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la guerre du golfe 4 Illustration Brase d'Anjou
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la guerre du golfe 4 Illustration Brase d'Anjou
- Mon cher ami je ne sais pas où nous allons trouver une banque ouverte un jeudi après-midi. »
Manifestement Desclaux ne comprend pas.
Notre cher consul explique :
« Le week end en Arabie c’est jeudi vendredi. Les banques ferment le jeudi à midi et ne rouvre que le samedi matin. Le change est libre en Arabie. Mais les commerces ne connaissent que le rial.
Ou le dollar.
Il a une parité fixe avec le rial et ils peuvent calculer les prix en dollars sans risquer de perdre de l’argent»
Le cher Alain est désemparé.
Bien sûr il est exclu de faire appel aux changeurs du souk.
Je comprends qu’on l’a envoyé ici sans autre connaissance du terrain que son anglais de salon.
Le consul me regarde avec insistance.
Il finit par dire : « Il y aurait bien une solution….
Et il continue à me regarder.
Je ne dis rien.
Il aurait pu obtenir des fonds depuis la paierie de Riyadh via une mise à disposition dans une banque à Djeddah… en semaine. Si on l’avait avisé !
« Vous disposez de fonds pour les achats de votre société. Est-ce que vous ne pourriez pas avancer les fonds et les récupérer samedi en changeant à la banque la contrepartie en francs ? »
Je suis pris au piège. Le consul sait pertinemment qu’ici les achats se paient cash, en liquide.
Seuls quelques fournisseurs acceptent les chèques de clients qu’ils connaissent personnellement.
C’est le cas en ce qui me concerne pour certains d’entre-eux.
Mais les fournisseurs concernés n’ont pas grand-chose à voir avec les demandes du lieutenant.
Il me faudrait donc puiser dans mes fonds de fonctionnement (importants, et le Consul le sait bien) pour dépanner l’armée française !
« D’accord. »
Le lieutenant ressemble à un homme à qui on a ôté un camion du dessus de la poitrine.
« Je vous remercie de votre aide. Sans cela je n’aurai rien pu faire d’ici lundi. Euh… je veux dire samedi »
Voilà ! Ça vient.
Je regarde ma montre.
14.50
« Je vais aller jusqu’à mon bureau récupérer les fonds. Ce n’est pas loin.
Je reviens vous chercher pour acheter les caméras et les ordinateurs. »
Arrivé à mon bureau je prends deux cent mille rials dans le coffre et me prépare à retourner au consulat.
Je réalise que si nous trouvons tout, cela ne rentrera pas dans ma voiture. Et il est hors de question que les P4 nous accompagnent.
Je laisse ma voiture au bureau, prends une fourgonnette de la société et retourne au consulat.
L’achat des caméras et des ordinateurs est plus compliqué que ne le pensait le lieutenant.
Il faut faire plusieurs magasins pour acheter l’ensemble.
Dans l’un d’eux le vendeur nous propose des adhésifs de clavier français à coller sur les touches des ordinateurs.
Il en a d'ailleurs dans plusieurs autres langues!
Le lieutenant est emballé.
Nous achetons tout le stock en français. Une dizaine de sachets
Les compétences du commissaire en matière d’informatique sont… légères. En caméra vidéo… inexistantes.
Nous prenons donc chaque fois ce que le commerçant nous présente comme le top du top.
Le plus cher.
Trois fournisseurs pour réunir les quinze chevalets et les blocs paper board.
Nous les dévalisons aussi en feutres.
L’heure avance et le lieutenant doit retourner à Yanbu. 350km.
Il admet qu’on pourra difficilement faire plus.
Je lui dis que dès samedi je m’occuperai de la suite. Nous retournons au consulat.
Avec l'aide des chauffeurs, tous les achats sont transférés de la fourgonnette dans les deux P4.
Pas facile. Mais on arrive à tout caser.
Le consul vient s’assurer que tout va bien. Me remercie chaleureusement.
Les problèmes de fonds se règleront samedi.
J’ai quand même pris soin de faire établir toutes les factures en double pour avoir des copies à mettre dans le coffre.
Le commissaire est ravi d’apposer son cachet portable et sa signature sur chacune d’elle.
Les deux P4 prennent le chemin de Yanbu.
Le consul rentre dans la résidence.
Je retourne au bureau, laisse la fourgonnette et reprend ma voiture pour rentrer chez moi.
Voilà une journée bien remplie.
Ahwa m’a préparé un repas à réchauffer.
Je m’affale dans mon fauteuil et pense à tout ce qu’il se passe.
Me voilà passé service d’intendance pour l’armée française en Arabie !
Après tout cela ne me demande pas de gros efforts.
Et manifestement il n’y a aucun ‘’Service’’ derrière.
Juste un jeune commissaire-lieutenant qu’on a envoyé se démer…er sans lui donner la moindre informations utile.
Je mange rapidement, je bourre Totoche, contente de me retrouver
Télé.
Au lit.
Manifestement Desclaux ne comprend pas.
Notre cher consul explique :
« Le week end en Arabie c’est jeudi vendredi. Les banques ferment le jeudi à midi et ne rouvre que le samedi matin. Le change est libre en Arabie. Mais les commerces ne connaissent que le rial.
Ou le dollar.
Il a une parité fixe avec le rial et ils peuvent calculer les prix en dollars sans risquer de perdre de l’argent»
Le cher Alain est désemparé.
Bien sûr il est exclu de faire appel aux changeurs du souk.
Je comprends qu’on l’a envoyé ici sans autre connaissance du terrain que son anglais de salon.
Le consul me regarde avec insistance.
Il finit par dire : « Il y aurait bien une solution….
Et il continue à me regarder.
Je ne dis rien.
Il aurait pu obtenir des fonds depuis la paierie de Riyadh via une mise à disposition dans une banque à Djeddah… en semaine. Si on l’avait avisé !
« Vous disposez de fonds pour les achats de votre société. Est-ce que vous ne pourriez pas avancer les fonds et les récupérer samedi en changeant à la banque la contrepartie en francs ? »
Je suis pris au piège. Le consul sait pertinemment qu’ici les achats se paient cash, en liquide.
Seuls quelques fournisseurs acceptent les chèques de clients qu’ils connaissent personnellement.
C’est le cas en ce qui me concerne pour certains d’entre-eux.
Mais les fournisseurs concernés n’ont pas grand-chose à voir avec les demandes du lieutenant.
Il me faudrait donc puiser dans mes fonds de fonctionnement (importants, et le Consul le sait bien) pour dépanner l’armée française !
« D’accord. »
Le lieutenant ressemble à un homme à qui on a ôté un camion du dessus de la poitrine.
« Je vous remercie de votre aide. Sans cela je n’aurai rien pu faire d’ici lundi. Euh… je veux dire samedi »
Voilà ! Ça vient.
Je regarde ma montre.
14.50
« Je vais aller jusqu’à mon bureau récupérer les fonds. Ce n’est pas loin.
Je reviens vous chercher pour acheter les caméras et les ordinateurs. »
Arrivé à mon bureau je prends deux cent mille rials dans le coffre et me prépare à retourner au consulat.
Je réalise que si nous trouvons tout, cela ne rentrera pas dans ma voiture. Et il est hors de question que les P4 nous accompagnent.
Je laisse ma voiture au bureau, prends une fourgonnette de la société et retourne au consulat.
L’achat des caméras et des ordinateurs est plus compliqué que ne le pensait le lieutenant.
Il faut faire plusieurs magasins pour acheter l’ensemble.
Dans l’un d’eux le vendeur nous propose des adhésifs de clavier français à coller sur les touches des ordinateurs.
Il en a d'ailleurs dans plusieurs autres langues!
Le lieutenant est emballé.
Nous achetons tout le stock en français. Une dizaine de sachets
Les compétences du commissaire en matière d’informatique sont… légères. En caméra vidéo… inexistantes.
Nous prenons donc chaque fois ce que le commerçant nous présente comme le top du top.
Le plus cher.
Trois fournisseurs pour réunir les quinze chevalets et les blocs paper board.
Nous les dévalisons aussi en feutres.
L’heure avance et le lieutenant doit retourner à Yanbu. 350km.
Il admet qu’on pourra difficilement faire plus.
Je lui dis que dès samedi je m’occuperai de la suite. Nous retournons au consulat.
Avec l'aide des chauffeurs, tous les achats sont transférés de la fourgonnette dans les deux P4.
Pas facile. Mais on arrive à tout caser.
Le consul vient s’assurer que tout va bien. Me remercie chaleureusement.
Les problèmes de fonds se règleront samedi.
J’ai quand même pris soin de faire établir toutes les factures en double pour avoir des copies à mettre dans le coffre.
Le commissaire est ravi d’apposer son cachet portable et sa signature sur chacune d’elle.
Les deux P4 prennent le chemin de Yanbu.
Le consul rentre dans la résidence.
Je retourne au bureau, laisse la fourgonnette et reprend ma voiture pour rentrer chez moi.
Voilà une journée bien remplie.
Ahwa m’a préparé un repas à réchauffer.
Je m’affale dans mon fauteuil et pense à tout ce qu’il se passe.
Me voilà passé service d’intendance pour l’armée française en Arabie !
Après tout cela ne me demande pas de gros efforts.
Et manifestement il n’y a aucun ‘’Service’’ derrière.
Juste un jeune commissaire-lieutenant qu’on a envoyé se démer…er sans lui donner la moindre informations utile.
Je mange rapidement, je bourre Totoche, contente de me retrouver
Télé.
Au lit.
Dernière édition par william1941 le Dim 11 Oct 2020 - 15:35, édité 1 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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Re: la guerre du golfe 4 Illustration Brase d'Anjou
william1941- Poète, barde, troubadour...
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