Derniers sujets
» Je dis :" dis, ô ctobre, à la Saint Ghislain, tu fumes ta pipe en stoïcien ?par Lefty Aujourd'hui à 16:24
» Les estates de Sylkis (le retour)
par stéphane Aujourd'hui à 15:41
» SCANDINAVIAN TOBACCO GROUP - Clan original
par Van Gaughin Aujourd'hui à 15:06
» Pop’s small batch 365 GTB4
par Brase d'Anjou Aujourd'hui à 14:41
» Un québécois arrive
par Sea Lord Aujourd'hui à 13:40
» PETERSON - Aran et Black Connemara
par stéphane Aujourd'hui à 13:18
» C'est l'anniversaire de Brase d'Anjou !
par papaalino Aujourd'hui à 13:01
» Achats récents de pipes
par Brase d'Anjou Hier à 23:48
» S'il pleut à la Saint-Denis, tu sortiras 9 fois ta pipe
par stéphane Hier à 23:13
» Vide grenier de Popeye
par Kubark Hier à 16:22
» Mort de rire — parce que j'ai le sens de l'humour !
par Ernie Hier à 12:22
» Et les femmes !
par Hirschmann Hier à 11:41
» La pipe est un jouet dans le Jura ?
par stéphane Hier à 8:22
» Marc dit :" Vit'octobre avec pluie, panier de cèpes garnis"
par stéphane Mar 8 Oct 2024 - 23:20
» Si Cocteau brûlait l'opium dans sa pipe d'Orphée, je brûle mon tabac dans ma pipe de bruyère.
par la hyène Mar 8 Oct 2024 - 21:46
Statistiques
Nous avons 2118 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Licteur
Nos membres ont posté un total de 449076 messages dans 16799 sujets
Hiver 2005
3 participants
Page 1 sur 1
Hiver 2005
Pardon aux puristes pour qui un poème se mesure
en pieds, ce n'est pas mon fort, mais alors pas du tout.
L’hiver 2005 fut très rude et j'en ai souffert, j'ai jeté
les mots sur le papier comme on pousse un cri de douleur,
des années plus tard par respect pour moi-même et pour
ce que j'avais vécu cette année là, je me suis refusé
le droit de retoucher ce que j'avais écrit.
Une fois encore pardon aux puristes et nobles poètes
du forum pour qui le nombre de pieds est si important !
en pieds, ce n'est pas mon fort, mais alors pas du tout.
L’hiver 2005 fut très rude et j'en ai souffert, j'ai jeté
les mots sur le papier comme on pousse un cri de douleur,
des années plus tard par respect pour moi-même et pour
ce que j'avais vécu cette année là, je me suis refusé
le droit de retoucher ce que j'avais écrit.
Une fois encore pardon aux puristes et nobles poètes
du forum pour qui le nombre de pieds est si important !
Hiver 2005
Comment te dire mon ami
Le froid des hivers en ce lieu
Pour y résisté je fais le mieux
Mais sous le frima je pâli
En ces moments mon cœur est lourd
Et vraiment il me dévore ce froid
Il est implacable et je subi sa loi
Ce froid qui m’use et me rend gourd
Seul, je suis seul dans l’hiver sinistre
Mes rimes sont pénibles et sottes
Il faut sans cesse que le moral je me botte
Et de mon âme les plaintes j’enregistre
Oui vieil ami, en ces temps je souffre
Sans volonté, chez moi sans cesse je déambule
Tournant en rond et claquant des mandibules
Tandis que ma raison dans le noir s’engouffre
Africa, Africa, Ô Africa ma mère
Qu’est-ce que je fais si loi de toi ?
Si tu savais comme c’est froid l’hiver
Sur les bords sombres de la Semois
Gris, tout est gris et sans saveur
C’est vrai que je broie du noir
Et que je goûte au désespoir
Doutant même de ma propre valeur
Tu me trouveras sombre cher ami
Et tu auras grandement raison
Car recroqueviller dans la maison
Je suis triste et gelé comme un banni
Ric
La Semois entièrement gelée et couverte de glace, cela arrive quand
la température atteint et descend sous -20° centigrade durant
un certain temps.
____________________________________________________________________________________________________________________________
Ric le Gaumais- Tête connue
- Messages : 1249
Date d'inscription : 07/08/2019
Age : 72
Localisation : La Gaume (Lorraine belge)
Re: Hiver 2005
Brut commeune pierre précieuse encore dans sa gangue
Pourtant, en lisant ce cri on éprouve une sensation à la fois puissante et vague.
Qui a souffert d'abord du grand froid? Est-ce le corps ou est-ce l'âme.
On n'éprouve pas le besoin de prendre une feuile de papier et un crayon pour écrire juste pour soi ''j'ai froid aux pieds"
Ni même ''la rivière est gelée''.
Ni même ''la rivière est gelée et j'ai froid aux pieds''.
Mais le froid quand il prend le corps et que cela dure, il transperce l'esprit jusqu'à faire oublier la volonté de vivre.
DécidémentRic
Gaumois tu es et tu le restes.
Pourtant, en lisant ce cri on éprouve une sensation à la fois puissante et vague.
Qui a souffert d'abord du grand froid? Est-ce le corps ou est-ce l'âme.
On n'éprouve pas le besoin de prendre une feuile de papier et un crayon pour écrire juste pour soi ''j'ai froid aux pieds"
Ni même ''la rivière est gelée''.
Ni même ''la rivière est gelée et j'ai froid aux pieds''.
Mais le froid quand il prend le corps et que cela dure, il transperce l'esprit jusqu'à faire oublier la volonté de vivre.
DécidémentRic
Gaumois tu es et tu le restes.
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6386
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Hiver 2005
Merci de nous avoir partagé ce poème. Je me pose la même question que William. N'est-ce pas surtout le coeur et l'âme qui ont froid ?
Voici un autre poème, sur les régions du nord, d'une contemporaine de Victor Hugo :
Connaissez-vous ces bords qu'arrose la Baltique,
Et dont les souvenirs, aimés du Barde antique,
Ont réveillé la harpe amante des torrents ?
Connaissez-vous ces champs qu'un long hiver assiège,
L'orgueil des noirs sapins que respecte la neige,
Ces rocs couverts de mousse et ces lacs transparents ?
D'un rapide printemps la fugitive haleine
Y ranime en passant et les monts et la plaine ;
Un prompt été le suit, et, prodigue de feux,
Se hâte de mûrir les trésors qu'il nous donne ;
Car l'hiver menaçant laisse à peine à l'automne
Le temps de recueillir ses présents savoureux.
Mais ces rares beaux jours, quel charme les décore !
La nuit demi-voilée y ressemble à l'aurore :
Une molle douceur se répand dans les airs ;
Et cette heure rapide où le soleil repose,
Clisse avec le murmure et les parfums de rose
Des bouleaux agités par la brise des mers.
Hâtez-vous de goûter d'éphémères délices ;
L'hiver qui vous poursuit de ses tristes prémices,
D'un givre étincelant a blanchi ces climats :
Bientôt l'onde s'arrête à sa voix redoutable,
Et sur les champs muets que son empire accable
D'une haleine puissante il souffle les frimas.
Mais aux natals plaisirs lui seul offre un théâtre,
Ses chemins de cristal et ses tapis d'albâtre
Ouvrent leur blanche arène aux traîneaux triomphants ;
Et malgré ses rigueurs et sa morne durée,
Lui seul prête ses traits à l'image sacrée
Qui grave la patrie au cœur de ses enfants.
Beaux climats du Midi, terres du ciel aimées !
Que sont au fils du Nord vos brises embaumées ?
Les jasmins de Grenade et leurs parfums si doux
Ne pourraient l'arracher à sa mélancolie,
Sous vos rameaux en fleurs, citronniers d'Italie,
Il rêve un sol de glace et des cieux en courroux.
Amable Tastu (1795 - 1885)
Voici un autre poème, sur les régions du nord, d'une contemporaine de Victor Hugo :
Les saisons du Nord
Et dont les souvenirs, aimés du Barde antique,
Ont réveillé la harpe amante des torrents ?
Connaissez-vous ces champs qu'un long hiver assiège,
L'orgueil des noirs sapins que respecte la neige,
Ces rocs couverts de mousse et ces lacs transparents ?
D'un rapide printemps la fugitive haleine
Y ranime en passant et les monts et la plaine ;
Un prompt été le suit, et, prodigue de feux,
Se hâte de mûrir les trésors qu'il nous donne ;
Car l'hiver menaçant laisse à peine à l'automne
Le temps de recueillir ses présents savoureux.
Mais ces rares beaux jours, quel charme les décore !
La nuit demi-voilée y ressemble à l'aurore :
Une molle douceur se répand dans les airs ;
Et cette heure rapide où le soleil repose,
Clisse avec le murmure et les parfums de rose
Des bouleaux agités par la brise des mers.
Hâtez-vous de goûter d'éphémères délices ;
L'hiver qui vous poursuit de ses tristes prémices,
D'un givre étincelant a blanchi ces climats :
Bientôt l'onde s'arrête à sa voix redoutable,
Et sur les champs muets que son empire accable
D'une haleine puissante il souffle les frimas.
Mais aux natals plaisirs lui seul offre un théâtre,
Ses chemins de cristal et ses tapis d'albâtre
Ouvrent leur blanche arène aux traîneaux triomphants ;
Et malgré ses rigueurs et sa morne durée,
Lui seul prête ses traits à l'image sacrée
Qui grave la patrie au cœur de ses enfants.
Beaux climats du Midi, terres du ciel aimées !
Que sont au fils du Nord vos brises embaumées ?
Les jasmins de Grenade et leurs parfums si doux
Ne pourraient l'arracher à sa mélancolie,
Sous vos rameaux en fleurs, citronniers d'Italie,
Il rêve un sol de glace et des cieux en courroux.
Amable Tastu (1795 - 1885)
Dernière édition par Sesomiris le Mar 22 Sep 2020 - 13:11, édité 1 fois
Sesomiris- Tête connue
- Messages : 1210
Date d'inscription : 15/04/2020
Re: Hiver 2005
Sesomiris. Merci pour ce poème
Le voilà notre Gaiumois
"Beaux climats du Midi, terres du ciel aimées !
Que sont au fils du Nord vos brises embaumées ?
Les jasmins de Grenade et leurs parfums si doux
Ne pourraient l'arracher à sa mélancolie,
Sous vos rameaux en fleurs, citronniers d'Italie,
Il rêve un sol de glace et des cieux en courroux."
Fils du midi et du soleil, je suis plus sensible à la lumière et au soleil qu'à la brume et au froid.
Cequi pourrait me faire le même effet ce serait, sansdoute, un été sans cigales.
Le voilà notre Gaiumois
"Beaux climats du Midi, terres du ciel aimées !
Que sont au fils du Nord vos brises embaumées ?
Les jasmins de Grenade et leurs parfums si doux
Ne pourraient l'arracher à sa mélancolie,
Sous vos rameaux en fleurs, citronniers d'Italie,
Il rêve un sol de glace et des cieux en courroux."
Fils du midi et du soleil, je suis plus sensible à la lumière et au soleil qu'à la brume et au froid.
Cequi pourrait me faire le même effet ce serait, sansdoute, un été sans cigales.
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6386
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Hiver 2005
william1941 a écrit:Sesomiris. Merci pour ce poème
Le voilà notre Gaiumois
"Beaux climats du Midi, terres du ciel aimées !
Que sont au fils du Nord vos brises embaumées ?
Les jasmins de Grenade et leurs parfums si doux
Ne pourraient l'arracher à sa mélancolie,
Sous vos rameaux en fleurs, citronniers d'Italie,
Il rêve un sol de glace et des cieux en courroux."
Fils du midi et du soleil, je suis plus sensible à la lumière et au soleil qu'à la brume et au froid.
Ce qui pourrait me faire le même effet ce serait, sansdoute, un été sans cigales.
Gaumais, oui mais né en Afrique. J'ai gardé au cœur la nostalgie
de la lumière et de la chaleur du Mayumbe. (Bas-Congo).
Africa, Africa, Ô Africa ma mère
Qu’est-ce que je fais si loi de toi ?
Si tu savais comme c’est froid l’hiver
Sur les bords sombres de la Semois
Africa, africa, Ô Africa Mama
Inki mu sala kwako ntaku na ngai
Ngai ku zaba ve inki madidi mingi
bakumu na piu na Semois
____________________________________________________________________________________________________________________________
Ric le Gaumais- Tête connue
- Messages : 1249
Date d'inscription : 07/08/2019
Age : 72
Localisation : La Gaume (Lorraine belge)
Sujets similaires
» Estimation lot de tabacs 2005
» Pas de pipe à sa lippe? Qu'à Troctobre Mère Credi? Qui d'un ne fume pas et de deux mit le vin trois fois au frigo. Un Chapelle-Chambertin de 2005! Il ne tiendra pas jusqu'à demain je dis.
» C est l hiver
» hiver ou es tu ?
» cocoon pour l'hiver ...
» Pas de pipe à sa lippe? Qu'à Troctobre Mère Credi? Qui d'un ne fume pas et de deux mit le vin trois fois au frigo. Un Chapelle-Chambertin de 2005! Il ne tiendra pas jusqu'à demain je dis.
» C est l hiver
» hiver ou es tu ?
» cocoon pour l'hiver ...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum