Cornell & Diehl Haunted Bookshop ( comparé à Old Joe Krantz )

Popeye Magritte a écrit:
Très bon tabac comme souvent chez C&D, pas très franchouillard dans les saveurs (cette fameuse C&D touch qui m’empèche de décripter les composants à souhait)

Pour moi les tabacs C&D sont durs à explorer et tous ont en commun ce je ne sais quoi qui me jourait des tours si je les goutaient à l’aveugle

Tu viens de résumer ma pensée concernant C&D, j'aurais pas dit mieux !

C&D Haunted Bookshop

 

En cette période d'Halloween, parler d'une "librairie hantée" semble de circonstance  

C'est à l'ami Boby que je dois cette dégustation.

L'échantillon dégage une odeur de foin moisi. La coupe est grossière, parfaite pour le bourrage.


Les premières bouffées s'apparentent à du brun, avec une légère amertume dans la salive.
C'est un tabac charpenté, mais très vite il affiche de la rondeur.
La fumée, dense et onctueuse surprend par sa douceur.
L'ambiance est terreuse, épaisse, plutôt "humide".
Rapidement le Perique s'affirme, l'ensemble prend du corps. Il devient plus épicé.
Associé au Virginia, il apporte la fantaisie et la douceur qui manquent au Burley.

J'ai dégusté ce HB après déjeuner et j'ai bien fait.
Il a de la force, mais il est honnête car dès l'allumage il annonce la couleur.
Il se laissera fumer jusqu'au bout sans mauvaises surprises et j'ai apprécié ce bon moment.

Son côté légèrement "moisi", sa puissance, son fond doux et épicé, m'évoquent les étés chauds et humides de La Havane. Rien de mystérieux, pas de fantômes, même si La Havane et ses légendes...

Merci Boby pour ce beau voyage  





Fumé dans une bruyère Billiard Bruno Nuttens

Merci pour ce retour de volutes !

Je l'adore !

BobyLaGanache a écrit:
Le fume pas dans la voiture le matin... plutôt le soir après une grosse journée accompagné du bière ou deux. Et lentement.

Oups 

J'aurais du rouvrir le fil avant. 

Je l'ai donc goûté ce matin, dans la Reliance, et il m'a inspiré le titre du jour (les tabacs qui tabassent).

A cru, ça sentait bon, un mélange d'épice et de je ne sais quoi qui me rappelle un autre je ne sais plus quoi que je connais pourtant. Bref. 

En bouche, je m'attendais à quelque chose (à cause du nom sans doute) de plus délicat, mais oui, il est là, présent, pas bourrin de prime abord, mais un franc camarade de voyage. Je l'ai fumé tranquillement pendant près de trois quarts d'heure.
 Au bout desquels je suis arrivé sur mon chantier avec l'envie de me coucher pour decuver l'alcool que j'avais pas bu. Je n'avais jamais vécu de coup de vitamine ', voilà qui est fait. Oh le salaud. J'aurais vraiment du relire ce fil, je savais que Boby m' avait fait un conseil quelque part. Ben crac, j'ai fait exactement ce qu'il ne fallait pas faire.
Faut dire, j'avais faim, à même pas la moitié du bol j'avais déjà plus faim (sans manger) c'était un signe. 
Il est roboratif.

Je le resterai dans une autre pipe (peut être) et a un autre moment de la journée (sûrement).

A cru, ça sentait bon, un mélange d'épice et de je ne sais quoi qui me rappelle un autre je ne sais plus quoi que je connais pourtant. Bref

Le perique?


Merci pour le retour, c'est sûr qu'il calme, mais si tu veux je te présente son " grand " le old Joe krantz? Au moins pour l'expérience .
Ça m'arrive de le fumer le matin, mais je commence à être un peu trop accoutumé...
Pour ta prochaine expérience, tu verras qu'il est gaillard et subtil sur les arômes de l'alliance red/perique.

Aller envoi moi ton adresse en mp, j'y mettrais un peu de matin des baveux.

Tu m'as donné envie. Je vais m'en faire un bol!

Voilà où nous en arrivons avec cette dégustation "ricains à chaussettes" d'auntomne 2022. Désolé pour les retardataires, vous posterez à la suite, avec la divulgacherie en plus.

Je suis sur que Roark aurait aimé l'idée de la dégustation double. Il aimes bcp ces deux tabacs.

Il me semblait nécessaire de vous faire goûter le Haunted bookshop tellement il est bien fait. Et je ne voyez pas comment faire pour louper une occasion de vous présenter dans le même temps son grand frère le Old Joe Krantz, un gaillard! 

Merci à tous d'avoir jouer le jeu sur ces deux tabacs que j'aime beaucoup l'un comme l'autre!
La prochaine fois ce sera sûrement moins fort...

Je poste peut-être pas tout d'un coup pour que ce soit digeste quand même. Dans l'ordre des rendus.

La suite!

Pierrot 
Échantillon 1:

Salut Boby, 

Merci pour cette (bientôt ces) découverte.

Âmes sensibles s'abstenir. Par les temps qui courent, en cette toute fin octobre, on entend de drôle d'histoires au fil des ruelles de notre village. Des histoires à en éteindre sa pipe par le fond !
Moi même j'ai été confronté à une de ces étrangeté qui traînent. Figurez vous que je suis tombez sur un petit paquet de tabac. Oui là, par terre, un beau petit sachet bien fermé.
Vous allez dire que c'était idiot de ma part, mais confiant dans les habitants de notre bourg je me suis pas méfié , j'ai ouvert. Un beau petit mélange châtain plutot fin, qui au nez m'evoquait lanluzer e pas tout à fait sèche. Je me suis même surpris à penser au Dix Cors Brame, mais avec une douceur en plus.
Je me suis dit que si c'était un vilain tabac, il serait à la fois plus attirant et plus repoussant comme dirait un certain fumeur de pipe de la lointaine Comté.

Bref j'ai bourre ma pipe de groupe, vous savez, celle de Dirk, et j'y ai retrouvé ce côté herbeux, presque paysan, avec comme un caramel trop brûlé, mais pas déplaisant. J'ai passé une demi heure de bonheur. Mais alors que mon bol se terminait, c'est LÀ que le mal est advenu

Perdu dans mon plaisir je m'étais laissé avoir et ce vilain diable Nicotin en avait profité pour s'installer dans min esprit. Il m'a fallu me poser, la tête me tournait. 

Ah le bigre il m'a bien surpris, alors méfiez vous de ce que vous trouverez dans nos ruelles. 

Bon, ça ne m'a pas ampeche de le regouter dans ma Brebbia, pourtant plus habituée aux aros, et en connaissance de cause, je ne me suis pas laissé divaguer. C'était meilleur, plus équilibré, il faut tirer dessus avec parcimonie, pour en profiter et limiter l'influence de Nicotin qui se montre malgré tout insistant. Il est séduisant, mais clairement pas pour moi le bougre !

Pop:
Echantillon 1:

Moi qui croyais sentir le Barbu à chaussette dans tout ce qu’il a de plus nauséabond, c’est raté…

Le Cubain rouleur de havane assis sur le bord d’un trottoir chapeau sur le nez, un double corona allumé serait plus de circonstances.

-ÇA PUE! (Je vous présente ma femme)
-Quoi ça pue? Parlerait elle de ce mélange?
-Tu fumes quoi là? C’est légal? Tu fais ch…!

Le chapeau viens de tomber, le réveil est brutal! L’heure de la pause est terminée il va falloir retourner à l’atelier choisir les feuilles, confectionner la tripe, sous cape et avec ses doigts magiques rouler la cape qui viendra émerveiller les yeux puis les papilles des banquiers suisses 

!

Vous l’avez bien compris, on est dans le cigare! Un mélange très puissant chaleureux qui se consume en se renforçant.

J’avais jadis gouté à ce fameux habana day dream de C&D c’est le souvenir qu’il m’en a laissé.

J’arrive à la bague on touche à la fin. Mélange étonnant à ne pas glisser entre toutes les lipes. Ma langue rape un peu.

Un bon Rhum XO ne peut que aider à la dégust, ça sera pour une prochaine fois. Buenas tardes ou bonswa à tous!


Echantillon 2:

Du civilisé! Un peu vagabond mais adoptable!

Au nez ça sens un peu le hamster américain (mon fils en a un je sais de quoi je parle)
De beaux brins bruns rougeatres annonçant la gourmandise. 

De Cuba, charter! 
Direction une fabrique de barques au coeur des marais louisianais. Ça sent le bois, la veille meunuiserie où traine des bariques en cours de fabrication, des plôts de chêne vieux de 70 ou 80 ans attendants le façonneur d’embarcations en salopette, barbu pipe au bec dans laquelle se mêle tabac et copeaux.

Un ami planteur de tabac lui a confectionné ce mélange robuste mais très simple à fumer. Il y a incorporé son meilleur burley à grosses poignées. Peu être des orientaux, il ne se souvient plus…

Sa grosse bouffarde au bec, ciseau à la main, il travaille. Il apprécie ces nuances épicées cela peut même l’arrêter pendant qu’il dégage de gros copeaux. Ici il ne fait jamais froid, un peu humide à certaines saisons ce qui entretien cette délicieuse odeur boisée, terreuse.

Ce tabac c’est lui! Son métier, ses fringues, sa barbe, sa vie. Tant que sa bouffarde fumera, les bariques et barques sortiront de son atelier… à quel rythme? Au rythme de ses volutes biensûr!

Merci Boby pour ce voyage, deux salles deux ambiances!

Hé bé!
Quelle aventure!

Alors, je suis complètement passé à travers du Haunted Bookshop que pourtant je fume de temps à autres.

J’ai vraiment senti le cigare alors que le haunted Bookshop m’a toujours évoqué un vieux plancher poussièreux comme quoi le marketing fait beaucoup.

Va falloir que je le regoute car j’ai encore du mal à croire que c’était bien ce vieux bookshop hanté

C&D à l’aveugle c’est compliqué quand même.

En remontant le fil j’ai vu que Brase disait que le HB lui fait penser à Cuba… faut que je re goûte!

Il y a une grosse part de burley dedans alors c'est possible de penser à du cigare.
Le Old joe Krantz est très cigare lui je trouve.

Si le burley du HB en impose, celui du OJK n'en fait qu'une bouchée ! On pourrait même le surprendre à vous susurrer de sa voix roque et profonde: "comment jm'appelle, dis mon nom..."
Terrifiant! Et pourtant excellent !

Je vais finir la ballade et m'en faire un bol tiens!

A la suite :

Pb:
Salut Bobby, 


Bon et bien j'ai fumé tes deux propositions et je dois dire que autant le premier m'a fait penser au bayou morning autant le deuxième m'a fait tousser ! trop fort pour moi ce truc. 


J'essaie de me rappeler car c'était il y a un moment, je n'ai pas assez de verve pour enchaîner sur ta proposition jointe aux échantillons excuse moi. 


Bref, le premier échantillon j'ai trouvé un nez tout à fait avenant un bon tabac bien franc. Je m'attendais à un soupçon de vinaigre mais je n'ai rien détecté. Au fumage je pense avoir eu le sentiment que le perique jouait avec le virginia d'une façon tout à fait équilibrée.
Le deuxième je me rappelle que le nez ne m'avait pas alerté sur la suite, mais le fumage la vache j'ai toussé....
Et franchement celui là il passe pas, trop fort pour moi même en y allant tout doux j'ai eu du mal à terminer mon bol.


Un grand merci pour ta générosité et je suis très curieux de connaître le nom de ces tabacs, pour en acheter (le premier) et pour l'éviter (le deuxième)!


Salutations et à une prochaine découverte ! 


PB

Ben apparemment j'aime bien le burley... Pas une surprise totale... Au moins celui du HB ! 

Ben moi en toute honnêteté en dégust à l’aveugle j’ai trouvé le HB bien plus fort que le OJK.

Je me suis posé la question mais non, je n’ai pas pu intervertir les deux échantillons.

J’ai les deux tabac en stock je vais me regouter ça

A mon tour pour la revue de ces deux très bons échantillons merci Boby et encore désolé pour le retard

Échantillon 1
A l ouverture du sachet une odeur de cigare légère et des épices ainsi que le fameux Perique

Le premier fumage dans ma Ropp Hunter et le reste de l échantillon dans une petite Gambier d ailleurs j ai trouvé que la terre était plus adaptée à ce tabac et au deuxième échantillon également.

Le premier tiers est boisé on retrouve un poil le cigare avec beaucoup de caractère un peu d'ailleurs comme le Bayou Morning mais en plus costaud ça évolue par la suite sur quelque chose d un peu fauve/écurie un poil suave avec comme de la noisette un peu musqué le tout très fin avec une belle longueur en bouche je me vois bien fumer ce tabac à la campagne ou à la montagne ce côté rustique est très appréciable un vrai délice avec une très belle évolution sur la fin on a un petit côté fermenté boisé un peu poivré très sympa.

Pour conclure sur ce premier échantillon, c est un tabac plein de saveurs avec du caractère qui m a fait voyager et excellent après un bon repas.

Échantillon 2
A cru déjà je comprends que c est beaucoup plus costaud une odeur de cigare plus forte avec un côté épicé presque vinaigré j ai préféré le fumer dans une terre(dans un Jacob) directement

À l allumage on part sur du cigare à la limite du brun un peu comme les bouchons de Semois ça a beaucoup de caractère plus loin le côté Semois s affirme on retrouve un peu comme de la noix boisée c est plutôt fort et très riche en arômes ça laisse un excellent goût dans la bouche accompagné d un vin de Bordeaux c est une tuerie un petit côté légèrement acide terreux fermenté arrive vers la fin ça reste très riche en arômes et assez fort.

Pour conclure j ai beaucoup apprécié le premier mais le deuxième est vraiment impressionnant je n avais jamais goûté à quelque chose avec autant de caractère et avec une certaine douceur une richesse d arômes assez difficile à décrire merci encore pour ces deux très belles découvertes

Merci Pipeman pour ces jolies revues. Je te rejoins sur plein de points. Ça fait plaisir !
Le coup de Bordeaux je retiens...

Merci
Boby toujours un coup de pinard pour accompagner les choses qui ont du caractère

Pierrot Gourmand :

Bizarre, j'ai reçu cet échantillon en soeriode d'halloween, et quand je l'ouvre... 

Et ouïs, à l'ouverture de ce sachet sous vide au contenu marron clair, je suis surpris (d'autant plus que ça vient de Boby). J'ai presque cru à un aro.
Oui oui, il y a bien une odeur de bon tabac, mais la première chose que les parfums m'ont évoqué en priorité, c'est une impression d'ouvrir et de plonger mon nez dans une boîte de chocolats Lindt qu'on reçoit en décembre. Oui, mon nez tout de suite est venu me dire "hé c'est du chocolat au lait ton truc ! Tout juste une pointe de tanac derrière, du Lindt au Tabac!"
Bah tu as raison, c'est ce que ça m'évoque, mais attends il sort de l'emballage, laissons le respirer. 
Oui, ça s'amenuise, mais ça persiste, même si le tabac regagne sa place, je reste sur cette sensation de chocolat au lait. Jeff de Vieux Bruges peut être?

Le tabac se remet super bien il est aéré, fin sans être trop, et se bourre très aisément. L'échantillon pourtant convenable tient en entier dans la Dirk Classen ALNB 2022.
"J'y vais mai j'ai peur" comme le dirait Josianne Balasko dans les Bronzés font du ski, car le précédent échantillon me retournait déjà la tête, alors la perspective de ce bol... 
Mais qu'à cela ne tienne, mise à feu. Fumée dense, douceur en bouche, je ressent moins ce côté chocolaté, ouf, le tabac est de qualité, avec une épice. Poivre ? Oui... Mais non. Pas tout à fait, ça m'évoque plutot les baie rose qu'on retrouve en effet dans certains mélanges poivrés. C'est bon, et ça va parfaitement après mon petit repas, accompagné de ce rhum mauritien.
Oui, sur les conseils de Boby, j'ai évité de le fumer en voiture, et pas le matin non plus. La je suis attablé en terrasse, au grand air. Et je prends soin de bien vider mes poumons régulièrement et de les remplir plusieurs fois d'air pur avant de reprendre des bouffées de ce tabac qui est loin de me rebuter. 
Bon, une heure de fumage dont une dizaine de minutes en marchant, j'avoue ne pas m'être suffisamment concentré sur les arômes, cherchant à limiter les effets nicotiniques (qui, si j'ai réussi en effet à les amenuiser, se sont malgré tout manifestés comme il se soit toujours trop a mon goût, reprendre le travail un peu nauséeux et la tête qui tourne, c'est pas top).
Tout ce que je sais, c'est qu'il est bon et agréable du début à la fin, rond juste ce qu'il faut d'épices, vraiment idéal en fin de repas. Mais reste trop riche en vitamine N pour moi.

Curieux de découvrir ce que l'ami nous avait réservé pour l'automne (y'aurait il du Bayou ou du Fox dans les parages ?)

Franchement pour quelqu'un qui avait peur que ça le secout , je le demande si t'aime pas ça quand même...
J'en veux pour preuve la bouffarde utilisée ! Un très gros bol au final!
Bravo tu t'en est sortie indemne !

Si vous n'avez pas rendu votre copie, manifestez vous, la date butoir était le 15 décembre.

A lire les autres je suis surpris d'avoir passer un moment si agréable avec ce vieux Joe. 

Sa tape et sa poignée de main amicale restent bien franches, mais peut être est ce parce que je l'ai mieux respecté que son petit frère. Mais clairement le HB lui, il faut que je l'évite

Ben moua à l’aveugle, j’ai aussi trouvé le HB plus costaud (plus sec, plus bourrin je sais pas comlent dire…)

Bonjour à tous.

N'ayant pas de comparaison avec le Old Joe Krantz, il s'agit ici uniquement du Haunted.

Merci à Popeye pour cet échantillon de C & D "Haunted Bookshop". De quoi faire quelques bols et le gouter dans des pipes différentes.

Au moment où je poste ce retour, je l'ai gouté dans une maïs et une Ropp petit fourneau.

Arrivé sous vide, je le laisse regonfler une nuit dans un petit pot en verre avant de tester.

Le visuel : la coupe fine me fait penser à des feuilles séchées hachées. La couleur est très automnale, marron, feuille morte.

Le nez : Très fermenté, façon kimchi coréen, une odeur de vin rouge tourné domine. Derrière cette dominante acide, très fermentée se dégage une note sucrée assez basse façon mélasse.
J'y trouve aussi quelques relents de champignon ^^.

Définitivement, le nez et le visuel m'évoquent un sous-bois.
A mon avis cette librairie hantée s'est cachée dans un sous bois en automne...

The Haunted Bookshop was hidden in the woods.


Il m'est difficile de décomposer le nez plus avant, tant cette odeur de fermenté domine et me brouille les sens.
Mais pour sur, c'est puissant au nez !

A l'allumage : c'est très moelleux quoique costaud. Les Burley sont très ronds, très fruits à coque.
Le perique vient distiller ses effluves poivrées et vient délicatement titiller la cavité nasale, tout en relevant la note vers le haut. C'est très bien vu !

C'est assez sucré, mais dans le bon sens. Un coté cigare très prononcé, mais contrebalancé par cette sucrosité qui s'installe progressivement pour démeurer tout au long du bol (surtout dans la maïs).
Les virginias apportent une belle douceur à l'ensemble, mais restent discrets par rapport au Burley et perique très présents.
Je le trouve costaud le bougre !

Je rejoins Pierrot sur son côté roboratif. 
Comme disait Jacques Dutronc à propos de ses cigares "ça vaut un bon steak".

La room note : "ça pue le cigare ton truc" (texto, désolé).

La combustion est parfaite, j'ai du rallumer une fois seulement. La cendre laissée est très fine.

J'ai trouvé ce mélange assez difficile à décomposer, mais très bien équilibré néamoins.
Il est costaud et doux, rond et moelleux, mais je retiens quil ne se laisse pas approcher si facilement.
Il laisse un gout puissant en bouche assez longtemps.

Il me faudra sans doute d'autres bols pour pleinement l'apprécier, mais c'est un tabac charpenté très bien assemblé.
Il tranche nettement avec ce que je fume d'ordinaire, mais j'ai apprécié pour son équilibre et la qualité des tabacs mis en oeuvre.

Encore merci à Popeye pour cette belle découverte.