A & C PETERSEN - Caledonian Highland Cream

Mareste a écrit:

Munch a écrit:

Je taquine, bien sûr. Deux de mes quatre tabacs favoris sont des aromatiques.

Aaaaah Aaah, Munch ! I knew you were cheating me with some   !!!

(je traduis, pour les non-fumeurs d'anglais : espèce de xxx de xxx de Munch, je savais que tu me trompais avec des XXX...!!!!)

That said, il y a double tromperie puisque sur ces deux tabacs, l'un est un oriental avec un casing, et l'autre contient carrément du latakia...

Comme quoi le fumeur d'anglais est ouvert d'esprit.

Lui.

Munch a écrit:

That said, il y a double tromperie puisque sur ces deux tabacs, l'un est un oriental avec un casing, et l'autre contient carrément du latakia...

Comme quoi le fumeur d'anglais est ouvert d'esprit.

Lui.

Et en plus, il sait faire du teasing, lui... Il sait se faire désirer... Tout dans le non-dit, la formule mystérieuse, l'allusion evanescente...


Allez, puisque vraiment, tu fais tout pour qu'on te le demande  : c'est quoi, ces deux pétasses non-british avec qui tu traînes ?

Norsum a écrit:
Très intéressant cette méthode d'aromatisation. Fraudra que j'essaye avec un aro moyen.

Merci pour le partage, mon cher Mareste !

Pas de quoi. Mais ne dis pas à ton épouse que tu me connais (parfois, la méthode sagouine un peu le bas du four...).

J'étais un grand fan des aros très sucrés, et puis... la découverte des bruns...

Forcément cela a modifié beaucoup de choses; donc je fume du Semois, du saint claude
et pour les aros j'apprécie énormément le 7 seas royal blend, et je teste en ce moment le Calédonian, le Davidoff Danish mixture. En revanche je ne supporte pas le Latakia.

Ok... merci du tableau. Mais du coup, je comprends moins bien pourquoi on peut dire que "tu n'es pas perdu pour les aros" !

Comme quoi ! Perso avec le peu d'expérience que j'ai, j'adore les aros puissants ET les mélanges anglais ! Tiens d'ailleurs il est temps de taper un peu dans mon EMP !

Mareste a écrit:Ok... merci du tableau. Mais du coup, je comprends moins bien pourquoi on peut dire que "tu n'es pas perdu pour les aros" !

Pour une seule raison les signature, black diamond, et autres aros de ce type que j'aimais énormément ne passe plus. j'en ai discuté avec Norsum à plusieurs reprises et le fait que j'aime particulièrement les bruns maintenant lui ont fait pensé que j'étais fichu pour les aros. mais non, en revanche je fume des aros plus léger avec un peu plus de corps.

Munch a écrit:

Norsum a écrit:

Munch a écrit:C'est vrai que c'est troublant.

Pour ma part je ne comprends toujours pas que l'on puisse être non fumeur de latakia, j'ai depuis longtemps rangé ce mystère à côté de la Visitation, de la Trinité et de la Résurrection.

M'enfin, j'imagine que c'est encore l'histoire de la liberté et du péché... Le Dieu de la pipe est toute miséricorde, ils seront sauvés un jour ou l'autre.

Les goûts et les couleurs, tu sais mon cher Munch... C'est difficile d'en discuter, tellement ils peuvent être variés.
Pour ma part, je suis vraiment un inconditionnel des aros. J'ai plusieurs fois essayé des tabacs latakiés, car je reste quelqu'un d'ouvert, mais il n'y a rien à faire, je ne supporte pas le goût et l'odeur du Latakia. C'est ainsi. Je n'aime que les aros, de haut de gamme de préférence.

Je taquine, bien sûr. Deux de mes quatre tabacs favoris sont des aromatiques.

ça alors Munch fumeur d'aros, j'aurais jamais imaginé cela, lesquels ?

Brunaros a écrit:

Mareste a écrit:Ok... merci du tableau. Mais du coup, je comprends moins bien pourquoi on peut dire que "tu n'es pas perdu pour les aros" !

Pour une seule raison les signature, black diamond, et autres aros de ce type que j'aimais énormément ne passe plus. j'en ai discuté avec Norsum à plusieurs reprises et le fait que j'aime particulièrement les bruns maintenant lui ont fait pensé que j'étais fichu pour les aros. mais non, en revanche je fume des aros plus léger avec un peu plus de corps.

J'ai pigé.
Et puis, bon, peut-être que tu n'es pas perdu pour les Orientaux sans latakia...

Pas impossible...

Brunaros a écrit:
ça alors Munch fumeur d'aros, j'aurais jamais imaginé cela, lesquels ?

Munch, ton teasing a marché, Brunaros s'y met à son tour - et je répète ce que j'écrivais vulgairement dans un précédent message :

Allez, puisque vraiment, tu fais tout pour qu'on te le demande  : c'est quoi, ces deux trainées non-british avec qui tu t'encanailles ?

Surtout qu'un "non-british" avec du latakia, pour moi, c'est un peu contradictoire...
Puisqu'on définit généralement le british par un tabac latakié...
C'est un peu comme si tu me disais "j'ai rencontré un mec, c'est pas Dieu, mais il a créé le monde et il est immortel".
Bref, c'est louche...

Mareste a écrit:

Munch a écrit:

That said, il y a double tromperie puisque sur ces deux tabacs, l'un est un oriental avec un casing, et l'autre contient carrément du latakia...

Comme quoi le fumeur d'anglais est ouvert d'esprit.

Lui.

Et en plus, il sait faire du teasing, lui... Il sait se faire désirer... Tout dans le non-dit, la formule mystérieuse, l'allusion evanescente...


Allez, puisque vraiment, tu fais tout pour qu'on te le demande  : c'est quoi, ces deux pétasses non-british avec qui tu traînes ?

Ça mérite un nouveau sujet au moins... Au boulot.

Norsum a écrit:

Brunaros a écrit:J'ai goûté ce tabac aujourd'hui : je suis d'accord avec Watson, il est excellent.

A ce jour jour, c'est le meilleur tabac au whisky que j'ai fumé.

Alors, dans ce cas, notre ami Brunaros n'est pas complètement perdu pour les aros ! 

HAHA c'est vrai qu'il en faissait presque leur apoger des aros

Grâce à Moriarty et Papaalino qui l’ont évoqué, je déterre ce fil

ÉDIT : au début du fil il est dit que la production (alors via Scandinavian Tobago) allait s’arreter, il semble que Stanwell ait repris le flambeau

merci pour l'info Pierrot. Maintenant il ni a plus qu'a en trouver

grace à la générosité de Loic c'est fait. Je l'ai gouter

Merci mon poto



A l'ouverture du sachet c'est des arômes de vanille, caramel et une pointe de whisky que je découvre.
 
Le bourrage et l'allumage se font facilement.
 
Des les premières volutes c'est une belle note sucré et vanillé que je sens. En bouche c'est sucré et légèrement alcoolisé mais sans plus.
Le tabac est déjà présent dans le premier tiers; ce qui ne me déplait pas car je trouve que l'ensemble est très bien équilibré.
Au deuxième tiers l'ensemble prends du corps mais sans exagération.
La puissance est moyenne ce qui fait que le fumage reste doux et pas agressif.. Les arômes et les saveurs sont superbes. La vanille est à son maximum. Quand au whisky je le ressens tout juste. Tant mieux lol.
 
Au troisième tiers les arômes et les saveurs s'essoufflent un peu. Rien de gênant car ça laisse un peu de place au whisky. Les amateurs s'y retrouverons car jusqu'à maintenant il était plutôt discret.
 
La combustion a été parfaite. Pas de fumée chaude, juste un poil d'humidité en fond de bol ( normal avec le BC ). Ma belle n'a pas chauffée. Au top
les tabacs on pris leurs place dès le départ sans occulter les arômes.
 
La room note est superbe.
 
En clair ce mélange m'a bien plus. Je le fumerai de nouveau avec plaisir que se soit en all days ou pour du pur pétunage.

Encore merci Loïc

J'y pensais il n'y a pas longtemps, et à te lire il a l'air à la hauteur de sa réputation. 

Merci pour cette revue Christophe et merci Brunaros de l'avoir rendu possible !

merci Pierrot

Ayant récupéré un boite de ce Petersen, je ne sais pas par quel biais les connaissances de connaissances y sont parvenues(!?), je me replonge des années en arrière où je pouvais rentrer dans tout bureau de tabac et en trouver facilement.
Ce tabac est ma Madeleine de Proust. Le Graal perdu et mainte fois idéalisé.
Bizarrement le "cream" a disparu de l'étiquette. Il reste toujours la dénomination "Highland" et le "n°10". On parle donc bien du même mélange. Les circonvolutions des rachats successifs de la marque Petersen, peut-être.

A l'ouverture la boite scellée fait bien pschitt, mais le tabac me parait moins gras que dans mon souvenir. L'odeur au nez est toujours la même, peut-être un peu moins forte.
Mais bon, les souvenirs s'estompent vite, surtout qu'à l'époque, entre un Amsterdamer agressif et un Clan basique, cet aro m'avait paru démentiel au nez. Depuis j'ai découvert un univers plus vaste.
Ce qui me revient aux naseaux est cette odeur de bois de rose, d'atelier d'ébénisterie, de plaquages.  
Le whisky m'était inconnu à l'époque et ce n'est pas sous ce filtre que je l'ai senti. Aujourd'hui, je peux concevoir qu'on y trouve un relent de Baileys.

Le mélange se compose de 3 types de brins :  clairs, bruns et noirs. L'information de la composition indique Virginia et Black Cavendish. Plus aromatisation crème de whisky.
Un petit temps de pose avant bourrage, pour choisir l'élue qui va le recevoir et c'est parti.

J'ai tenté avant cette revue deux pipes différentes en bruyère, un bol imposant et un petit, celui de l'époque.
Les sensations ont été les mêmes, je ne m'étendrai pas trop sur les différences.

Bourrage hyper simple, allumage au petits oignons, peu de rallumages en cours de fumage. Juste un coup de briquet après tassage, par acquis uniformisations de la combustion.

Il fait partie de ces tabacs qui ressortent au fumage les odeurs senties au nez, c'est rare et appréciable.
Le début est plaisant, le goût de rose mâtiné de whisky renvoie comme un parfum suave d'encens lointain.
La fumée, onctueuse est dense, blanche au cours du fumage pourra même prendre des teintes bleutées par la suite.
Il faut fumer lentement au risque de se retrouver avec des pointes acides, moins agréables. Il ne chauffe presque pas et se consume tranquillement.

Ce goût d'encens s'estompe après le premier quart du bol est c'est le whisky et le bois qui s'imposent, comme un mélange anglais. On se surprend à vouloir y trouver du Latakia pour parfaire l'harmonie. Il me fait penser à un Davidoff Royalty : doux, stable, boisé, fumé mais sans les pointes d'écuries que celui-ci amène par moment et avec un peu moins de mâche en bouche.

Passé les trois quarts du bol, la pointe acide perçue lors de tirage un peu trop rapides, se glisse doucement, plus finement, dans l'ensemble déjà présent et rajoute une note citronnée. Les deux fumage m'ont fait cette impression, plus prononcée avec le gros bol cependant.
La fin est proche, la fumée reste dense et cette pointe d'agrume m’accompagnera jusqu'à la fin de la combustion. Les résidus ont brûlés jusqu'au bout. Je ne ressors du fourneau que des cendres, aucun brin imbrulé. Cette caractéristique m'avait déjà marqué à l'époque.

La room note est plaisante. Ce n'est pas un Chacom 2 ou 6 mais les effluves ne dérangent pas l'entourage.
Pas de picotement en bouche, pas de muqueuse desséchée. Les additifs doivent être au minimum.

A l'époque c'était mon tabac pour jouer à Rolemaster, à la table de jeu. Nous étions enfumés (par les cigarettes) et éclairés à la bougie, dans une petite chambre aux murs recouverts de tentures pourpres. Quand j'allumais ma pipe, le maître de jeu disparaissait au milieu des volutes et l'atmosphère changeait. La magie reprenait sa place au milieu des guerriers et et le mystère des arcanes envahissait les esprits. Prenez garde trolls et autres gobelins, les brumes envoutantes peuvent receler des dangers malgré leur doux parfum !

Elle est très belle cette revue, merci Ernie  

Mais c'est qu'il nous donnerait envie d'y goûter à ce tabac !!

Qu'elle revue, merci. 

Pour la disparition du mot "Cream" je pense la aussi que c'est pour coller aux lois européenne, la mention crème ayant un côté attirant, comme pourrait l'être (selon eux) les mentions chocolat, vanille, etc... Je ne vois que ça. 

Et peut être que cette disparition t'as donné l'impression d'un tabac moins crémeux par extrapolation.

C’est vrai qu’elle est plaisante ta revue, on a voyagé avec toi.

Ça donne envie, merci

Pierrot Gourmand a écrit:Qu'elle revue, merci. 

Pour la disparition du mot "Cream" je pense la aussi que c'est pour coller aux lois européenne, la mention crème ayant un côté attirant, comme pourrait l'être (selon eux) les mentions chocolat, vanille, etc... Je ne vois que ça. 

Et peut être que cette disparition t'as donné l'impression d'un tabac moins crémeux par extrapolation.

exact Pierrot, plein de mélanges ont perdus leurs appellations à cause de ses conneries.

Bravo et merci pour cette revue Ernie

Content d'avoir fait découvrir ce tabac !