Ces images qui nous inspirent....

Baudelaire aurait aimé:

berny a écrit:Ce serait une affiche de propagande anti-nazie. La croix rouge rappelle le symbole des croisés: une croisade contre le nazisme. Le Québec, à cette époque, était encore très religieux et le clergé avait beaucoup d'influence sur les dirigeants politiques et la société en général. Il y a eu au Québec, pendant la deuxième guerre, un parti National Socialiste inspiré de son grand frère Allemand qui a connu une certaine popularité.

Sans vouloir allonger, encore moins polémiquer, y a-t-il vraiment eu au Québec des mouvements catholiques anti-nazis?... Et qui plus est militants au point d'éditer des affiches?... Bien que n'étant pas historien, il me semble que le personnage de droite (je parle de sa position sur la photo...) est un curé. L'illustration au-dessus du calendrier, tout à droite de l'image, renvoie au mieux à de la propagande scoute, mais elle pourrait aussi faire la promotion de mouvements de jeunesse franchement très, très à droite (là, je parle de leur positionnement politique)...
Bref, sur la base de ce que je crois voir uniquement, je me demande si on n'a pas là un pétunage de nazillons...

As-tu, cher Berny, plus de précisions sur ce document (source, date, légende,...) ?

Rectification

C'est Berny qui a raison, visiblement.

Mes excuses donc... J'aurais mieux fait de chercher avant de poster ...
Pour ceux que cela intéresse, on trouve sur CE LIEN des précisions sur l'affiche en question et sur l'dentité des personnes représentées. Tes infos, Berny, viennent de là apparemment.

Reste que, tout aussi visiblement, je ne suis pas le seul à trouver l'affiche ambiguë...

Nous voilà rassurés...

McHysius a écrit:Rectification

C'est Berny qui a raison, visiblement.

Mes excuses donc... J'aurais mieux fait de chercher avant de poster ...
Pour ceux que cela intéresse, on trouve sur CE LIEN des précisions sur l'affiche en question et sur l'dentité des personnes représentées. Tes infos, Berny, viennent de là apparemment.

Reste que, tout aussi visiblement, je ne suis pas le seul à trouver l'affiche ambiguë...

Nous voilà rassurés...

Bravo! je venais justement coller le lien , mais c'est déjà fait. Comment as-tu fait pour trouver le lien à partir de l'image?

Par une recherche d'images...

Un petit clin d'oeil aux amoureux du cigare:

Il s'agit de Roscoe Dickinson, un chimiste américain dont je ne sais rien...
J'adore la douceur de ce portrait.

McHysius a écrit:

[img][/img]

Il s'agit de Roscoe Dickinson, un chimiste américain dont je ne sais rien...
J'adore la douceur de ce portrait.

Le charme des vieilles images.

Le charme des vieilles images.

berny a écrit:

celle-là c'est pour la saint valentin? à propos, je vous en souhaite une bonne, à toutes les amoureuses, à tous les amoureux, même s'il ne s'agit que d'amoureux de la bouffarde

(Utilisée quelque part sur le ouèbe pour promouvoir l'International Pipe Smoking Day...)

Me touche beaucoup. Tout à fait le genre de nostalgie dont mon humeur hivernale aime à se repaître...

McHysius a écrit:

[img][/img]

(Utilisée quelque part sur le ouèbe pour promouvoir l'International Pipe Smoking Day...)

Me touche beaucoup. Tout à fait le genre de nostalgie dont mon humeur hivernale aime à se repaître...

d'autant que sa bouffarde est superbe

En voyant celle-ci, pensé qu'elle te plairait, Berny...

Tu as bien raison, elle me plait. Elle me rappelle quelques belles journées passées sous les pommiers dans un verger pas très loin de chez moi:

Le Verger

À celui qui fut pour nous tel
un roi béni, monsieur Bal

Les arbres sont lourds de leurs fruits enfantés
Les champs s’illuminent de soleil en rosée
Les feuilles éclatantes s’animent dansantes
et remplissent de leurs chants cet espace sacré :
ce lieu est un lieu où les dieux ont semé

*

La vallée est ouverte et accueille tous les vents
de toutes les terres et de tous les temps
Les voix que l’on entend :
rudes au nord et douces au devant,
rouges au levant et bleues au couchant
sont les échos de très antiques chants
qui résonnent en nos âmes et qui ondent en nos sangs

*

Allongés sous les pommes grasses de lumières tendres :
de celles de la nuit, celles que je demande ;
nous discutions, l’ami et moi, de la terre profonde
pendant que le soleil, coulant le long des pentes,
remplissait tout l’espace devant et à la ronde
nous laissant, comme baignant, dans une mer immense

Cette lumière, comme les doigts de la mer glissant sur les rivages,
coulait sur nos paupières animant en nos âmes de puissantes images
que l’on porte avec nous : elles font fruits en nos seins ;
tel est le don divin que l’on doit au destin

Chaque fruit brille comme un joyau d’une couronne ;
nul doute que nous étions là sur les riches terres d’un roi béni,
de ceux qui savent aimer et faire croître la vie,
apportant grande joie à la bouche des hommes

De chaque croquée coulait la lumière
comme les chants de la source jaillissant des pierres
et la joie de l’ami remplissait mes yeux
d’un plus grand bonheur tant il était heureux

Allongés sur ce sol béni,
l’odeur de la terre mouillée,
celle qui donne la vie,
nous couvrait de la tête au pied;
nous étions comme des grains semés
et nos rêves en étaient nourris

*

Les montagnes autour, lourdes de secrets,
usées par le temps, pétries par les vents
nous soufflaient à l’oreille par un jeu savant
des feuilles, des fougères, des herbes et des étangs
le secret des chemins enfouis dans la forêt ;
ces chemins que l’on découvre,
couverts de racines et d’arbres morts
qui, quelquefois, nous rusent et nous mènent nulle part :
nulle part ailleurs que dans nos terres intérieures
où l’on y trouve bêtes et mille terreurs

Ce sont pourtant les chemins
que l’on se doit de prendre, la nuit,
pour découvrir, au loin, les fruits :
les chairs les plus tendres

ces chairs juteuses offertes à notre bouche,
comme le pain et le vin au croyant,
qui nous appellent au vivant,
à la commune union :
à nos ancêtres, à nos souches

***

BÊRNHÄRDT


Trois-Rivières printemps 2011

Berny, si un jour je plante un verger, tu seras le premier a le savoir.

Argos a écrit:Berny, si un jour je plante un verger, tu seras le premier a le savoir.

Je te souhaite ce bonheur.

On peut pas parler de verger pour moi, je n'ai que trois pommiers: un granny-smith, un McIntosh et un Empire, où je vais cueillir à la noirceur. De la sorte, j'ai l'impression de me voler

Le Passeur a écrit:On peut pas parler de verger pour moi, je n'ai que trois pommiers: un granny-smith, un McIntosh et un Empire, où je vais cueillir à la noirceur. De la sorte, j'ai l'impression de me voler

Quand même, je suis certain qu'elles sont meilleurs cueillis ainsi.. en cachette. C'est comme ça, c'est dans la nature de l'homme:

le serpent n'a, pour moi, aucun effet. Je n'ai d'intérêt pour les histoires de fiction que si c'est pour les écrire moi-même. En conséquence, je ne crois pas au paradis terrestre. Je ne crains donc pas les serpents non plus que leur supposée traitrise. L'enfer n'est pas un autre monde, c'est l'homme.

Le Passeur a écrit:le serpent n'a, pour moi, aucun effet. Je n'ai d'intérêt pour les histoires de fiction que si c'est pour les écrire moi-même. En conséquence, je ne crois pas au paradis terrestre. Je ne crains donc pas les serpents non plus que leur supposée traitrise. L'enfer n'est pas un autre monde, c'est l'homme.

Je voulais simplement dire que le gène ' voleur de pommes ' est en nous depuis le début des temps.