Mon classique du mois

J'ai supprimé mon dernier post, Dailymotion ayant censuré la vidéo que j'avais chargée.
Il s'agissait donc d'un extrait du Dixit Dominus de Haendel, que je ne me lasse pas d'écouter, par le Monteverdi Choir et orchestre dirigés par Gardiner.
Ce sont les 2 dernières minutes que je préfère.
Comme je suis têtu, mais comme également je ne peux installer un lecteur ici, je vous mets un lien où l'écouter :
http://www.patrickpike.fr/pages/musiques/Entrees/2014/1/6_Handel.html

Gardiner dans le répertoire sacré de Haendel: ce qu'il y a de mieux ! Suffit d'écouter le Messie pour s'en rendre compte...

LENEVEU a écrit:Gardiner dans le répertoire sacré de Haendel: ce qu'il y a de mieux ! Suffit d'écouter le Messie pour s'en rendre compte...

Tout à fait ! La version de la Passion selon Saint Jean (de J.S Bach) par Gardiner est également un monument !

Un heureux possesseur de cette version ne peut que plussoyer...

Vous commencez à me connaître avec mes petites manies. Nous voilà le 1er dimanche du mois et je vous reconfie donc un coup de coeur classique. Comme tout pianiste (très mauvais) amateur le nec plus ultra pour moi en matière de piano est Chopin. Cependant j'avoue que j'abandonnerais volontiers quelques oeuvres de Chopin pour savoir jouer cet impromptu de Schubert, ce pauvre petit bonhomme qui n'osa même pas aborder Beethoven un jour qu'il le vit, écrasé par le génie de ce dernier. Cet impromptu est ici joué par Alfred Brendel, probablement le plus grand pianiste schubertien de notre époque. J'espère que vous aimerez.

voilà un très bon choix, et Brendel pour interpréter schubert : difficile de trouver mieux.

LENEVEU a écrit:Gardiner dans le répertoire sacré de Haendel: ce qu'il y a de mieux ! Suffit d'écouter le Messie pour s'en rendre compte...

Très beau Messie que ce lui de Gardiner en effet... mais j'ai une faiblesse pour la version de Christie. Schlick, Scholl, Piau, Padmore... De telles productions se font, hélas, plus rares aujourd'hui...

A propos de Schubert, ceci est à pleurer tellement c'est beau... IL y a d'autres belles interprétations, bien sûr, mais Badura-Skoda et Demus, c'est quand même quelque chose: deux intellectuels de la musique.

Je suis bien d'accord avec Brendel qui dit que Schubert est le plus humain des musiciens.

Stavroguine a écrit:A propos de Schubert, ceci est à pleurer tellement c'est beau... IL y a d'autres belles interprétations, bien sûr, mais Badura-Skoda et Demus, c'est quand même quelque chose: deux intellectuels de la musique.

Schubert, je l'ai découvert "sur le tard" si on peut dire… Plus je le connais et plus je suis frappé par son génie, qui aurait peut-être été celui de Beethoven voire même plus s'il avait pu vivre plus longtemps...

LENEVEU a écrit:

Stavroguine a écrit:A propos de Schubert, ceci est à pleurer tellement c'est beau... IL y a d'autres belles interprétations, bien sûr, mais Badura-Skoda et Demus, c'est quand même quelque chose: deux intellectuels de la musique.

Schubert, je l'ai découvert "sur le tard" si on peut dire… Plus je le connais et plus je suis frappé par son génie, qui aurait peut-être été celui de Beethoven voire même plus s'il avait pu vivre plus longtemps...

J'aime beaucoup quand Schubert rend hommage à Beethoven dont l'ombre plane sur une grande parti de son oeuvre, comme dans la sonate D 958 en ut mineur... A ce propos, il faut absolument écouter les sonates par Badura-Skoda sur instruments d'époque: c'est une épure fantomatique et inspirée.

En effet, superbe. A savourer tel une bonne pipe avec un excellent tabac et un single malt adéquat. Le pied!

Merci pour le partage les amis, et ce duo est une très belle découverte, Stavroguine ! 

LENEVEU a écrit:

Stavroguine a écrit:A propos de Schubert, ceci est à pleurer tellement c'est beau... IL y a d'autres belles interprétations, bien sûr, mais Badura-Skoda et Demus, c'est quand même quelque chose: deux intellectuels de la musique.

Schubert, je l'ai découvert "sur le tard" si on peut dire… Plus je le connais et plus je suis frappé par son génie, qui aurait peut-être été celui de Beethoven voire même plus s'il avait pu vivre plus longtemps…

Ah cette Fantaisie à 4 mains, quel chef d'oeuvre ! Là on se rend compte en plus en voyant ces 2 géants jouer ensemble qu'il faut être non seulement pianiste hors pair, mais que le plus difficile est d'écouter son partenaire, et là c'est magistral. Et quel piano ce Bösen !

Stavroguine a écrit:

LENEVEU a écrit:

Stavroguine a écrit:A propos de Schubert, ceci est à pleurer tellement c'est beau... IL y a d'autres belles interprétations, bien sûr, mais Badura-Skoda et Demus, c'est quand même quelque chose: deux intellectuels de la musique.

Schubert, je l'ai découvert "sur le tard" si on peut dire… Plus je le connais et plus je suis frappé par son génie, qui aurait peut-être été celui de Beethoven voire même plus s'il avait pu vivre plus longtemps...

J'aime beaucoup quand Schubert rend hommage à Beethoven dont l'ombre plane sur une grande parti de son oeuvre, comme dans la sonate D 958 en ut mineur... A ce propos, il faut absolument écouter les sonates par Badura-Skoda sur instruments d'époque: c'est une épure fantomatique et inspirée.

Tout à fait d'accord avec toi pour le travail génial de Badura-Skoda, mais malheureusement ,alors que je ne peux écouter les interprétations baroques que sur instruments d'époque, je n'arrive pas à me faire malgré beaucoup d'efforts aux sonorités du piano forte...

Leneuveu, je peux comprendre, car on a l'impression d'entendre une oeuvre nouvelle. Heureusement on ne manque pas de grands schubertiens, à commentcer, en effet par Brendel, encore que sa lecture ait beaucoup évolué au fil de sa carrière!

Tout à fait mon Ami. Tu parlais d'intellectuels de la musique avec Demus et Badura Skoda, avec Brendel on est également servi ! A titre perso j'ai la "complète" des oeuvres pour piano de Schubert de 1822 à 1828 par Brendel chez Philips si je ne me trompe. C'est la dernière mouture du maître, et à petit prix en plus ! Un régal...

De Schubert, La jeune fille et la mort a ma préférence. Par l'Amadeus Quartet, sublime.
Mais ce n'est pas une sonate pour piano.
En fait, je connais peu Schubert et découvre ici un aspect de son génie.

C'est un des génies les plus protéiformes en musique que je connaisse… C'est quasiment le seul d'ailleurs qui me fasse aimer la musique de chambre, un des très rares domaines en musique classique pour lequel j'ai du mal. Schubert est à mon sens mal connu en France mais çà commence; je l'ai découvert récemment petit à petit et cela m'a passionné de plus en plus au fur et à mesure de cette découverte.

Pike a écrit:De Schubert, La jeune fille et la mort a ma préférence. Par l'Amadeus Quartet, sublime.
Mais ce n'est pas une sonate pour piano.
En fait, je connais peu Schubert et découvre ici un aspect de son génie.

 Belle interprétation, en effet... il y a aussi celle, récente, du quatuor terpsychordes qui est une merveille... Et tant d'autres!
Mais essaie les lieder si tu ne connais encore, il y a là une foule de trésors et d'émotions, même en dehors des cycles connus.

Stavroguine a écrit:

Pike a écrit:De Schubert, La jeune fille et la mort a ma préférence. Par l'Amadeus Quartet, sublime.
Mais ce n'est pas une sonate pour piano.
En fait, je connais peu Schubert et découvre ici un aspect de son génie.

 Belle interprétation, en effet... il y a aussi celle, récente, du quatuor terpsychordes qui est une merveille... Et tant d'autres!
Mais essaie les lieder si tu ne connais encore, il y a là une foule de trésors et d'émotions, même en dehors des cycles connus.

Tout à fait d'accord avec Stavroguine cher Pike. Essaie donc avec Fischer- Diskau et tu nous en dira des nouvelles...

Coucou !
Ce mois-ci un film. Il s'agit de la rencontre miraculeuse entre l'oeuvre célébrissime d'un génie, le plus grand orchestre du monde, un chef de légende (regardez cette façon de diriger géniale dans sa simplicité, même sans connaître à fond la musique on comprend tout !!), et un très grand metteur en scène. Je ne connais pas de plus bel exemple de démonstration du travail d'un orchestre au faite de son art.
Pour ceux qui voudront analyser un peu plus les choses, écoutez et regardez la bande entre les minutes 19 et 21 . Vous aurez une transition prodigieuse entre un mouvement à la fois rythmé et d'attente et un des plus grands finals beethovéniens, mouvement d'une joie et d'un triomphe absolument renversants ! 30 ans après avoir découverte cette vidéo, je ne m'en lasse toujours pas ! J'espère que vous prendrez autant de plaisir que moi.

Oui, cher Tabadoc, absolument fabuleux.
Je ne connaissais pas cette vidéo, de plus filmée par HG Clouzot. Les mains de Karajan en gros plan, magique.
En revanche je possède les 9 symphonies par le Berliner Philharmoniker dirigé par Karajan, dont bien évidemment cette 5e, interprétées en 1962, enregistrées par Deutsche Grammophon.
On ne s'en lasse pas.

Pike a écrit:Oui, cher Tabadoc, absolument fabuleux.
Je ne connaissais pas cette vidéo, de plus filmée par HG Clouzot. Les mains de Karajan en gros plan, magique.
En revanche je possède les 9 symphonies par le Berliner Philharmoniker dirigé par Karajan, dont bien évidemment cette 5e, interprétées en 1962, enregistrées par Deutsche Grammophon.
On ne s'en lasse pas.

Version effectivement de référence, dépassée simplement par la version de 1977, par les mêmes interprètes !  
Merci Pike de ton retour. Cà fait toujours plaisir d'échanger.

Oh! je n'ai pas suffisamment l'oreille musicale pour dire que telle ou telle version est meilleure, surtout à ce niveau d'interprétation. Je ne connais d'ailleurs pas la version de 77 de Karajan.
J'écoute en ce moment la version d'André Cluytens avec le même Philarmonique de Berlin jouée en 1959 après avoir savouré celle de Furtwangler de 1954 (qui est aussi une référence), et si je note certaines petites différences (qui pour un musicien sont d'importance) j'apprécie les 3 versions, celle de Cluytens m'apparaissant moins "métallique".
En fait je vis dans l'instant