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Meurtre à Lodève 43 Illustration Brase d'Anjou
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Meurtre à Lodève 43 Illustration Brase d'Anjou
Lannié lève la main pour frapper à la porte.
Il donne un coup avec l’index.
La porte s’entrebaille.
Aussitôt il sort son pistolet
Jansomme plaqué contre la cloison voit son geste.
Il n’a pas vu la porte s’ouvrir. Mais il réagit aussitôt en sortant son arme.
Lannié se met sur le côté et pousse la porte du canon de son pistolet.
Pas de réaction.
Jansomme va de l’autre côté du couloir et avance jusqu’à se trouver face à la porte ouverte.
Il ne voit rien de particulier. La pièce semble vide.
Il fait signe à Lannié d’avancer.
Celui-ci se baisse, et fait irruption dans la pièce.
Jansomme le suit dans le même mouvement. Quasi instinctivement il repousse la porte derrière lui, sans se retourner.
Une porte à droite, Lannié se rapproche avec précaution, l’arme tendue.
A gauche Jansomme aperçoit une salle de bain. La porte est ouverte.
Il n’aime pas les salles de bain dans cette situation : il y a des miroirs.
Lentement, il avance et arrive jusqu’à seuil de la pièce.
« Merde ! »
Lannié se retourne.
« Tu peux baisser ton flingue. »
Un homme est allongé de dos sur le carrelage. Chauve. Le visage couperosé. Une canne est accrochée à un porte-serviette.
Il a manifestement reçu plusieurs balles dans la poitrine.
Jansomme s’approche.
« Merde
- Tu changes de registre ou je fais venir le nettoyage.
Tu le connais ?
C’est Granier !
- Connais pas.
- C’est un ancien du service. Il était passé à la DGSI.
Pas étonnant que son air me disait quelque chose.
Là il est démaquillé, sans perruque. Pas de doute. C’est bien lui. »
Lannié retourne jeter un coup d’œil dans la chambre.
Le lit n’est pas défait. Pas surprenant à six heures du soir.
Un rapide coup d’œil dans les placards : vides. Pas de bagage non plus.
Le gars n’a pas dormi ici. C’était juste un lieu de rendez-vous.
Il revient dans le salon d’entrée.
Son œil averti inspecte la pièce. Il y a une serviette. Il ouvre le rabat. Des papiers. Il la referme et la prend avec lui.
Il retourne dans la salle de bain.
Jansomme est penché sur le cadavre et lui fait méticuleusement les poches.
Il récupère tout ce qu’il trouve et le fourre dans les siennes.
Il se relève, regarde Lannié, la serviette.
- C’est tout ce qu’l y avait. Rien dans la chambre. Il n’a pas logé ici.
- Fichons le camp. Si ça se trouve c’est un coup monté aussi contre nous.
Granier m'a reconnu. Il leur a dit qu’on n’est pas les vrais intermédiaires et ils ont prévenu les flics juste maintenant pour nous faire coiffer dans la pièce.
Tirons-nous. »
Ils ressortent calmement. Jansomme tire la porte mais la laisse entrebaillée.
« On se retrouve en bas dans cinq minutes.
On sort par le parking."
Quand les sirènes de police se font entendre ils sont déjà sur Towerstrasse.
" On va continuer à pied jusqu’à l’aérogare
On prendra un taxi.»
Jansomme sort sa pipe et sa blague.
« Tu devrais faire pareil.
Ça nous donnera un air de bons bourgeois. »
Ils s’arrêtent car Lannié a les deux mains occupées.
Il met la serviette dans son sac de voyage et se prépare une pipe lui aussi.
Ils reprennent leur chemin.
Deux citoyens tranquilles qui vaquent à leurs affaires en fumant tranquillement leur pipe.
« On va où ensuite ? demande Jansomme
Il faut avertir Bernard.
- A la Gare Centrale.
- Qu’est-ce qu’on va faire à la gare ?
- D’abord filer le plus loin possible de l’hôtel.
Et ça nous permettra de voir si on n’est pas suivi.
Et à la gare on pourra téléphoner sans se faire remarquer.
- On pourrait téléphoner depuis l’aéroport. C’est courant, dans les halls, des gens qui téléphonent.
- Je crois qu’il vaut mieux qu’on file d’ici le plus vite possible.
Il donne un coup avec l’index.
La porte s’entrebaille.
Aussitôt il sort son pistolet
Jansomme plaqué contre la cloison voit son geste.
Il n’a pas vu la porte s’ouvrir. Mais il réagit aussitôt en sortant son arme.
Lannié se met sur le côté et pousse la porte du canon de son pistolet.
Pas de réaction.
Jansomme va de l’autre côté du couloir et avance jusqu’à se trouver face à la porte ouverte.
Il ne voit rien de particulier. La pièce semble vide.
Il fait signe à Lannié d’avancer.
Celui-ci se baisse, et fait irruption dans la pièce.
Jansomme le suit dans le même mouvement. Quasi instinctivement il repousse la porte derrière lui, sans se retourner.
Une porte à droite, Lannié se rapproche avec précaution, l’arme tendue.
A gauche Jansomme aperçoit une salle de bain. La porte est ouverte.
Il n’aime pas les salles de bain dans cette situation : il y a des miroirs.
Lentement, il avance et arrive jusqu’à seuil de la pièce.
« Merde ! »
Lannié se retourne.
« Tu peux baisser ton flingue. »
Un homme est allongé de dos sur le carrelage. Chauve. Le visage couperosé. Une canne est accrochée à un porte-serviette.
Il a manifestement reçu plusieurs balles dans la poitrine.
Jansomme s’approche.
« Merde
- Tu changes de registre ou je fais venir le nettoyage.
Tu le connais ?
C’est Granier !
- Connais pas.
- C’est un ancien du service. Il était passé à la DGSI.
Pas étonnant que son air me disait quelque chose.
Là il est démaquillé, sans perruque. Pas de doute. C’est bien lui. »
Lannié retourne jeter un coup d’œil dans la chambre.
Le lit n’est pas défait. Pas surprenant à six heures du soir.
Un rapide coup d’œil dans les placards : vides. Pas de bagage non plus.
Le gars n’a pas dormi ici. C’était juste un lieu de rendez-vous.
Il revient dans le salon d’entrée.
Son œil averti inspecte la pièce. Il y a une serviette. Il ouvre le rabat. Des papiers. Il la referme et la prend avec lui.
Il retourne dans la salle de bain.
Jansomme est penché sur le cadavre et lui fait méticuleusement les poches.
Il récupère tout ce qu’il trouve et le fourre dans les siennes.
Il se relève, regarde Lannié, la serviette.
- C’est tout ce qu’l y avait. Rien dans la chambre. Il n’a pas logé ici.
- Fichons le camp. Si ça se trouve c’est un coup monté aussi contre nous.
Granier m'a reconnu. Il leur a dit qu’on n’est pas les vrais intermédiaires et ils ont prévenu les flics juste maintenant pour nous faire coiffer dans la pièce.
Tirons-nous. »
Ils ressortent calmement. Jansomme tire la porte mais la laisse entrebaillée.
« On se retrouve en bas dans cinq minutes.
On sort par le parking."
Quand les sirènes de police se font entendre ils sont déjà sur Towerstrasse.
" On va continuer à pied jusqu’à l’aérogare
On prendra un taxi.»
Jansomme sort sa pipe et sa blague.
« Tu devrais faire pareil.
Ça nous donnera un air de bons bourgeois. »
Ils s’arrêtent car Lannié a les deux mains occupées.
Il met la serviette dans son sac de voyage et se prépare une pipe lui aussi.
Ils reprennent leur chemin.
Deux citoyens tranquilles qui vaquent à leurs affaires en fumant tranquillement leur pipe.
« On va où ensuite ? demande Jansomme
Il faut avertir Bernard.
- A la Gare Centrale.
- Qu’est-ce qu’on va faire à la gare ?
- D’abord filer le plus loin possible de l’hôtel.
Et ça nous permettra de voir si on n’est pas suivi.
Et à la gare on pourra téléphoner sans se faire remarquer.
- On pourrait téléphoner depuis l’aéroport. C’est courant, dans les halls, des gens qui téléphonent.
- Je crois qu’il vaut mieux qu’on file d’ici le plus vite possible.
Dernière édition par william1941 le Jeu 16 Déc 2021 - 17:23, édité 1 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
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william1941- Poète, barde, troubadour...
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