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Fin del'histoire 4
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Fin del'histoire 4
Au bureau je suis le premier sur place.
Je me mets au travail.
Paul et Sam arrivent ensemble à neuf heures
« Bonjour patron.
Vous êtes arrivé depuis longtemps,
- Pas tellement. »
On se met au travail.
Sam vérifie les déplacements en cours et le programme de la journée.
Paul me met au courant de son programme de prospection.
Il faut dégager deux motos pour des démonstrations à des clients potentiels.
Bref, le travail habituel.
Onze heures et demie, mon cellulaire sonne.
« Vous devriez appeler le numéro de la carte de visite.
C’est important. »
Je reconnais la voix. C’est celle de mon rendez-vous d’hier. Monsieur ‘’Gracieux’’.
« Important pour qui ?
Je n’ai pas que ça à faire. Il se trouve que j’ai aussi une entreprise à faire tourner.
J’appellerai dès que j’aurai un moment.
- J’insiste, rappelez dès cet après-midi. Il y va de votre sécurité.
- Qui êtes-vous ?»
Et il raccroche. Toujours le numéro masqué.
Je reste immobile, le téléphone à la main.
« Ça va patron ? »
C’est Sam qui est à côté de moi avec un listing et qui est surpris par mon attitude.
Je le rassure et nous étudions le listing des courses pour affecter les motos de l’après-midi.
Midi. Paul est en extérieur et ne rentrera pas avant seize heures.
Je propose à Sam de venir déjeuner au taxi jaune.
En entrant, je demande au patron si personne n’est revenu me demander.
Il dit que non, mais qu’il a vu le gars d’hier soir passer plusieurs fois dans la rue dans la
matinée.
« Il avait un chapeau ?
- Non, pourquoi ?
- Simple curiosité. Merci de l’info en tout cas.
- Si je le revois je vous tiendrai au courant »
Et lui aussi me regarde avec un trait de curiosité dans les yeux.
Nous passons à table avec Sam.
Tout en parlant travail, j’essaie de savoir s’il n’a rien remarqué de particulier.
Quelqu’un m’a-t-il demandé au bureau ou au téléphone ?
Non.
Et il me dit :
« Quelque chose ne va pas patron.
- Non, rien d’important. Un petit problème personnel »
Il a entendu ma conversation avec le patron du restaurant.
Et Sam n’est pas idiot.
Alors j’ajoute :
« Il y a un truc qui se passe et je ne comprends pas ce que c’est.
- Si je peux aider n’hésitez pas.
- Merci Sam. pour l’heure pas de souci. Si j’ai besoin, je n’hésiterai pas »
Et je relance la discussion sur les problèmes de travail.
Quatorze heures trente. Sam est remonté au bureau.
Je demande un autre café et je sors Totoche.
J’ai besoin de réfléchir.
Le patron s’approche de moi :
« Votre bonhomme vient de passer. Il a regardé dans le restaurant et a enfilé le passage des Gravilliers.
Je me lève et me précipite dans la rue.
Arrivé au coin du passage, je vois un homme avec un chapeau mou tourner rapidement à gauche au bout du passage.
Inutile de continuer. Il a pu prendre plusieurs direction dans les petites rues qui débouchent sur celle des Gravilliers.
Lorsque je reviens le patron intrigué me demande :
« Quelqu’un vous suit ?
- Apparemment oui.
J’ai déjà vu ce gars avec son chapeau derrière moi
- Quel chapeau ? Il n’a pas de chapeau.
- Vous êtes sûr ?
- Oui, celui dont vous parlez, n’est pas passé devant le restaurant.
Il était sur l’autre trottoir et il a tourné directement dans le passage.
Vous voulez qu’on appelle la police ?
- Inutile, je ne vois pas ce que je pourrais leur dire.»
Je me rends au comptoir pour payer. On ne paie pas à table au taxi bleu.
Je sors et le patron me suit du regard. Intrigué.
Je retourne au bureau pipe au bec, traverse le petit salon ou l’on reçoit les clients, traverse sans un mot le domaine de Sam et Paul, (qui n’est pas encore revenu), ouvre la porte et descend la marche qui conduit à mon bureau.
Je m’asseois dans mon fauteuil, ferme les yeux, et tout en tirant sur Totoche, je réfléchis à ce qui vient de se passer.
Apparemment le chapeau mou suivait celui sans chapeau…qui me cherchait. Ou qui me suivait.
Vous suivez ?
Mais alors, rue de la Moselle le chapeau mou suivait qui ?
Moi, ou quelqu’un qui me suivait et que je n’ai pas vu ?
Je suis perdu.
Et à vrai dire la remarque du porte flingue de de Lavière ’’il y va de votre sécurité’’, commence à me chagriner.
Je ne vois pas qui peut menacer ma sécurité.
J’ai beau réfléchir, je ne trouve pas.
En désespoir de cause je décide d’appeler le numéro que de Lavière m’a fait tenir.
Pour savoir qui va me répondre, je masque mon numéro sur le téléphone et je compose celui qui figure sur la carte de visite.
Je me mets au travail.
Paul et Sam arrivent ensemble à neuf heures
« Bonjour patron.
Vous êtes arrivé depuis longtemps,
- Pas tellement. »
On se met au travail.
Sam vérifie les déplacements en cours et le programme de la journée.
Paul me met au courant de son programme de prospection.
Il faut dégager deux motos pour des démonstrations à des clients potentiels.
Bref, le travail habituel.
Onze heures et demie, mon cellulaire sonne.
« Vous devriez appeler le numéro de la carte de visite.
C’est important. »
Je reconnais la voix. C’est celle de mon rendez-vous d’hier. Monsieur ‘’Gracieux’’.
« Important pour qui ?
Je n’ai pas que ça à faire. Il se trouve que j’ai aussi une entreprise à faire tourner.
J’appellerai dès que j’aurai un moment.
- J’insiste, rappelez dès cet après-midi. Il y va de votre sécurité.
- Qui êtes-vous ?»
Et il raccroche. Toujours le numéro masqué.
Je reste immobile, le téléphone à la main.
« Ça va patron ? »
C’est Sam qui est à côté de moi avec un listing et qui est surpris par mon attitude.
Je le rassure et nous étudions le listing des courses pour affecter les motos de l’après-midi.
Midi. Paul est en extérieur et ne rentrera pas avant seize heures.
Je propose à Sam de venir déjeuner au taxi jaune.
En entrant, je demande au patron si personne n’est revenu me demander.
Il dit que non, mais qu’il a vu le gars d’hier soir passer plusieurs fois dans la rue dans la
matinée.
« Il avait un chapeau ?
- Non, pourquoi ?
- Simple curiosité. Merci de l’info en tout cas.
- Si je le revois je vous tiendrai au courant »
Et lui aussi me regarde avec un trait de curiosité dans les yeux.
Nous passons à table avec Sam.
Tout en parlant travail, j’essaie de savoir s’il n’a rien remarqué de particulier.
Quelqu’un m’a-t-il demandé au bureau ou au téléphone ?
Non.
Et il me dit :
« Quelque chose ne va pas patron.
- Non, rien d’important. Un petit problème personnel »
Il a entendu ma conversation avec le patron du restaurant.
Et Sam n’est pas idiot.
Alors j’ajoute :
« Il y a un truc qui se passe et je ne comprends pas ce que c’est.
- Si je peux aider n’hésitez pas.
- Merci Sam. pour l’heure pas de souci. Si j’ai besoin, je n’hésiterai pas »
Et je relance la discussion sur les problèmes de travail.
Quatorze heures trente. Sam est remonté au bureau.
Je demande un autre café et je sors Totoche.
J’ai besoin de réfléchir.
Le patron s’approche de moi :
« Votre bonhomme vient de passer. Il a regardé dans le restaurant et a enfilé le passage des Gravilliers.
Je me lève et me précipite dans la rue.
Arrivé au coin du passage, je vois un homme avec un chapeau mou tourner rapidement à gauche au bout du passage.
Inutile de continuer. Il a pu prendre plusieurs direction dans les petites rues qui débouchent sur celle des Gravilliers.
Lorsque je reviens le patron intrigué me demande :
« Quelqu’un vous suit ?
- Apparemment oui.
J’ai déjà vu ce gars avec son chapeau derrière moi
- Quel chapeau ? Il n’a pas de chapeau.
- Vous êtes sûr ?
- Oui, celui dont vous parlez, n’est pas passé devant le restaurant.
Il était sur l’autre trottoir et il a tourné directement dans le passage.
Vous voulez qu’on appelle la police ?
- Inutile, je ne vois pas ce que je pourrais leur dire.»
Je me rends au comptoir pour payer. On ne paie pas à table au taxi bleu.
Je sors et le patron me suit du regard. Intrigué.
Je retourne au bureau pipe au bec, traverse le petit salon ou l’on reçoit les clients, traverse sans un mot le domaine de Sam et Paul, (qui n’est pas encore revenu), ouvre la porte et descend la marche qui conduit à mon bureau.
Je m’asseois dans mon fauteuil, ferme les yeux, et tout en tirant sur Totoche, je réfléchis à ce qui vient de se passer.
Apparemment le chapeau mou suivait celui sans chapeau…qui me cherchait. Ou qui me suivait.
Vous suivez ?
Mais alors, rue de la Moselle le chapeau mou suivait qui ?
Moi, ou quelqu’un qui me suivait et que je n’ai pas vu ?
Je suis perdu.
Et à vrai dire la remarque du porte flingue de de Lavière ’’il y va de votre sécurité’’, commence à me chagriner.
Je ne vois pas qui peut menacer ma sécurité.
J’ai beau réfléchir, je ne trouve pas.
En désespoir de cause je décide d’appeler le numéro que de Lavière m’a fait tenir.
Pour savoir qui va me répondre, je masque mon numéro sur le téléphone et je compose celui qui figure sur la carte de visite.
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6713
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Fin del'histoire 4
Vivement la suite, et merci pour cette histoire
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Arnaud
Pétuneur Amateur
Arnaud57- Nouvelle tête
- Messages : 138
Date d'inscription : 18/08/2018
Age : 52
Localisation : Thionville
Re: Fin del'histoire 4
Je te lis William, mais trop de boulot pour illustrer
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
- Messages : 6016
Date d'inscription : 22/05/2020
Age : 59
Localisation : Campagne angevine à l'ouest d'Angers
Re: Fin del'histoire 4
Brase,Brase d'Anjou a écrit:Je te lis William, mais trop de boulot pour illustrer
Merci de toutes tes illustrations. Et de ton petit clin d'oeil.
Bon courage pour le boulot et Haut la pipe!
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6713
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
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