David Hamilton

D'après les informations que je viens de lire sur France Info, David Hamilton, le photographe qui en a fait fantasmer plus avec ses clichés suggestifs, s'est suicidé aujourd'hui à son domicile parisien... Il avait 83 ans...

Une œuvre qui soulève beaucoup de questions
Serait-il possible de refaire de nos jours ce qu'il a fait? J'en doute fortement....

Je ne pense pas non plus...

berny a écrit:Une œuvre qui soulève beaucoup de questions
Serait-il possible de refaire de nos jours ce qu'il a fait?  J'en doute fortement....

Est-ce une question d'être politiquement correct... ou est-ce fondamentalement immoral?

D'un autre côté... il a tout dit en ce qui concerne ce genre de photos... en faire plus serait aller trop loin je pense

Je pense que notre société, en tout cas en France, se veut, en effet, politiquement correcte. Ne pas faire de vague, contenter le plus grand nombre et surtout ne pas choquer. Certains spectacles des années 80/90 ne pourraient pas non plus, pour ces mêmes raisons, être produits aujourd'hui.
Et cela se retrouve dans le langage. Appeler un chat, un chat est de plus en plus difficile. Une femme de ménage est devenue une technicienne de surface, une caissière, une hôtesse de caisse, un aveugle, un non voyant, un handicapé, une personne à mobilité réduite, un instituteur, un professeur des écoles, un concierge, un gardien d'immeuble (sauf dans les grands hôtels)... Et je passe sur la féminisation à outrance des noms avec, bien sûr, des exceptions. Maitresse dans un tribunal ferait plutôt glousser !
Et il en est de même pour... Une simple pâtisserie !
J'adore la meringue avec une prédilection pour celle recouverte de chocolat. Le nom de ce gâteau individuel, depuis son invention par Théophile Viaud (un Québécois !) au début du 20ème siècle, se nomme parait-il "Boule Choco" dans la Belle Province et "Tête de nègre" en France. J'ai osé demander cette gourmandise qui trônait dans l'étal d'un pâtissier par son nom français. La gamine derrière le comptoir ne savait même pas de quoi je parlais. Elle a été demander à sa patronne qui m'a fait remontrance de mon écart de langage :
- Ce gâteau s'appelle meringue au chocolat ! grommela t'elle en me toisant...
Mes cheveux étant parsemés et bien plus blancs que les siens, je lui ai demandé :
- Depuis quand ?
- Mais, Monsieur, depuis toujours !
- Et bien chère Madame, retournez vous instruire dans votre école de pâtisserie et lorsque vous connaitrez l'histoire de ce gâteau, je viendrais peut-être vous en acheter.
Et je suis parti... Je dois avouer qu'avec le temps et toutes ces phrases, ces noms que l'on ne veut plus donner, je deviens assez intolérants à toutes ces conn...ies... Et le pire là-dedans, c'est que je n'ai pas eu ma "Tête de nègre" !

" Une femme de ménage est devenue une technicienne de surface    " .......et le pompiste un agent distributeur de produit pétrolier  ( c'est moi qui invente ). Ici les vieux n'existent plus... il n'y a que des personnes âgées, ce qui est assez vague puisque tout le monde est âgé .

En effet, le politiquement correct va finir par nous étouffer... plus que ne le faisait la religion il n'y a pas si longtemps.

Bah son oeuvre soulève peut-être quelques questions mais ces temps-çi c'était plutôt le bonhomme qui était jugé. Et si ce dont on l'accuse est vrai, on doit pouvoir affirmer que son oeuvre est immoral, tout comme lui.

Harmoblues a écrit:Je pense que notre société, en tout cas en France, se veut, en effet, politiquement correcte. Ne pas faire de vague, contenter le plus grand nombre et surtout ne pas choquer. Certains spectacles des années 80/90 ne pourraient pas non plus, pour ces mêmes raisons, être produits aujourd'hui.
Et cela se retrouve dans le langage. Appeler un chat, un chat est de plus en plus difficile. Une femme de ménage est devenue une technicienne de surface, une caissière, une hôtesse de caisse, un aveugle, un non voyant, un handicapé, une personne à mobilité réduite, un instituteur, un professeur des écoles, un concierge, un gardien d'immeuble (sauf dans les grands hôtels)... Et je passe sur la féminisation à outrance des noms avec, bien sûr, des exceptions. Maitresse dans un tribunal ferait plutôt glousser !
Et il en est de même pour... Une simple pâtisserie !
J'adore la meringue avec une prédilection pour celle recouverte de chocolat. Le nom de ce gâteau individuel, depuis son invention par Théophile Viaud (un Québécois !) au début du 20ème siècle, se nomme parait-il "Boule Choco" dans la Belle Province et "Tête de nègre" en France. J'ai osé demander cette gourmandise qui trônait dans l'étal d'un pâtissier par son nom français. La gamine derrière le comptoir ne savait même pas de quoi je parlais. Elle a été demander à sa patronne qui m'a fait remontrance de mon écart de langage :
- Ce gâteau s'appelle meringue au chocolat ! grommela t'elle en me toisant...
Mes cheveux étant parsemés et bien plus blancs que les siens, je lui ai demandé :
- Depuis quand ?
- Mais, Monsieur, depuis toujours !
- Et bien chère Madame, retournez vous instruire dans votre école de pâtisserie et lorsque vous connaitrez l'histoire de ce gâteau, je viendrais peut-être vous en acheter.
Et je suis parti... Je dois avouer qu'avec le temps et toutes ces phrases, ces noms que l'on ne veut plus donner, je deviens assez intolérants à toutes ces conn...ies... Et le pire là-dedans, c'est que je n'ai pas eu ma "Tête de nègre" !

Je ne suis pas vraiment fan de la façon de bien penser qui règne de nos jours, du politiquement correct,  notamment en terme d'humour. Par contre pour certaines choses je suis content qu'on ne puisse plus le refaire de nos jours.

Pour en revenir à David Hamilton, un personnage et une œuvre qui m'a toujours beaucoup questionné et pour qui j'avais un avis très partagé.

par contre
un con reste un con !!!
pour ça il n ' y a de politiquement corret

Vous avez dit meringue ? C'est dingue   J'adore   en tête de nègre ou tête d'eskimo (sans chocolat) 

Clod46 a écrit:Vous avez dit meringue ? C'est dingue   J'adore   en tête de nègre ou tête d'eskimo (sans chocolat) 

Tu comprends donc mon désarroi d'être reparti sans ma confiserie... Depuis, je te rassure, je me suis rattrapé ! 

Hé les enfants, plusieurs remarques :

- L'étau se resserrait autour du David .... les accusations d'aimer les jeunes enfants (la pédophilie, quoi) se faisaient de plus en plus pressantes (vous ne lisez pas Gala ou quoi ?   ) .... Il a certainement choisi de mettre fin à tout ça ..

- D'où le questionnement à propos de l'émergence de son art ( qu'il a été chercher au "tréfonds" des autres)

- Cette dernière vanne de mauvais goût (chocolat) indique que notre curseur d'acceptation du politiquement correct est à géométrie variable : suffit juste de lire vos "it's chocking" délirants dans le fil des bouffardes surprenantes avec la pipe-bite, un simple objet de maisons closes que n'aurait pas renié le collectionneur Michel Simon.....

- Et on en vient à cette époque (heureusement) révolue où la place de la femme n'était pas glorieuse-glorieuse entre bonbonne au foyer et objet de satisfaction pour mâle en rut .... qu'alimentait aussi notre David avec ses tofs floutées artistiquement ...

Tu as sans doute raison... Et peut-être tort... Nous ne le saurons sans doute jamais puisque l'un des intéressés n'est plus là pour répondre aux diverses accusations portées à son encontre.
Je ne fais que signaler la disparition de ce photographe qui nous a fait rêver par la maitrise de son art... Pour le reste, s'il y a encore matière, la justice suivra...

Pour le politiquement correct, j'ai adoré constater que nous n'avons plus en Suisse de formation professionnelle aboutissant à la délivrance d'un certificat de fromager. On est maintenant "technologue en industrie laitière, spécialisé fromage"... No comment

Que c'est bon cette saloperie je pense que je vais m'en taper une dans pas longtemps . Ca me rappelle que mon prof au cfa nous avais rappeler que  l'on appeler ça une meringue choco pour le C.A.P au cas ou cela soit dans les épreuve . Et il nous avait demander si dans les endroits ou l'on travailler qui appeler ça encore tête de nègre  et il en rester encore deux ou trois sur une classe de vingt personne environ .

sebch a écrit:Pour le politiquement correct, j'ai adoré constater que nous n'avons plus en Suisse de formation professionnelle aboutissant à la délivrance d'un certificat de fromager. On est maintenant "technologue en industrie laitière, spécialisé fromage"... No comment

Après les techniciennes de surface ...

Quel est le rapport entre le politiquement correct et le viol ou la pédophilie ?

Je serai franc et direct : je ne vais pas le pleurer.

Harmoblues a écrit:Je pense que notre société, en tout cas en France, se veut, en effet, politiquement correcte. Ne pas faire de vague, contenter le plus grand nombre et surtout ne pas choquer. Certains spectacles des années 80/90 ne pourraient pas non plus, pour ces mêmes raisons, être produits aujourd'hui.
Et cela se retrouve dans le langage. Appeler un chat, un chat est de plus en plus difficile. Une femme de ménage est devenue une technicienne de surface, une caissière, une hôtesse de caisse, un aveugle, un non voyant, un handicapé, une personne à mobilité réduite, un instituteur, un professeur des écoles, un concierge, un gardien d'immeuble (sauf dans les grands hôtels)... Et je passe sur la féminisation à outrance des noms avec, bien sûr, des exceptions. Maitresse dans un tribunal ferait plutôt glousser !
Et il en est de même pour... Une simple pâtisserie !
J'adore la meringue avec une prédilection pour celle recouverte de chocolat. Le nom de ce gâteau individuel, depuis son invention par Théophile Viaud (un Québécois !) au début du 20ème siècle, se nomme parait-il "Boule Choco" dans la Belle Province et "Tête de nègre" en France. J'ai osé demander cette gourmandise qui trônait dans l'étal d'un pâtissier par son nom français. La gamine derrière le comptoir ne savait même pas de quoi je parlais. Elle a été demander à sa patronne qui m'a fait remontrance de mon écart de langage :
- Ce gâteau s'appelle meringue au chocolat ! grommela t'elle en me toisant...
Mes cheveux étant parsemés et bien plus blancs que les siens, je lui ai demandé :
- Depuis quand ?
- Mais, Monsieur, depuis toujours !
- Et bien chère Madame, retournez vous instruire dans votre école de pâtisserie et lorsque vous connaitrez l'histoire de ce gâteau, je viendrais peut-être vous en acheter.
Et je suis parti... Je dois avouer qu'avec le temps et toutes ces phrases, ces noms que l'on ne veut plus donner, je deviens assez intolérants à toutes ces conn...ies... Et le pire là-dedans, c'est que je n'ai pas eu ma "Tête de nègre" !

Elle t'a pris comme "tête de Turc" ?

Il était, quand même, un grand artiste. Ses clichés étaient superbes. Il a inventé une esthétique. Alors, bien sûr, ses photos étaient dérangeantes. Mais, n'est-ce-pas le rôle de l'artiste de déranger ?
Le problème, c'est qu'il aurait dû se limiter à photographier ses modèles et ne pas être tenté de jouer à la poupée avec elles. Mais, les années 1970-1980 étaient très permissives. Est-il le seul à qui nous devons jeter la pierre ? Attention, ne vous méprenez pas, je ne le défends absolument pas. Je m'interroge, c'est tout.

Clod46 a écrit:Je serai franc et direct : je ne vais pas le pleurer.

Pareil.

Mike41 a écrit:Pareil.

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