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La Complainte des Huarts
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La Complainte des Huarts
Synopsis: Arrivé au soir de sa vie, père d'une importante famille et veuf, l'homme se retrouve seul dans un foyer pour personnes âgées, abandonné des siens, et se remémore sa vie, dans l'espoir, peut-être, qu'il lui restera quelque souvenir, quelque conseil en héritage à transmettre à sa descendance si jamais quelqu'un décidait de venir le voir. C'est tout un pan du XXe siècle au Québec qui se déroule ainsi dans les yeux de ce vieillard dépossédé de sa terre par des enfants trop rapaces à ses yeux.
Sa genèse: Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été attiré par les vieux (évidemment les vieilles aussi). Ce n'est donc pas parce que je le deviens lentement. Il y a longtemps que je n'ai plus mes parents. Mon père est mort j'avais 20 ans, ma mère: j'en avais 35. Je ne peux donc pas me rabattre sur eux pour récupérer ces pans de notre petite histoire.
À 28 ans, j'ai donc décidé de m'installer avec une rame de papier et me suis inséré dans la peau d'un vieillard de 88 ans totalement imaginaire, et j'ai tenté de raconter, à travers ses mots, "sa" vie... C'est un texte structuré sur l'oralité de l'époque que l'homme décrit. Outre des souvenirs que je n'ai pas vécus, une langue qui n'est pas mienne, la principale difficulté pour moi résidait dans le fait que je me refusais à lui donner un nom parce que "ce vieillard" existe par milliers, voire par millions dans les centres d'accueil pour personnes âgées.
Lorsque je l'ai jugé prêt, un an plus tard, j'ai décidé de le présenter à différents éditeurs, lesquels le repoussaient tour à tour, tout en m'en livrant des critiques dithyrambiques, ronflantes à souhait, mais la réponse était toujours la même: «non!». J'ai continué à le retravailler tout en poursuivant mes quêtes d'un éventuel éditeur pendant quatorze ans.
En désespoir de cause, j'ai voulu obtenir une préface, me disant que celui qui signe une telle préface cautionne systématiquement le livre. J'ai donc frappé gros, choisi quelqu'un que je jugeais inattaquable: Félix Leclerc. Je dois dire a posteriori que mon choix était pour le moins arbitraire et sans le moindre jugement. C'est connu, Félix Leclerc refusait de vieillir. En toute honnêteté, j'avoue que ce qui ressort de ce roman n'est pas un objet que j'ai voulu, ni même recherché. Il demeure cependant incontestable qu'il agit comme un miroir déformant. Pour une personne à l'aube de la vieillesse, il est facile d'y voir «voilà ce qui t'attend»; pour une personne plus jeune, ce serait plutôt quelque chose du genre «et toi, tes vieux, qu'est-ce que t'en fais?»
Il y a longtemps que j'ai cessé de compter les personnes qui m'ont dit y reconnaître quantité de vieux. Mais Félix Leclerc ne l'entendait pas de cette oreille. Une semaine après lui avoir écrit, je recevais sa réponse, laconique, cinglante à souhait pour moi. Évidemment je n'ai pas jeté cette lettre. Même si elle ne nous plaît pas, on ne jette pas une lettre de Félix Leclerc.
Lorsque le livre est paru, en '94, j'en ai apporté une copie à une de mes anciennes institutrices, à l'époque âgée de 81 ou 82 ans. Elle m'a demandé le sujet de ce roman et, sitôt que je lui ai répondu, elle a rétorqué, sceptique, «mon pauv' enfant, tu sais même pas de quoi tu parles». Elle nous a offert à Mélu et à moi le café et pendant qu'elle le préparait, j'ai ouvert le livre à la première page et me suis mis à lire à voix haute. Quand est arrivé le temps pour moi de tourner la page pour vérifier si elle m'écoutait, j'ai vu deux grosses larmes rouler sur ses jours. Et cette digne vieille dame s'est retournée et m'a demandé «comment tu peux savoir ces choses-là?»
Aujourd'hui, elle aussi est évidemment décédée. Et, presque vingt ans après sa publication, je me dis à tort ou à raison que, si mon éditeur avait fait son travail, ce roman aurait fait beaucoup plus de bruit qu'il n'en a fait. Parce que depuis Adam et Ève, tout le monde a des vieux.
Quelques lignes: ...Vingt‑deux novembre dix‑neuf cent soixante‑quinze, y est huit heures. Les jeunes sont pas venus. Pas donné le moindre signe de vie non plus; pas de téléphone, pas de visite... même affaire qu'à tous les jours. Même affaire qu'un chien qui attend que la fourrière vienne le ramasser; moi c'est le croque‑mort que j'attends.
De même, mes enfants pourront venir brailler sur ma tombe durant deux ou trois ans, deux fois par année. Au printemps pour réparer les dégâts du gel pis du dégel, pis à l'automne pour faucher le foin sus ma tête. Après ça, y m'oublieront comme y font depus qu'y m'ont envoyé icitte, v'là treize ans.
Si y en aurait un, qui viendrait faire un tour de temps en temps, jaser, montrer qu'y se rappelle de son vieux père, qu'y se rappelle qu'y en a encore un, un père...
C'est ma fête. Quatre‑vingt‑huit ans. Y a pas de danger que je reçoive une carte. "Le bonhomme sait pas lire, y a pas besoin de ça." C'est vrai que je sais pas lire, en seulement je sais quand même de quoi ç'a l'air, une carte de fête. Ça ferait ben manque plaisir. Mais ça coûte trop cher pour qu'y se collectent à leur dix‑huit pour en acheter une. Ça reviendrait à proche trois cennes chaque, ça coûte quarante cennes. Ben que trop cher! Pas de danger non plus qu'y téléphonent; y restent tout' en dedans de cinq milles, mais c'est trop loin.
Eux-autres, y s'ont rapprochés pour mieux me voir crever. Des vrais carcajous! Si j'aurais de l'argent, je dirais qu'y tiennent plus à l'héritage qu'au bonhomme. Même pas! J'ai pus une saprée cenne à moi, j'ai passé mon avoir pour les faire instruire. Y en a pas un qui a en bas d'une douzième année. Dans le temps, c'était pas les gouvernements qui payaient pis on avait pas l'instruction pour des prières. On avait pas d'instruction, nous‑autres, c'est vrai, mais on avait de l'éducation.
Si y sauraient c'est quoi d'être vieux pis de vivre tout seul comme un chien perdu, peut‑être qu'y trouveraient ça moins drôle. Y seraient moins fantasses. C'est pas qu'y sont mauvais. Mais y savent pas de quoi qui retourne quand t'as poigné l'âge d'or; l'âge de la mort qu'y devraient dire, rapport que c'est l'âge où que tu te meurs d'ennui.
Rien qu'une petite visite de temps en temps, pour prendre un thé avec un ou deux biscuits, dire c'est qui retourne dans leur vie, pas entendre c'est que je fais pour tuer le temps. Mais ça s'attrape la vieillesse, pis en plus, c'est mortel.
Des fois je me dis "y vont venir, quelqu'un; sûr que Gilles passera pas la journée sans venir jouer sa partie de dames". Je reste sus ma faim. Personne. Même pour gagner en trichant.
Je le sais qu'y aiment pas ça, icitte. Moi non plus, j'aime pas ça des grands murs blancs à regarder à coeur de jour, comme quand je restais dans la salle paroissiale quand la vue était finie. En seulement y a pas eu de vues. Y en a jamais. Aujourd'hui y mouille, par‑dessus le marché. Y mouille comme vache‑qui‑pisse depuis trois jours. Avec mes rhumatisses, ben...
Encore hier, la garde‑malade est venue en m'entendant crier, elle pensait que j'étais mal‑pris. "Certain que chus mal‑pris, que j'y ai dit, avec ces rhumatisses‑là". Elle s'est contentée de rire avec ses grands yeux de poisson en disant que c'était l'âge de ça. Si on en aurait un peu durant le reste de la vie, on souffrirait pas tant en vieillissant. T'as les cheveux blancs, c'est l'âge; ta vue baisse, t'as l'oreille dure, tes mains tremblent, t'as le dos rond, t'as une canne rapport que t'en a pas assez de tes deux jambes, t'as les rhumatisses, c'est l'âge. T'es un petit brin feluette, c'est encore l'âge. C'est toujours l'âge!
À entendre les jeunes, c'est beau des cheveux blancs, mais si y sauraient de quoi c'est fait, y verraient que c'est dur à porter. Y pensent que c'est facile de rien faire quand t'as trimé dur toute ta vie, sans jamais attendre de repos.
Quand ça veut se faire conter des histoires, ça dit "on va aller voir le vieux, y va nous conter ça, lui". Si y veulent des bas de laine, "on va demander ça à la vieille, y en a pas une pour tricoter comme elle dans tout le canton". Moi, j'en ai pus de vieille. J'en ai porté deusses en terre pis là, chus trop vieux, trop chiâleux pour m'accorder une autre fois.
Des fois ça me tenterait, même si ça serait juste pour l'écouter mâcher son silence ou regarder passer le temps sus le jardin pis les fleurs. Parler avec elle, la faire rire, la voir pleurer sa jeunesse. Je le sais que chus pas le seul à m'ennuyer de même. On est onze qui sont fin seuls dans c'te prison‑là. Les onze disent la même affaire. Si je serais aussi jeune que Philippe Néron, moi itou je jardinerais pis j'irais à la pêche, à la chasse. J'irais moi‑même chercher mon tabac en feuille au village. En seulement lui, y a soixante‑six ans.
Aller chercher mon tabac au village? Chus même pus capable de le hacher. Pourtant, dans le temps, je passais pour un gars qui avait pas peur de l'ouvrage, qui abattait de la bonne besogne dans une journée d'homme.
Encore chanceux qu'y a la cuisine commune, je crois que je serais pus capable de faire ma mangeaille. D'un autre bord, j'en aurais fini plus vite avec tous ces jonglages pis ces souleurs qui me chicotent. Dire que quand j'étais jeune, j'avais peur de mourir.
Des fois je me demande si chus pas perdu sus une île déserte, au bout du monde. Jouer à la patience, c'est pas long que t'apprends à tricher. Tu t'écoeures à jouer trois‑quatre heures par jour; ça vient que la patience tue pus le temps.
Si les jeunes se regarderaient agir, y s'apercevraient qu'on a de quoi être radoteux, comme y disent. Si y penseraient au temps qu'on leur a donné sans compter, y seraient peut‑être moins égoïstes du leur. Chus sûr qu'y a des fois qu'y se demandent quoi faire pour passer un dimanche après‑midi.
Si au moins y penseraient qu'y ont de quoi rendre un vieux heureux; tout ce que ça leur coûte, c'est le gaz à mettre dans le char. Si y viendraient rien que trois fois par année, ça leur ferait faire un petit tour de machine. Avec mes dix‑huit enfants, ça me ferait quelqu'un à qui parler tous les dimanches après‑midi. Ça serait déjà beau, un jour de moins à crever d'ennui. Y m'en resterait pus rien que six. [...]
Dernière édition par Le Passeur le Jeu 20 Nov 2014 - 18:27, édité 3 fois
Re: La Complainte des Huarts
Merci pour le partage, Passeur!
Amitiés à Mélu'
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McHysius
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Re: La Complainte des Huarts
Je trouve cette répétition des ' si et des raient ' charmante, et le texte émouvant. Merci et bravo!
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Re: La Complainte des Huarts
Felix se croyait toujours en mission, il ne pouvait pas comprendre quelqu'un qui n'en avait aucune ( je parle du vieux messieurs de ton texte évidemment)..
Dernière édition par berny le Ven 25 Jan 2013 - 4:37, édité 1 fois
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Re: La Complainte des Huarts
Félix était déjà, sinon vieux, à tout le moins à la fin de l'âge adulte (si l'on sépare l'age adulte du «troisième âge» évidemment). Il avait 68 ans et craignait par-dessus tout de vieillir. Je crois donc qu'il avait, dans une certaine mesure, raison. Nous y reviendrons d'ailleurs bientôt.
Re: La Complainte des Huarts
Le Passeur a écrit:Félix était déjà, sinon vieux, à tout le moins à la fin de l'âge adulte (si l'on sépare l'age adulte du «troisième âge» évidemment). Il avait 68 ans et craignait par-dessus tout de vieillir. Je crois donc qu'il avait, dans une certaine mesure, raison. Nous y reviendrons d'ailleurs bientôt.
Peut-être que l'homme avait vieilli, mais le personnage 'Félix ' , lui, était resté le même, et s'est le personnage qui s'est adressé à toi.
P.S. en vérité, je crois que c'est un peu des deux.
Dernière édition par berny le Ven 25 Jan 2013 - 4:36, édité 1 fois
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Re: La Complainte des Huarts
Un sujet difficile, qui renvoie a ses responsabilités, et a son futur possible.
emouvant en effet.
emouvant en effet.
Invité- Invité
Re: La Complainte des Huarts
Merci à toi Le Passeur pour le partage, j'admire ton écriture,
elle est fluide, touchante et pleine de vérité.
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Invité- Invité
Re: La Complainte des Huarts
MERCI Le Passeur, pour ce texte touchant et merci à toi OLAF pour nous l'avoir ressorti.
Invité- Invité
Re: La Complainte des Huarts
arôme a écrit:MERCI Le Passeur, pour ce texte touchant et merci à toi OLAF pour nous l'avoir ressorti.
Idem
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Fumeur de pipe depuis 52 ans. Amateur d' "anglais" (VA LA Or/Turk) et de Virginias (straight VA)
Dynamique, positif, ni calculateur ni rancunier (mais réaliste)
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On ne construit pas son avenir sur des déceptions
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Clod46- Monument
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Re: La Complainte des Huarts
arôme a écrit:MERCI Le Passeur, pour ce texte touchant et merci à toi OLAF pour nous l'avoir ressorti.
en effet
Re: La Complainte des Huarts
+1Clod46 a écrit:arôme a écrit:MERCI Le Passeur, pour ce texte touchant et merci à toi OLAF pour nous l'avoir ressorti.
Idem
Invité- Invité
Re: La Complainte des Huarts
Merci beaucoup à vous tous. Connaître un éditeur qui se montrerait intéressé en Europe, je serais volontiers prêt à l'«internationaliser». Je crois malgré tout qu'il aurait encore sa place dans nombre de bibliothèques et librairies, même européennes.
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La mort n'est pas la pire perte dans la vie;
le pire, c'est ce qui meurt en nous alors que nous vivons. — Norman Cousins
Re: La Complainte des Huarts
En ayant lu ces quelques phrases, je le pense aussi...Le Passeur a écrit:Merci beaucoup à vous tous. Connaître un éditeur qui se montrerait intéressé en Europe, je serais volontiers prêt à l'«internationaliser». Je crois malgré tout qu'il aurait encore sa place dans nombre de bibliothèques et librairies, même européennes.
Ce fil m'avait échappé, et c'est bien dommage. Bravo Gervais !
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Enseigner n'est pas emplir un bol, c'est allumer un feu (Confucius)
NeuveMaison- Tête connue
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Re: La Complainte des Huarts
Tabadoc a écrit:+1Clod46 a écrit:arôme a écrit:MERCI Le Passeur, pour ce texte touchant et merci à toi OLAF pour nous l'avoir ressorti.
Idem
NeuveMaison a écrit:En ayant lu ces quelques phrases, je le pense aussi...Le Passeur a écrit:Merci beaucoup à vous tous. Connaître un éditeur qui se montrerait intéressé en Europe, je serais volontiers prêt à l'«internationaliser». Je crois malgré tout qu'il aurait encore sa place dans nombre de bibliothèques et librairies, même européennes.
Ce fil m'avait échappé, et c'est bien dommage. Bravo Gervais !
Je rejoins les commentaires de nos amis. Les quelques lignes que tu nous as transmises sont émouvantes, mais si justes... Sûr qu'il devrait figurer dans nombre de bibliothèques et libraires. Je dirai qu'il n'a pas hélas pris une ride, si je puis dire...
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Sénèque : Ce n'est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous semblent inaccessibles.
PAT 1er- Tête connue
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Re: La Complainte des Huarts
Merci Pat, (tout comme NeuveMaison) Même si ce texte a plus de trente ans, j'ai également l'impression qu'il n'a pas beaucoup vieilli, si tant est qu'il l'ait fait. J'aurais aimé que mon éditeur se batte autant pour lui que je l'ai fait. Il aurait certainement eu une vie plus longue. Et d'ici, tenter de contacter les éditeurs français ou suisses, c'est une utopie.
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La mort n'est pas la pire perte dans la vie;
le pire, c'est ce qui meurt en nous alors que nous vivons. — Norman Cousins
Re: La Complainte des Huarts
Ca a l'air très émouvant ton roman le passeur. Je vais voir pour le commander auprès daube librairie du coin.
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Pierrot Gourmand- Monument
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Re: La Complainte des Huarts
A mon avis tu ne le trouveras pas en France...Pierrot Gourmand a écrit:Ca a l'air très émouvant ton roman le passeur. Je vais voir pour le commander auprès daube librairie du coin.
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"Pour ma part, j'aimerais bien fumer confortablement une pipe, les pieds au chaud."
(Gandalf dans Le Seigneur des Anneaux, de J.R.R. Tolkien; La Communauté de l'Anneau; livre II, chapitre III)
Asmascega- Hameau des hobbits
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Re: La Complainte des Huarts
Par contre, sur Amazon : https://www.amazon.fr/La-Complainte-des-Huarts/dp/2893960944
lomedunor- Habitant récent
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Re: La Complainte des Huarts
Pierrot Gourmand a écrit:Ca a l'air très émouvant ton roman le passeur. Je vais voir pour le commander auprès daube librairie du coin.
J'avais oublié que notre Passeur était Québécois, et l'Atlantique n'est pas le Styx
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Pierrot Gourmand- Monument
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Re: La Complainte des Huarts
si tu le veux, Pierrot, te faudra t'armer de patience, d'abord parce qu'il est épuisé, ensuite parce que tu n'auras pas d'autre choix que de te tourner vers les libraires de livres usagés. j'ai fouillé par exemple sur le net et ai trouvé un exemplaire chez AbeBook. Comme il est relativement rare, je trouve le prix demandé très raisonnable. en outre, il est dédicacé. Je ne sais cependant pas à qui
Malheureusement, le coût du transport me paraît quelque peu prohibitif...
Malheureusement, le coût du transport me paraît quelque peu prohibitif...
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Re: La Complainte des Huarts
Je me renseignerai à la Médiathèque Départementale
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Pierrot Gourmand- Monument
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