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Tiens voilà du boudin! 15 Illustration Brase d'Anjou
3 participants
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Tiens voilà du boudin! 15 Illustration Brase d'Anjou
Capion. Accueil
« Vous devez avoir une table réservée au nom de Lannié.
Le maître d’hôtel s’approche.
« Par ici Monsieur, vos convives sont déjà arrivés. »
Il conduit Jansomme à une table ronde au fond de la salle où se trouvent deux jeunes femmes. Ravissantes.
Jansomme est un peu surpris.
Il n’attendait pas deux personnes.
Elles se lèvent.
« Le voilà! »
Elles l’embrassent comme du bon pain. Un ami de longue date qu’elles revoient avec plaisir.
A voix basse pendant les embrassades
« Louise
- Emilie
- Henri »
Ils commandent leur repas.
Sa voisine de gauche se penche vers son sac à main posé près de ses pieds et l’ouvre.
Elle y prend un paquet de kleenex, laisse le sac ouvert et s’essuie le nez
Jansomme pousse discrètement le sac en papier vers sa voisine.
Qui se penche à nouveau, remet le paquet de kleenex dans le sac à main et range la bourse près de sa jambe.
Ils échangent des banalités chaque fois qu’un garçon apporte des plats ou passe à proximité.
Mais dès qu’ils sont hors d’atteinte d’oreilles indiscrètes les propos changent.
« Avez-vous des informations à communiquer ?
- Rien de précis. Nous venons à peine de commencer.
Ces objets étaient dans le four à micro-ondes de la ferme.
Un habitant de Saint André de Vézines est venu à la ferme ce matin.
Chanlier lui avait laissé une clef de la ferme en lui disant de nous la passer s’il n’était pas là.
Il lui aurait dit qu’il nous préviendrait. Or il ne l’a pas fait.
Tout cela est bizarre.
Lannié est en train de filer le gars. Un certain Jean Rouvier. Voir si on a quelque chose sur lui.
C’est tout pour le moment »
Louise arrête son téléphone.
Jansomme regarde la salle autour de lui.
Près de la marche de l’entrée de la salle une table avec huit convives.
Il la regarde distraitement.
Six sous-officiers de la légion et deux civils.
Tout en discutant avec les deux femmes il regarde cette table à la dérobée.
Les légionnaires regardent à maintes reprises de leur côté.
Il faut dire que Louise et Emilie sont de jolis brins de femmes.
Les deux civils semblent les ignorer.
L’un d’eux se lève et va vers les toilettes en sortant sont téléphone.
Lorsqu’il revient il parle à l’un des légionnaires.
Jansomme sort son téléphone et le porte à l’oreille.
Il semble téléphoner. Se lève en disant clairement « Excusez-moi » et se dirige vers la porte avec le téléphone collé à l’oreille.
Arrivé dehors, il regarde derrière lui. Il appelle Sautry.
« Il y a du nouveau. Je t’expliquerai.
Je ferai sonner ton cellulaire 10 minutes avant mon départ. Trois fois. Ne décroche pas
Tu t’arrêtes à la Roujarie. Ouvre l’œil, il se peut que toi-même tu aies une remorque. »
Il revient deux minutes plus tard. Retourne s’asseoir en disant à nouveau « Excusez-moi ».
Le repas se poursuit.
«J’ai filmé la table des légionnaires. Je suis sûr d’avoir déjà vu l’un des deux civils et un des légionnaires.
Je ne suis pas sûr mais je crois que le civil m’a reconnu.
J’enverrai la vidéo au patron en crypté. Prévenez-le».
Le café arrive.
Jansomme prend son téléphone. Appelle Sautry. Laisse sonner trois fois. Secoue la tête. Raccroche et remet son téléphone dans la poche intérieure de sa veste
Ils reprennent une discussion anodine à propos du viaduc.
Dix minutes après ils se lèvent.
Emilie se dirige vers la caisse. Louise et Jansomme sortent devant.
Il n’y a personne dans la rue Almeras.
« - Vous êtes venues comment?
- GLAM. Il est sur le tarmac de Rodez. On avait des voitures louées qui nous attendaient.
Emilie les rejoint.
Leurs voitures sont sur l’avenue Jean Jaurès
Jansomme les accompagne pour la galerie et par précaution.
Ils s‘embrassent à nouveau pour le cas où…
Jansomme leur murmure: « Ne partez pas ensemble
- Vous croyez? susurre Louise avec un sourire ironique.
Ça tombe bien! On n’est pas venues ensemble ! Le hasard, sans doute. Ou le métier…
- Excusez-moi, articule un Jansomme mortifié »
Il va rejoindre sa voiture.
« Vous devez avoir une table réservée au nom de Lannié.
Le maître d’hôtel s’approche.
« Par ici Monsieur, vos convives sont déjà arrivés. »
Il conduit Jansomme à une table ronde au fond de la salle où se trouvent deux jeunes femmes. Ravissantes.
Jansomme est un peu surpris.
Il n’attendait pas deux personnes.
Elles se lèvent.
« Le voilà! »
Elles l’embrassent comme du bon pain. Un ami de longue date qu’elles revoient avec plaisir.
A voix basse pendant les embrassades
« Louise
- Emilie
- Henri »
Ils commandent leur repas.
Sa voisine de gauche se penche vers son sac à main posé près de ses pieds et l’ouvre.
Elle y prend un paquet de kleenex, laisse le sac ouvert et s’essuie le nez
Jansomme pousse discrètement le sac en papier vers sa voisine.
Qui se penche à nouveau, remet le paquet de kleenex dans le sac à main et range la bourse près de sa jambe.
Ils échangent des banalités chaque fois qu’un garçon apporte des plats ou passe à proximité.
Mais dès qu’ils sont hors d’atteinte d’oreilles indiscrètes les propos changent.
« Avez-vous des informations à communiquer ?
- Rien de précis. Nous venons à peine de commencer.
Ces objets étaient dans le four à micro-ondes de la ferme.
Un habitant de Saint André de Vézines est venu à la ferme ce matin.
Chanlier lui avait laissé une clef de la ferme en lui disant de nous la passer s’il n’était pas là.
Il lui aurait dit qu’il nous préviendrait. Or il ne l’a pas fait.
Tout cela est bizarre.
Lannié est en train de filer le gars. Un certain Jean Rouvier. Voir si on a quelque chose sur lui.
C’est tout pour le moment »
Louise arrête son téléphone.
Jansomme regarde la salle autour de lui.
Près de la marche de l’entrée de la salle une table avec huit convives.
Il la regarde distraitement.
Six sous-officiers de la légion et deux civils.
Tout en discutant avec les deux femmes il regarde cette table à la dérobée.
Les légionnaires regardent à maintes reprises de leur côté.
Il faut dire que Louise et Emilie sont de jolis brins de femmes.
Les deux civils semblent les ignorer.
L’un d’eux se lève et va vers les toilettes en sortant sont téléphone.
Lorsqu’il revient il parle à l’un des légionnaires.
Jansomme sort son téléphone et le porte à l’oreille.
Il semble téléphoner. Se lève en disant clairement « Excusez-moi » et se dirige vers la porte avec le téléphone collé à l’oreille.
Arrivé dehors, il regarde derrière lui. Il appelle Sautry.
« Il y a du nouveau. Je t’expliquerai.
Je ferai sonner ton cellulaire 10 minutes avant mon départ. Trois fois. Ne décroche pas
Tu t’arrêtes à la Roujarie. Ouvre l’œil, il se peut que toi-même tu aies une remorque. »
Il revient deux minutes plus tard. Retourne s’asseoir en disant à nouveau « Excusez-moi ».
Le repas se poursuit.
«J’ai filmé la table des légionnaires. Je suis sûr d’avoir déjà vu l’un des deux civils et un des légionnaires.
Je ne suis pas sûr mais je crois que le civil m’a reconnu.
J’enverrai la vidéo au patron en crypté. Prévenez-le».
Le café arrive.
Jansomme prend son téléphone. Appelle Sautry. Laisse sonner trois fois. Secoue la tête. Raccroche et remet son téléphone dans la poche intérieure de sa veste
Ils reprennent une discussion anodine à propos du viaduc.
Dix minutes après ils se lèvent.
Emilie se dirige vers la caisse. Louise et Jansomme sortent devant.
Il n’y a personne dans la rue Almeras.
« - Vous êtes venues comment?
- GLAM. Il est sur le tarmac de Rodez. On avait des voitures louées qui nous attendaient.
Emilie les rejoint.
Leurs voitures sont sur l’avenue Jean Jaurès
Jansomme les accompagne pour la galerie et par précaution.
Ils s‘embrassent à nouveau pour le cas où…
Jansomme leur murmure: « Ne partez pas ensemble
- Vous croyez? susurre Louise avec un sourire ironique.
Ça tombe bien! On n’est pas venues ensemble ! Le hasard, sans doute. Ou le métier…
- Excusez-moi, articule un Jansomme mortifié »
Il va rejoindre sa voiture.
Dernière édition par william1941 le Ven 19 Mar 2021 - 14:30, édité 1 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Tiens voilà du boudin! 15 Illustration Brase d'Anjou
Ah, le coup du téléphone qui filme contre l'oreille! Bien joué Jansomme! Brase, j'aimerais bien voir la bouille d'Emilie et Louise (si c'est pas trop te demander...)
____________________________________________________________________________________________________________________________
"Le poète doit être un professeur d'espérance. A cette seule condition il a droit au pain et au vin, à côté de l'homme qui travaille" (Jean Giono)
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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Localisation : Campagne angevine à l'ouest d'Angers
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Tiens voilà du boudin! 15 Illustration Brase d'Anjou
C'est tout a fait comme ça que je me les imaginais
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"Le poète doit être un professeur d'espérance. A cette seule condition il a droit au pain et au vin, à côté de l'homme qui travaille" (Jean Giono)
Re: Tiens voilà du boudin! 15 Illustration Brase d'Anjou
Heureux qu'elles te plaisent Jaufré
Une brune et une blonde, ça limite les risques de déception
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Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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