je vois bien qu’il hésite à le faire. Genre ‘’Je ne suis pas à ton service mon pote’’
Puis il doit se dire ‘’Il vient de la Direction Irak. Je ne le connais pas. Va savoir qui c’est.’’
Il s’exécute.
« Il arrive tout de suite.
- Bien »
Et je le laisse à sa perplexité.
Je sais c’est mesquin.
Mais l’autre là-haut m’a vraiment fait c.… énervé.
Mais au final, heureusement qu’ils y ont pensé à me rendre mon passeport.
Direction l’hôtel.
Non ce n’est pas le George V !
Retour rue de Penthièvre.
J’arrive dans ma chambre. Je pose mon sac.
Il y a un paquet enveloppé de papier blanc sur mon lit. Un mot dessus.
‘’Tu peux garder les autres.
Jo’’
J’ouvre un coin du paquet : les vêtements que j’avais laissé à Amsterdam.
Passés au pressing. Bien rangés dans des bourses en plastique.
J’hésite. J’ai envie de leur laiser leurs costumes et tout le reste dans la chambre et de leur dire qu’ils peuvent venir les chercher si ils veulent.
C’est idiot, je sais mais quand même, j’ai eu envie.
Il va me falloir acheter un deuxième sac.
Je me pose sur le lit.
Mettre de m’ordre dans le programme.
D’abord appeler ma femme pour lui dire que je suis rentré… d’Irak.
Il faudra que je vois comment lui vendre la vérité. Sans les détails.
Cette histoire va aussi me poursuivre en famille ?
Mes problèmes domestiques réglés, je descends déjeuner dans un restaurant de la rue.
Ce n’est pas ce qu’il manque.
Petite balade digestive dans Paris. Le temps est couvert. Mais il ne pleut pas
J’ai convaincu Totoche de rester au Shippers tant que je ne suis pas en vacances.
Les champs si vous prenez votre temps, pipe au bec, ça vous fait une super après-midi.
Je dîne au restaurant de la maison d’Alsace. Je rentre à pied à l’hôtel.
Lundi 3 Octobre 1983
09.00 je suis au siège.
J’ai mis dans une enveloppe les 2 billets open
‘’A l’attention du Directeur Irak.’’
Je les dépose à l’accueil.
L’hôtesse me connais.
J’ai droit à un sourire et à un :
« Bonjour. Ça fait plaisir de vous voir. Vous êtes là pour quelques jours ?
- Hélas non. Je repars ce soir. A bientôt. Bonne journée »
On dira ce que l’on veut mais l’amabilité, le sourire, la gentillesse, c’est bien agréable.
Je me rends aux services comptables.
Je négocie mes frais de bouche et mon billet pour rentrer chez moi.
Orly – Montpellier.
Réglé.
La facture de l’hôtel à Paris.
Réglé
Ils ont tous les bons à payer
Je demande à qui je dois restituer le reliquat des fonds en dollars.
Ils sont trois au service de la comptabilité.
Personne n’a entendu parler de cet argent.
Ils me regardent d’un air bizarre.
«Je règlerai ça plus tard »
Un gars qui parle de dollars qu’ils ne connaissent pas et qui leur dit qu’il règlera ça plus tard…
Ce n’est pas le genre de discours qu’ils entendent sans réagir
Je leur dis que je verrai cela avec Jo quand elle sera rentrée et je sors avant qu’ils aient eu le temps d’en demander plus
Taxi. Hôtel.
Je demande à l’accueil où je peux acheter un sac de voyage.
Facile. Au Drugstore Publicis à l’Etoile.
Exécution.
Remplir le deuxième sac. Rendre ma clef. Demander que l’on m’appelle un taxi pour Orly.
Le taxi arrive quelques minutes après
- Orly s’il vous plaît.
Je prendrai un billet sur place pour le premier vol disponible.
Je suis officiellement en congé pour 3 semaines (1 qui me restait+ deux en prime)!!!!
Du moins c’est ce que je pense à ce moment-là…
Comptoir Air Inter.
J’ai un vol à 14.00 pour Montpellier.
J’appelle ma femme pour la prévenir.
15.30 Ma femme et ma fille m’attendent à Fréjorgues.
Je suis en congés !!!
Vous voulez que je vous raconte ce que j’ai fait pendant mes congés ?
Non ? Vous vous en fichez ?
Je comprends.
Ca vous tente une petite séance de diapo à mon retour ?
Non plus.
Je comprends. On vous a déjà fait le coup :
Moi devant l’arc de triomphe. Ma famille devant le Parthénon. Le petit dernier qui mange sa soupe. La… Ca va j’ai compris.
C’est une blague.
On fait un deal : Vous m’oubliez pendant mes congés. Je vous laisse tranquille avec eux à mon retour.
Deal ?
OK
Je vais avoir trois semaines de bonheur et de bonheurs. De plaisir et de plaisirs.
Comme tout le monde quoi.
Pourtant avec l’expérience, j’aurais dû me méfier.
On est le 3 octobre 1983.
Ce qu’on peut être naïf parfois !
Allez, bonnes vacances !
Ladies and gentlemen we are landed at Paris Charles de Gaulle airport.
Captain xxxx and his crew etc…etc…
J’ai dormi pendant le trajet.
Sortie de l’avion, arrivée dans le hall de Roissy
Qui est là ?
Oui, qui ?
Mercien !
« Salut
- Salut
-Tu as fait bon voyage
- Oui merci ; Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Tu dois passer au siège dès ton arrivée.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas. C’est tout ce qu’on m’a dit. J’ai une voiture au parking. »
Nous descendons, embarquons dans un véhicule de la société.
Direction le siège.
Un dimanche !
Je ne dis rien pendant tout le trajet.
Arrivée au parking je récupère mon sac.
A l’accueil le gars derrière le comptoir ne nous connaît pas.
Nous non plus d’ailleurs.
On ne vient pas le dimanche !
Il demande « c’est pour quoi ? »
Et là on frôle la catastrophe. J’ouvre la bouche pour dire « Fortrain. On m’a demandé de passer à mon arrivée à Paris»
Heureusement Mercien joue à Lucky lucke important.
« Mercien pour la direction Irak »
Le gars prend son téléphone. Joue du piano.
« Oui, Monsieur Mercien est là
Silence
- Non, il est avec … » et il me regarde.
J’ai eu le temps de me reprendre et je donne mon nom. Le vrai.
Le gars passe l’information à son combiné
Il raccroche et nous montre les ascenseurs.
Nous sommes déjà partis quand il dit :
« Troisième étage gauche ».
Mercien et moi on connaît. Merci.
Nous arrivons devant les bureaux du boss.
Première ligne de défense : deux bureaux
Mais aujourd’hui une seule secrétaire.
« Vous désirez ?
- On m’a demandé de passer à la direction.
Elle nous connaît.
Elle entre dans la seconde ligne de défense.
Une pièce plus petite. Sur le côté un bureau et une secrétaire. Au fond la porte capitonnée du boss.
La secrétaire de première ligne se dirige vers le bureau de la secrétaire de seconde ligne et lui parle à voix basse.
La seconde ligne actionne un interphone :
J’entends :
- Monsieur Mercien est là.
Quelques grésillements.
De la porte de la première ligne on ne comprend pas ce que répond la boîte chromée
- Non.
Nouvelle rafale de gargouillis.
- Oui Monsieur.
Elle s’avance jusqu’à la zone de première ligne de défense.
- Merci Monsieur Mercien. Ce sera tout pour vous.
Puis à moi : « suivez-moi »
Pourtant elle aussi elle me connaît.
Aussi chaleureuse que son patron !
C’est contagieux ?
Elle repart vers la porte capitonnée et presse un bouton sur le chambranle.
Un petit bzz se fait entendre. Elle ouvre la porte et j’entre.
Le boss est assis derrière son bureau.
- Entrez.
Il est temps. Je suis déjà dedans non ? Bonjour, ça l’étranglerait ? Du coup je ne dis pas un mot.
- Asseyez-vous.
Il me montre un fauteuil de visiteur devant son bureau.
Je pose mon sac et lui donne satisfaction.
Il sort mon passeport d’un tiroir et le pose devant lui.
- Vous avez votre passeport de voyage ?
Celle-là je la trouve excellente !
Pas : votre faux passeport. Pas : votre passeport de mission. Non : Votre passeport de voyage !
Je le sors de la poche de ma veste et le pose sur son bureau.
Il me passe le mien.
Je l’ouvre et le vérifie ostensiblement.
Il a un petit geste d’énervement.
Un à zéro !
Pas un mot sur la semaine écoulée.
- Voyez ma secrétaire en sortant
Et il se lève
Moi aussi.
- Au revoir Monsieur.
Il est déjà tourné vers la fenêtre de son bureau.
-Au revoir.
Franchement, le ton y est. On sent qu’il aspire à me revoir !
Je récupère mon sac et je sors. Inutile de fermer la porte. On est à Paris.
La secrétaire m’attend.
Elle me donne une enveloppe.
« Les informations sur votre hôtel pour ce soir.
Brusquement, je réalise qu’on est dimanche.
- Je suppose que la comptabilité est fermée ?
- Oui. Il vous faudra revenir demain.
- Cela vous arrive souvent d’être retenue le dimanche ?
- Quand c’est nécessaire.
- Au revoir
- Au revoir »
Ca fait du bien un accueil chaleureux à la boîte !
Mercien a disparu.
J’en fais autant.
A l’accueil je demande ou gars de m’appeler un taxi.
Je vois bien qu’il hésite à le faire. Genre ‘’Je ne suis pas à ton service mon pote’’
Puis il doit se dire ‘’Il vient de la Direction Irak. Je ne le connais pas. Va savoir qui c’est.’’
Il s’exécute.
« Il arrive tout de suite.
- Bien »
Et je le laisse à sa perplexité.
Je sais c’est mesquin.
Mais l’autre là-haut m’a vraiment fait c.… énervé.
Mais au final, heureusement qu’ils y ont pensé à me rendre mon passeport.
Direction l’hôtel.
Non ce n’est pas le George V !
Retour rue de Penthièvre.
J’arrive dans ma chambre. Je pose mon sac.
Il y a un paquet enveloppé de papier blanc sur mon lit. Un mot dessus.
‘’Tu peux garder les autres.
Jo’’
J’ouvre un coin du paquet : les vêtements que j’avais laissé à Amsterdam.
Passés au pressing. Bien rangés dans des bourses en plastique.
J’hésite. J’ai envie de leur laiser leurs costumes et tout le reste dans la chambre et de leur dire qu’ils peuvent venir les chercher si ils veulent.
C’est idiot, je sais mais quand même, j’ai eu envie.
Il va me falloir acheter un deuxième sac.
Je me pose sur le lit.
Mettre de m’ordre dans le programme.
D’abord appeler ma femme pour lui dire que je suis rentré… d’Irak.
Il faudra que je vois comment lui vendre la vérité. Sans les détails.
Cette histoire va aussi me poursuivre en famille ?
Mes problèmes domestiques réglés, je descends déjeuner dans un restaurant de la rue.
Ce n’est pas ce qu’il manque.
Petite balade digestive dans Paris. Le temps est couvert. Mais il ne pleut pas
J’ai convaincu Totoche de rester au Shippers tant que je ne suis pas en vacances.
Les champs si vous prenez votre temps, pipe au bec, ça vous fait une super après-midi.
Je dîne au restaurant de la maison d’Alsace. Je rentre à pied à l’hôtel.
Lundi 3 Octobre 1983
09.00 je suis au siège.
J’ai mis dans une enveloppe les 2 billets open
‘’A l’attention du Directeur Irak.’’
Je les dépose à l’accueil.
L’hôtesse me connais.
J’ai droit à un sourire et à un :
« Bonjour. Ça fait plaisir de vous voir. Vous êtes là pour quelques jours ?
- Hélas non. Je repars ce soir. A bientôt. Bonne journée »
On dira ce que l’on veut mais l’amabilité, le sourire, la gentillesse, c’est bien agréable.
Je me rends aux services comptables.
Je négocie mes frais de bouche et mon billet pour rentrer chez moi.
Orly – Montpellier.
Réglé.
La facture de l’hôtel à Paris.
Réglé
Ils ont tous les bons à payer
Je demande à qui je dois restituer le reliquat des fonds en dollars.
Ils sont trois au service de la comptabilité.
Personne n’a entendu parler de cet argent.
Ils me regardent d’un air bizarre.
«Je règlerai ça plus tard »
Un gars qui parle de dollars qu’ils ne connaissent pas et qui leur dit qu’il règlera ça plus tard…
Ce n’est pas le genre de discours qu’ils entendent sans réagir
Je leur dis que je verrai cela avec Jo quand elle sera rentrée et je sors avant qu’ils aient eu le temps d’en demander plus
Taxi. Hôtel.
Je demande à l’accueil où je peux acheter un sac de voyage.
Facile. Au Drugstore Publicis à l’Etoile.
Exécution.
Remplir le deuxième sac. Rendre ma clef. Demander que l’on m’appelle un taxi pour Orly.
Le taxi arrive quelques minutes après
- Orly s’il vous plaît.
Je prendrai un billet sur place pour le premier vol disponible.
Je suis officiellement en congé pour 3 semaines (1 qui me restait+ deux en prime)!!!!
Du moins c’est ce que je pense à ce moment-là…
Comptoir Air Inter.
J’ai un vol à 14.00 pour Montpellier.
J’appelle ma femme pour la prévenir.
15.30 Ma femme et ma fille m’attendent à Fréjorgues.
Je suis en congés !!!
Vous voulez que je vous raconte ce que j’ai fait pendant mes congés ?
Non ? Vous vous en fichez ?
Je comprends.
Ca vous tente une petite séance de diapo à mon retour ?
Non plus.
Je comprends. On vous a déjà fait le coup :
Moi devant l’arc de triomphe. Ma famille devant le Parthénon. Le petit dernier qui mange sa soupe. La… Ca va j’ai compris.
C’est une blague.
On fait un deal : Vous m’oubliez pendant mes congés. Je vous laisse tranquille avec eux à mon retour.
Deal ?
OK
Je vais avoir trois semaines de bonheur et de bonheurs. De plaisir et de plaisirs.
Comme tout le monde quoi.
Pourtant avec l’expérience, j’aurais dû me méfier.
On est le 3 octobre 1983.
Ce qu’on peut être naïf parfois !
Allez, bonnes vacances !
Dernière édition par william1941 le Mar 8 Sep 2020 - 15:42, édité 1 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6713
Date d'inscription : 03/04/2020
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Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Je suis retourné à Samara 19 Illustration Brase d'Anjou
Toujours aussi captivant, vivement la suite.
____________________________________________________________________________________________________________________________
Arnaud
Pétuneur Amateur
Arnaud57- Nouvelle tête
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Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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Localisation : Campagne angevine à l'ouest d'Angers
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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Localisation : Campagne angevine à l'ouest d'Angers
Re: Je suis retourné à Samara 19 Illustration Brase d'Anjou
Petite question: Tu avais tout noté dans un calepin lors de ce «périple» ?
Invité- Invité
Re: Je suis retourné à Samara 19 Illustration Brase d'Anjou
____________________________________________________________________________________________________________________________
Ric le Gaumais- Tête connue
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Localisation : La Gaume (Lorraine belge)
Re: Je suis retourné à Samara 19 Illustration Brase d'Anjou
Brase d'Anjou a écrit:
Merci pour ces photos Brase.
Un point de détail: à l'époque seuls les vols AF utilisaient Roissy II.
Les compagnies internationales et donc les vols internationaux utilisaient exclusivement Roissy I
PAA trafiquait donc à partir de Roissy I.
Pour la petite histoire, pour les vols sur les USA les sociétés utilisaient beaucoup PAA plutôt qu'AF car les iiaisons intérieures étaient plus faciles et moins coûteuses quand le vol d'origine était un PAA
Merci encore pour toutes ces images.
Images archives INA
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6713
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Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Je suis retourné à Samara 19 Illustration Brase d'Anjou
A l'époque l'agenda électronique n'était pas un appareil courant. On utilisait des filofax. Et oui j’en ai gardé pas mal (souvenir, souvenir…)Jura a écrit:Petite question: Tu avais tout noté dans un calepin lors de ce «périple» ?
Certaines données sont très incomplètes car il y avait aussi les secrétaires qui se chargeaient de noter les rendez-vous, mais il m'a été assez facile de retrouver les traces par exemple des vols. Le plus compliqué, et c'est ce qui m'a demandé le plus de temps et de travail ce fut de délocaliser (déjà) certains évènements. Les date sont globalement bonnes. Ça devenait trop compliqué de tout changer. Je ne suis pas un écrivain. Je me suis juste amusé à raconter une véritable histoire qui m'est arrivée tout en évitant de donner des informations permettant de retrouver des personnes ou des sociétés. Le Country club d'Indianapolis par exemple est réel comme lieu. L'hôtel parisien n'était pas rue de Penthièvre. Mais cela n'est pas (je crois) bien important pour l'histoire
Le personnage de Rolite a vraiment existé, mais il est mort depuis pas mal d’années. Pour le reste, j'ai juste remis en ordre les évènements tels que ma mémoire me les a rappelés. Il peut y avoir quelques erreur. Ma mémoire, comme toutes les vieilles dames, a ses coquetteries Ii me restait à rendre opaque la lisibilité du nom de la société et du boss. On ne sait jamais. Désolé, contrairement à Jaufré et Ric qui ont une imagination fantastique et inventent de toutes pièces des histoires formidables, je ne sais que mettre par écrit des faits réels. En modifiant simplement ce qui pourrait permettre de reconnaître et/ou de porter tort à telle société, personne, ou action relevant effectivement du secret défense. Sauf quand les évènements sont depuis devenus publics et l'implication des autorités françaises reconnue.
J'espère simplement vous avoir un peu distraits.
Merci de t'etre intéressé à ma petite narration.
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6713
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Je suis retourné à Samara 19 Illustration Brase d'Anjou
merci William
j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ton récit ,mais je présume que la fin n'est pas encore là car ta conclusion
au paragraphe 19 m'interpelle
Pourtant avec l’expérience, j’aurais dû me méfier.
On est le 3 octobre 1983.
Ce qu’on peut être naïf parfois !
Allez, bonnes vacances !
j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ton récit ,mais je présume que la fin n'est pas encore là car ta conclusion
au paragraphe 19 m'interpelle
Pourtant avec l’expérience, j’aurais dû me méfier.
On est le 3 octobre 1983.
Ce qu’on peut être naïf parfois !
Allez, bonnes vacances !
____________________________________________________________________________________________________________________________
C'est
parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son, que tant de
gens paraissent brillants avant d'avoir l'air cons !
loulou- Villageois
- Messages : 800
Date d'inscription : 31/12/2019
Age : 75
Localisation : normandie
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