Ch'tite devinette

Saurez-vous identifier cet objet dont je vais insérer les photos de trois beaux exemples et dire quel est son rapport avec nos chères bouffardes?
JR venant de la bonne région (ce qui est déjà un indice) on laisse un peu chercher les "méridionaux"   

Ce sont des Coupes Trophées pour le Championnat de Bourles local

Bien essayé... mais non 

Je laisse jouer mes petits camarades car je connais la réponse 

Monsieur De Mesmaeker a écrit:Je laisse jouer mes petits camarades car je connais la réponse 

J'avais bien dans l'idée que tu serais également un candidat sérieux pour donner la réponse du tac au tac...

Ben oui, mais c'est plus rigolo de laisser mes copains de classe chercher un peu 

J'oserais y aller avec des pincettes car il s'agit d'un sujet brûlant pour ne pas dire de braises ! ! !

Tu nous mets le feu, cré non d'une pipe ! ! !

Un pot de chambre???  

Celui là n'est pas mal non plus . . .

D'autant que la vue devrait aider à en comprendre l'usage

J'imagine que si je vous dit qu'il s'agit d'un vierpot en usage courant dans les estaminets dès le XVIIIième ça ne vous aidera pas . . .

Pas de triche, on oublie les moteurs de recherche et on fait chauffer ses petits neurones ! ! !

Il arrivait aussi qu'on le désigne sous le nom de vaquelette et il s'apparente au couvot. 

S'il était doté de 2 poignées verticales dans les Flandres, il était généralement doté d'une queue horizontale, à l'instar d'une casserole, en Picardie.

Dans d'autres régions, il arrivait qu'il prenne l'apparence d'un seau de petite taille doté d'une anse mais quoi qu'il en soit il était toujours en métal au contraire du couvot (dénommé aussi couve ou couvet suivant les régions) qui pouvait aussi bien être en métal qu'en poterie.

Pelle et pinces étaient les accessoires indissociables de son usage.

A TOUS, PRESENTS ET A VENIR, SALUT.

Ne serait- ce pas un "briquet" de table en "commun" pour allumer le pipes dans les bistros et resto.

A plus,

Marc.

Bon, ben les petits camarades n'auront pas eu le temps de chercher, je pense que tout a été dit, et même bien plus que je n'aurais su dire sur cet ustensile que je ne connais que depuis une semaine quand un ami féru d'histoire m'en a parlé.

Bonjour

Un genre de brasero ?

Vu l'âge de l'objet je pense que c'est un bec verseur comme à ma fille de 1 an, mais dont le couvercle au bec à été perdu 


Donc oui je pense à un recipient plein de braise, que l'on allait donc cherché avec la pince présentée par Bandit, pour ensuite allumer sa bouffarde ou autre tige de tabac roulé 

A l'époque il n'y avait pas d'allumettes et il était d'usage de placer des petites braises dans un petit brasero appelé vierpot qu'on se passait d'une table à l'autre pour allumer sa pipe en prenant un fragment de braise avec les pincettes et en le plaçant au dessus du foyer de sa pipe (pipes qui étaient en terre à l'époque). on remplissait le vierpot à l'aide d'une petite pelle à braise. 

Avant le coucher, on emplissait de braises un petit seau à la forme arrondie et à l'ouverture étroite, souvent en terre cuite, pour les conserver jusqu'au matin afin de pouvoir rallumer la cheminée sans avoir à battre le briquet composé d'un morceau de fer forgé, d'un silex et d'amadou dont l'usage était fastidieux, ce récipient s'appelait un couvot. Il était d'usage qu'on plaçât le couvot sous un petit banc percé de trous ce qui limitait le refroidissement des braises. L'anse du couvot passant à travers le banc de bois en facilitait le transport. Dans les foyers plus riches dotés de plusieurs cheminées il permettait de porter le feu d'une cheminée à l'autre, seul l'âtre principal étant entretenu toute la journée. Dans les foyers les plus pauvres, hommes, femmes et enfants passaient la journée hors du logis, le feu était gardé dans le couvot et le feu ne brûlait dans l'âtre que pour préparer le repas et assurer conjointement la veillée. le midi chacun emportait de quoi manger, froid la plupart du temps, le pain étant l'aliment principal. Lorsque les femmes étaient à leur ouvrage (travaux de couture principalement), elles plaçaient leurs pieds sur ce petit banc qui leur servait de chaufferette . . .



L'amadou était tiré de l'amadouvier, sorte de champignon très coriace qui pousse couramment sur de nombreux feuillus de nos régions tels le hêtre ou le bouleau

Dans ma région, en Touraine, ça s'appelait une braisette ou une couvette... L'objet était parait-il courant autrefois dans les cafés, accompagné d'une petite pelle à braise ou d'une pince, pour permettre aux clients d'allumer leur bouffarde.

Son usage a commencé à reculer avec la popularisation de l'allumette au milieu du XIXem...