Pipes au repos

J'ai relu le sujet de Siramy concernant Georges Simenon. A un certain moment il est mentionné que l'auteur de Maigret rangeait ses pipes après usage sur le ratelier avec le tuyau contre le bas. 

Je serais aussi enclin à procéder de même, si je n'ai pas le temps d'attendre que ma bouffarde soit froide pour la nettoyer, de façon à ce que le jus éventuel ne se dépose dans le foyer et ne donne un mauvais goût en séchant et s'accumule de ce fait plutôt dans le tuyau, qui  sera ainsi plus facile à nettoyer le lendemain.

Qu'en pensez-vous ?

J'ai lu plein d'articles sur ce sujet et il doit y avoir autant de personnes qui disent en bas et les autres en haut.  
Personnellement, si je n'ai pas le temps de nettoyer ma pipe et que je dois la laisser rapidos sur le porte pipe, je la met tête en bas en laissant le tabacs non fumé au fond.  Le tabac seche et bois le jus en refroidissant.  Je fais peut être une erreur d'ailleurs, mais jamais eu de soucis de goût après.

Quand je ne sais pas nettoyer mes bouffardes après le fumage... je retire les cendres et glisse un cure-pipe dans le tuyau.
Le lendemain, je retire le cure-pipe et continue le nettoyage pour le bourrage suivant.

Je ne sais pas si c'est la bonne méthode, mais j'ai l'impression que cela fonctionne.

Vos avis et vos méthodes m'intéressent

Bpnjour les amis
Les pratiques varient d'un fumeur à l'autre. Ceci a déjà été débattu dans d'autres fils.
Pour ma pratique: en fin de fumage, pipe sur le porte pite tête en bas, introduction d'une chenillette jusqu'où elle veut bien aller.
- pipe refroidie, enlève l'éventuel tabac non brûlé - en général il n'y en a plus - la cendre en secouant au creux de la main et cuillère de l'outil tchèque..
è démontage du tuyau et re-chenilette imbibée de Vodka.
Idem chenillette dans la tige plusieurs fois jusqu'à chenillette propre.
- passage d'un sopalin dans le foyer, pas trop fort pour enlever le plus gros sans enlever le culottage

- puis repos de la pie et de du ruyau au moins jusqu'au lendemain où aura lieu  le remontage et rangement dans le meuble ad hoc.
De ce fait pas de mauvaise odeur de la pipe et un bon fumage lorsqu'elle reprendra du service. Une rotation est de 3 pipes utilisées/jour (4 exceptionnellement) et durée de repos de plusieurs jours compte tenu du nombre de pipes disponibles dans la rotation 
Tous ces rites font partie intégrante du plaisir de la bouffarde. Rien à voir avec la clope 
Je sais certains nettioeuent une fois par mois ... Chacun son style 

Et avant le bourrage il y aura l'émiettement  du tabac, puis remplissage brin à brin dans le fourneau.... autre rite tout aussi important 

vince690 a écrit:Personnellement, si je n'ai pas le temps de nettoyer ma pipe et que je dois la laisser rapidos sur le porte pipe, je la met tête en bas en laissant le tabacs non fumé au fond.  Le tabac seche et bois le jus en refroidissant.  Je fais peut être une erreur d'ailleurs, mais jamais eu de soucis de goût après.

JohFla a écrit:Quand je ne sais pas nettoyer mes bouffardes après le fumage... je retire les cendres et glisse un cure-pipe dans le tuyau.
Le lendemain, je retire le cure-pipe et continue le nettoyage pour le bourrage suivant.

Quand j'ai le temps je fais plus ou moins comme toi, JohFla: je vide le foyer et glisse une chenillette dans le tuyau. Je recourbe la partie de la chenillette qui dépasse comme un crochet, ce qui me permet d'accrocher ma pipe a quelque chose et ainsi de la suspendre tête en bas. J'attend que ça sèche, et je termine de nettoyer après quelques heures voire le lendemain.
Quand je veux aller plus vite je fais comme toi, Vince: je ne vide pas la pipe et je la laisse sur le porte pipe pour que le tabac qui reste absorbe l'humidité, et je nettoie plus tard.

Voila, je pense que toutes ces méthodes sont tres bien et qu'au bout du compte nos pipes soient pretes à être fumé sans mauvaises surprises.  Tout dépend du temps que l'on a. Et c'est vrai que  moi aussi j'ai le rite du nettoyage, roulement avec 3 pipes et changement de roulement tout les 2 ou 3 jours.  J'ai la chance d'avoir un joli cheptel, lol. Rien mais alors rien avoir avec le fumage quotidien de clopes.

Le Temps + les rites  nettoyage/préparation = bon et agréable fumage.
Le Temps est le meilleur ami du fumeur de pipe (avec in bon tabac)

Clod46 a écrit:Le Temps + les rites  nettoyage/préparation = bon et agréable fumage.
Le Temps est le meilleur ami du fumeur de pipe (avec in bon tabac)

+1 

Pour ma part, je ne peux pas mettre de chenillette après le fumage puisque je fume des pipes 9mm.

Je vide donc le tabac après le fumage ou je le laisse ça dépend du contexte ambiant et je laisse ma belle se reposer tête en bas toute la nuit (je fume généralement en soirée). Le lendemain matin, vidage du fourneau si pas fait la veille, je retire le filtre et chenillette abrasive partout pour que se soit propre et une petite chenillette douce pour essuyer les éventuels dépôts. Enfin, un petit coup d'essuie tout dans le fourneau. Une fois propre, nouveau filtre et direction son sac en tissu, ma blague, mon sac à dos et on part au boulot.
Parfois, le matin elle a le droit à une chenillette douce imbibée de whisky ou de bourbon qui va rester en place la journée entière puis essuyage des dépôts et repos pour la nuit.

Un autre rituel, je pars toujours avec une pipe et du tabac au boulot même si je ne fume pas sur mon lieu de travail et avec le briquet dans la poche. Me demande si je ne suis pas un peu zinzin parfois

Ma beutche a écrit:J'ai relu le sujet de Siramy concernant Georges Simenon. A un certain moment il est mentionné que l'auteur de Maigret rangeait ses pipes après usage sur le ratelier avec le tuyau contre le bas. 

Je serais aussi enclin à procéder de même, si je n'ai pas le temps d'attendre que ma bouffarde soit froide pour la nettoyer, de façon à ce que le jus éventuel ne se dépose dans le foyer et ne donne un mauvais goût en séchant et s'accumule de ce fait plutôt dans le tuyau, qui  sera ainsi plus facile à nettoyer le lendemain.

Qu'en pensez-vous ?

Exact, ce n'est pas le tabac qui absorbe le jus mais le bois.    

Pour ma part j'avoue ne pas avoir de rituel particulier... 
Le plus souvent c'est un simple nettoyage à la chenillette après avoir vidé le tabac non consumé.
Je ne comprends pas l’intérêt de laisser une chenillette dedans: ça garde l'humidité encore plus longtemps en empêchant l'air de passer, humidité que le bois va donc encore plus allègrement absorber que si elle avait un peu la place de s'évaporer ! ?

vince690 a écrit:J'ai lu plein d'articles sur ce sujet et il doit y avoir autant de personnes qui disent en bas et les autres en haut.  
Personnellement, si je n'ai pas le temps de nettoyer ma pipe et que je dois la laisser rapidos sur le porte pipe, je la met tête en bas en laissant le tabacs non fumé au fond.  Le tabac seche et bois le jus en refroidissant.  Je fais peut être une erreur d'ailleurs, mais jamais eu de soucis de goût après.

Entièrement d'accord !

Frank Friboulet a écrit: "Exact, ce n'est pas le tabac qui absorbe le jus mais le bois.     "

Merci pour vos commentaires, impressions, pratiques et habitudes. 
Comme quoi on a chacun notre petite marche à suivre et c'est sûrement la meilleure !!!
Ceci-dit, cela ne m'empêche pas de dormir... 

Old Boy Jack a écrit:
[...] je pars toujours avec une pipe et du tabac au boulot même si je ne fume pas sur mon lieu de travail et avec le briquet dans la poche. Me demande si je ne suis pas un peu zinzin parfois

Ben te demande plus...      

Ca fait bien longtemps que je ne cherche même plus à me demander

Clod46 a écrit:Pour ma pratique: en fin de fumage, pipe sur le porte pite tête en bas, introduction d'une chenillette jusqu'où elle veut bien aller. ai-je dit


mais j'ai oublié de préciser que j'enlève la chenillette au bout de 5 minutes. Le bout est très humide. autant de moins à faire sécher 

Bonsoir Clod46,

J'attends que la pipe soit froide, je la vide, puis je la démonte et la nettoie avec des chenillettes (tête et tuyau), jusqu'a ce qu'elles ressortent sans aucune trace. Ensuite je prend une chenillette dont je place une extrémité dans le tête, l'autre dans le tuyau (les deux partie étant démontées, et je place l'ensemble sur un porte pipe, la tête de la pipe en bas. Je la laisse ainsi, jusqu'à sa prochaine utilisation.
Un détail qui a son importance, j'ai remarqué que certaines chenillettes faisaient de la bourre, normal elles sont en coton, alors avant de les utiliser je passe les doigts de haut en bas et vice versa, pour éliminer cette bourre, qui autrement risque de rester dans le tuyau ou la tête. On peut aussi souffler dans la tête ou dans le tuyau pour éliminer la bourre, avant utilisation, si l'on a pas pris la précaution d'éliminer le surplus de bourre des chenillettes.
Petite astuce pratique: quand j'utilise les chenillettes, plutôt que de les faire coulisser dans la tête ou le tuyau, ce qui peut laisser les fameuses bourres sus-évoquées, j'introduit la chenillette, puis je la coude à angle droit par rapport à ma tête ou au tuyau, puis de nouveau à angle droit, ce qui lui donne la forme d'une manivelle, si chère à nos aïeux pour démarrer leurs voitures , et je tourne plusieurs fois, ainsi je laisse moins de bourres sur l'ensemble du tuyau ou de la tête.

Bonnes dégustations.

Pour être complet, nettoyage complet à l'alcool (marc de Bourgogne ou Grappa, par exemple, toutes les 15 à 15 pipes) avec une chenillette que je passe dans le tuyau et la tige. après séchage avec une nouvelle chenillette sèche,  et repos tête en bas.
Après chaque bol , je passe après avoir vidé le fourneau de ses cendres, un sopalin, pour éliminer le surplus de cendres, sauf en cours de culottage, car le résidu de cendres aide à obtenir un culottage lisse.

Drak Poy a écrit:

Old Boy Jack a écrit:
[...] je pars toujours avec une pipe et du tabac au boulot même si je ne fume pas sur mon lieu de travail et avec le briquet dans la poche. Me demande si je ne suis pas un peu zinzin parfois

Ben te demande plus...      

Dans ce cas je te rejoins dans ta "zinzinitude", OBJ.
Ça m'arrive très souvent lorsque je sors d'emporter dans ma poche une pipe déjà bourrée avec tb et briquet, sachant que je n'aime pas fumer en extérieur. Dans 98,74% des cas (j'ai arrondi) je reviens avec la pipe non fumée... du coup je la fume après être rentré.
Disons que comme ça, au moins on fait prendre l'air à nos pipes avant de les faire "travailler".

On va bientôt pouvoir ouvrir un poste intitulé : "Les tocs des nobles bouffardeux".

Ca m'arrive aussi de prendre ma bandoulière avec tout ce qu'il faut dedans en espérant fumer un coup pendant la journée, mais très souvent j'attends le retour à la maison, par manque de temps ...

Merci les gars, je me sens moins seul

Louxor a écrit:

Clod46 a écrit:Pour ma pratique: en fin de fumage, pipe sur le porte pite tête en bas, introduction d'une chenillette jusqu'où elle veut bien aller. ai-je dit


mais j'ai oublié de préciser que j'enlève la chenillette au bout de 5 minutes. Le bout est très humide. autant de moins à faire sécher 

Bonsoir Clod46,

J'attends que la pipe soit froide, je la vide, puis je la démonte et la nettoie avec des chenillettes (tête et tuyau), jusqu'a ce qu'elles ressortent sans aucune trace. Ensuite je prend une chenillette dont je place une extrémité dans le tête, l'autre dans le tuyau (les deux partie étant démontées, et je place l'ensemble sur un porte pipe, la tête de la pipe en bas. Je la laisse ainsi, jusqu'à sa prochaine utilisation.
Un détail qui a son importance, j'ai remarqué que certaines chenillettes faisaient de la bourre, normal elles sont en coton, alors avant de les utiliser je passe les doigts de haut en bas et vice versa, pour éliminer cette bourre, qui autrement risque de rester dans le tuyau ou la tête. On peut aussi souffler dans la tête ou dans le tuyau pour éliminer la bourre, avant utilisation, si l'on a pas pris la précaution d'éliminer le surplus de bourre des chenillettes.
Petite astuce pratique: quand j'utilise les chenillettes, plutôt que de les faire coulisser dans la tête ou le tuyau, ce qui peut laisser les fameuses bourres sus-évoquées, j'introduit la chenillette, puis je la coude à angle droit par rapport à ma tête ou au tuyau, puis de nouveau à angle droit, ce qui lui donne la forme d'une manivelle, si chère à nos aïeux pour démarrer leurs voitures , et je tourne plusieurs fois, ainsi je laisse moins de bourres sur l'ensemble du tuyau ou de la tête.

Bonnes dégustations.

Très intéressant ce petit truc pratique avec la chenillette. Merci mon cher Louxor.

Arapipe a écrit:On va bientôt pouvoir ouvrir un poste intitulé : "Les tocs des nobles bouffardeux".

Ca m'arrive aussi de prendre ma bandoulière avec tout ce qu'il faut dedans en espérant fumer un coup pendant la journée, mais très souvent j'attends le retour à la maison, par manque de temps ...

Identique pour moi, mais il faut toujours être prêt à dégainer en cas d'opportunité !

Tabadoc a écrit:Très intéressant ce petit truc pratique avec la chenillette. Merci mon cher Louxor.

+1, je vais adopter cette méthode. Et puis ça me rappellera mon jeune temps : ma première voiture pouvait se démarrer comme ça, avec une manivelle
Merci Louxor !

@ Tabadoc

@ Laifour

Petite erreur de ma part:  Il faut lire: "  puis je la coude à angle droit par rapport à la tige ou au tuyau,  les deux étant séparées, puis de nouveau à angle droit..."


Mais je sais que vous aurez corrigé de vous-même....


Le fait de la nettoyer ( tuyau et tige uniquement) avec de l'alcool, tous les 10 à 15 bols, pour éliminer surtout les goudrons, m'a été conseillé par Jean Nicolas. Par contre, cela ne concerne que les pipes en bruyère, et en aucun cas les écumes, qui ne supporteraient pas ce traitement, elles qui ne supportent déjà pas l'eau. 


En ce qui concerne les écumes, je lui ai demandé son avis au sujet pipes en bruyère avec un fourneau en écume. Il m'a répondu que la plupart d'entre elles avaient un fourneau en écume reconstituée, avec tous les inconvénients que ce la suppose, et qu'il valait mieux dans la plupart des cas, choisir soit des bruyères, soit des écumes véritables, qui ne sont pas forcément plus onéreuses que le mixte.


Bonnes volutes et bon entretien.