Mais pourquoi tu t'éteins ?

Ben voui , faut juste éviter que ça tourne au tabac froid, là c'est caca ...

Daymonts a écrit:Ben voui , faut juste éviter que ça tourne au tabac froid, là c'est caca ...

Tout à fait, encore que certains y trouvent plaisir. Monsieur Gérard (Genève) m'avait dit qu'il lui arrivait souvent de fumer à moitié son cigare te de fumer le reste le lendemain, et qu'il y trouvait des arômes qu'il ne trouvait pas en le fumant en une seule fois.

J'ai essayé et je n'ai pas du tout aimé l'expérience, mais quand quelqu'un de la trempe de Gérard dit ça, il faut y prêter attention. Peut être que ça marche aussi pour la bouffarde.

Monsieur De Mesmaeker a écrit:

Tout à fait, encore que certains y trouvent plaisir. Monsieur Gérard (Genève) m'avait dit qu'il lui arrivait souvent de fumer à moitié son cigare te de fumer le reste le lendemain, et qu'il y trouvait des arômes qu'il ne trouvait pas en le fumant en une seule fois.

C'est tout à fait logique....
La nicotine & Co ont le temps d'imbiber le reste du tabac, la partie humide évapore et tout ça provoque des altérations chimiques. 
Lorsque on fait le pain on a 3 odeurs différentes
1 La pâte mélangée
2 La pâte qui est bien gonflée sous l'action de la levure  (odeur que j'ADORE)
3 Le pain cuit....

nico onoko a écrit:Pour le bourrage, il ne faut pas tasser au début, certes, mais il faut quand même tasser un peu la seconde pincée de tabac puis bien remplir le foyer de tabac, le tasser plus fort avec le gras (la pulpe?) de ton pouce et en rajouter encore une pincée que tu tasses à nouveau avec le pouce. Vérifie le tirage puis allume en deux ou trois temps.

Ca ira mieux, je pense.

L'idée, je pense c'est que tu essayes de trouver le bourrage maximum. Une fois que tu auras mis trop de tabac et trop tassé, tu connaitras mieux la limite à atteindre mais à ne pas dépasser.

En cours de fumage, tasse légèrement avec le tasse braise mais ne touille jamais ! Jamais !

Quelques brins de tabac au fond du foyer : pas grave du tout. Avec un brule gueule, tu risques encore plus de te bruler la bouche en essayant de tout fumer jusqu'au dernier brin.

Ensuite, c'est une question de pratique. Pour fumer pas trop fort : de courtes bouffées, vraiment courtes, une petite seconde à peine.

Je ne connais pas le KB, peut être que le faire sécher un peu est une bonne idée, surtout au début.

Tout ça est vraiment une question de pratique, d'erreurs, et d'expériences.

Bonnes volutes.

J'ajoute qu'on fait grand cas du bourrage, mais dans mon cas c'est la gestion du tasse-braises qui est responsable de 90% des problèmes de feu (trop tôt, trop tard, trop fort ou pas assez).
Par ordre d'importance, ensuite c'est l'allumage.
Ensuite l'hygrométrie.
Enfin le bourrage, en tout dernier.

Ça me rappelle les premiers émois fessuels, tout ça, tiens.

Monsieur De Mesmaeker a écrit:

Daymonts a écrit:Ben voui , faut juste éviter que ça tourne au tabac froid, là c'est caca ...

Tout à fait, encore que certains y trouvent plaisir. Monsieur Gérard (Genève) m'avait dit qu'il lui arrivait souvent de fumer à moitié son cigare te de fumer le reste le lendemain, et qu'il y trouvait des arômes qu'il ne trouvait pas en le fumant en une seule fois.

J'ai essayé et je n'ai pas du tout aimé l'expérience, mais quand quelqu'un de la trempe de Gérard dit ça, il faut y prêter attention. Peut être que ça marche aussi pour la bouffarde.

Je plussoie ce que j'ai mis en gras. Perso une moitié, un tiers ou un fond de fourneau bien froid, réchauffé à nouveau, j'aime bien... Comme un gratin repassé au four le lendemain... C'est tout juste bien meilleur !

Avant de rallumer, je bourre par dessus 1 ou 2 pincées (pas trop, juste ce qu'il faut) du meme tabac ou de Saint Claude, Vraiment délicieux !

Et puis, si je veux prolonger le plaisir de façon quasi perpétuelle, quand il reste quelques millimètres de braise au fond du fourneau je rajoute 1 à 2 pincées de tabac... Et c'est reparti sans rallumer !

Bon à ce dernier petit jeu, mieux vaut un tabac pas trop chargé en nicotine... Une fois j'en ai fait (légèrement) les frais

Par ex, j'aime les fonds de certains d'aros bien cramés. Probablement pour ça que j'aime aussi les latakiés. Je suis du pôle fumé-sucré.


Et mon arme fatale pour rallumer tout ça : le ZIPPO ! Un briquet tempete c'est vraiment l'idéal pour allumer une pipe dehors : briquet allumé debout, gueule du fourneau renversé face contre terre sur le briquet, on tire sur le tuyau en imprimant une rotation axiale du briquet pour que la flamme lèche de façon homogène le tabac... Et c'est parti !



Pour le bourrage du fourneau vide, j'ajoute pincée par pincée sans bourrer jusqu'en haut du fourneau... Puis je bourre. Le niveau arrive à la moitié du fourneau... Déjà là, cela me fait entre 1 heure 15 et 1 heure 45 de pétunage. Eventuellement, j'ajoute encore quelques pincées supplémentaires que je bourre à nouveau pour arriver à remplir les 2/3 à 3/4 du fourneau selon le temps qu'il me reste devant moi.

De cette façon (ne pas bourrer comme un taureau le fond du fourneau), le tirage de ma pipe est toujours correct.

Bon, je le confesse mes 2 pipes ont un fourneau XXL (h = 50 mm, d = 22 mm)... Ca aide !



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Bon... Je me permets de rajouter quelques lignes, bien que je ne sois pas un bouffardeux avec des années d'expérience derrière moi, mais ça peut éventuellement aider certains. C'est quelque chose que j'ai dû comprendre tout seul, pourtant j'ai épluché des pages et des pages des forums et des sites en trois langues et regardé des dizaines de vidéos et tutos. 

On nous prévient un peu partout que lors du bourrage de la pipe il faut faire attention à ne pas trop bourrer, surtout au fond, que le tirage doit être facile et qu'une pipe pas assez bourrée c'est mieux que l'inverse. Eh bien, je ne suis pas d'accord. Car il faut quand même tasser, et le tirage doit avoir un minimum de résistance, et c'est uniquement comme cela qu'on réussit un allumage uniforme, et c'est comme ça qu'on peut contrôler le processus de fumage à l'aide d'un tasse-braise. Or, le cas échéant, il est très difficile d'allumer la pipe sans surchauffe, et de faire descendre la braise de manière progressive ensuite. Surchauffe, glougloutage, combustion aléatoire, rallumages à gogo, et comme résultat - saveur complètement flinguée, acidité, bouche pâteuse, langue brulée, et incapacité de finir un tiers, voire la moitié du bol, car tout est moite, dégueulasse et impossible à rallumer. Dans les pires des cas, on bouffe du jus de pipe et des cendres (beurk!), et à la place des douces volutes de fumée onctueuse on obtient une espèce de vapeur bouillante... 

Mon expérience de pétuneur s'est nettement améliorée depuis que j'ai compris cette chose qui paraît simple, et j'espère que ça peut être utile aux autres novices! 

Il est délicat, l’équilibre entre la densité du bourrage et l’humidité du tabac.

Tabac trop humide —> Vapeur d’eau, chaleur, langue brûlée et glougloutage.
Tabac trop sec — > Combustion trop rapide, moins de goût.

Personnellement, j’aime un bourrage aéré mais pas trop, et un tabac souple mais pas humide.
Le virginia est un sacré enseignant. 

Chaque tabac a sa façon de bruler, impossible trouver la méthode infaillible et ça fait partie du monde de la pipe et de chacun de nous, l'art de fumer la pipe est quelques chose que personne maitrise et c'est ca qui rendes cet objet si fascinant  

Ah, mais c'est comme faire l'amour, la méthode universelle et infaillible n'existe pas! =)

Beezone a écrit:Ah, mais c'est comme faire l'amour, la méthode universelle et infaillible n'existe pas! =)

Eh oui !
Regardez vous au miroir lorsque vous fumez votre bol préféré on est proche de l'orgasme 

Beezone a écrit:Bon... Je me permets de rajouter quelques lignes, bien que je ne sois pas un bouffardeux avec des années d'expérience derrière moi, mais ça peut éventuellement aider certains. C'est quelque chose que j'ai dû comprendre tout seul, pourtant j'ai épluché des pages et des pages des forums et des sites en trois langues et regardé des dizaines de vidéos et tutos. 

On nous prévient un peu partout que lors du bourrage de la pipe il faut faire attention à ne pas trop bourrer, surtout au fond, que le tirage doit être facile et qu'une pipe pas assez bourrée c'est mieux que l'inverse. Eh bien, je ne suis pas d'accord. Car il faut quand même tasser, et le tirage doit avoir un minimum de résistance, et c'est uniquement comme cela qu'on réussit un allumage uniforme, et c'est comme ça qu'on peut contrôler le processus de fumage à l'aide d'un tasse-braise. Or, le cas échéant, il est très difficile d'allumer la pipe sans surchauffe, et de faire descendre la braise de manière progressive ensuite. Surchauffe, glougloutage, combustion aléatoire, rallumages à gogo, et comme résultat - saveur complètement flinguée, acidité, bouche pâteuse, langue brulée, et incapacité de finir un tiers, voire la moitié du bol, car tout est moite, dégueulasse et impossible à rallumer. Dans les pires des cas, on bouffe du jus de pipe et des cendres (beurk!), et à la place des douces volutes de fumée onctueuse on obtient une espèce de vapeur bouillante... 

Mon expérience de pétuneur s'est nettement améliorée depuis que j'ai compris cette chose qui paraît simple, et j'espère que ça peut être utile aux autres novices! 

  Salut !

j'avais initié ce post il y'a   maintenant un an et beaucoup de pétuneurs ont contribué à enrichir de leurs réponses ce sujet intéressant !  j'ai depuis bien progressé et arrive maintenant à fumer une pipe complète en prenant plaisir. Je n'oublierai jamais ces petits moments de solitude qui font que la chose ne fut pas aisée. Mais je n'ai jamais lâché l'affaire : prendre son temps pour la préparation, emietter le tabac, observer son humidité, bourrer en plusieurs étapes, tasser en cours de fumage, évacuer les cendres ... toutes ces petites choses qui ne s’acquièrent pas en un coup de baguette magique ! Merçi pour ton partage !