L'Amsterdamer

C'est l'un des tabacs que fumait mon père, je suppose que j'ai du en fumer à l'époque où il était bon, mais c'est l'un des tabacs qui ont failli me faire abandonner définitivement la pipe. Depuis, j'ai compris que je ne supportais pas les tabacs saucés, que ça me piquait la langue et que ça me saturait les papilles pendant deux jours, avant que je ne recommence à pouvoir sentir les arômes de ce que je mange et de ce que je bois...

Dans ma jeunesse j'adorais l'Amsterdamer et le Narval Rouge.

Moi aussi quand les autres les fumaient, grâce à l'odeur ,c'était l'époque où un prof pouvait embaumer tout
un couloir de collège...
Je crois qu'il y avait un peu ça dans leur motivation, sinon perso au goùt je trouvais ça moyen.

 Nostalgie quand tu nous tiens 

tout jeune au Lycée les "grands"    fumaient de l'amsterdamer et notamment les prépa  VETO (école préparatoire 

vétérinaire )

nous les admirions pour ne pas dire envions . C'étaient, pour nous les gamins, des cracs (ils avaient 20 ans voire plus ) et nous regardaient de très haut 

 je crois qu'il n'était pas vendu en France et c'est ce qui en faisait le charme car celui qui en fumait était censé 

s'être rendu aux Pays Bas 

Plus tard j'en ai fumé ,mais je n'ai jamais senti l'odeur si particulière de l'époque .

L'Amsterdamer, c'était avant tout ce qu'on appelle la "room note" maintenant. Au gout, je préférai le Schippers.

L'arôme de l'Amsterdamer, c'était comme un mec qui jouait de la gratte, les filles adoraient.

J'ai essayé d'en refumé hier mais  40 ans plus tard, ce n'est vraiment pas la même chose 

L'auvergnat a écrit:L'arôme de l'Amsterdamer, c'était comme un mec qui jouait de la gratte, les filles adoraient.

 Un peu comme aujourd'hui le Kentucky Bird...

En 1982 environ je le fumait en cigarette roulée l'amphora aussi c'était bon mais ça n'a plus rien à voir... 

Voici un article intéressant de Pipe Gazette sur l'Amsterdamer, ce tabac mythique pour les uns, décrié pour les autres, et que l'on trouve encore aujourd'hui facilement dans les civettes françaises. L'auteur a connu le bon Amsterdamer d'antan, le moins bon qui a suivi... et il teste ici celui de 2020 :

https://www.pipegazette.com/2020/08/le-tabac-pour-pipe-amsterdamer-un-test.html

Merci du partage, de quoi mettre de l'eau dans son vin

Merci Mac Baren du coup :p ça me reconfirme bien qu'il faut que je le reteste sous un nouveau jour.

Merci pour le partage de cet article

J'ai testé récemment le "nouvel" Amsterdamer en dépannage. Ben... Ça dépanne, un point c'est tout  

Sesomiris a écrit:Voici un article intéressant de Pipe Gazette sur l'Amsterdamer, ce tabac mythique pour les uns, décrié pour les autres, et que l'on trouve encore aujourd'hui facilement dans les civettes françaises. L'auteur a connu le bon Amsterdamer d'antan, le moins bon qui a suivi... et il teste ici celui de 2020 :

https://www.pipegazette.com/2020/08/le-tabac-pour-pipe-amsterdamer-un-test.html

 C’est marrant ça ! Je me suis retrouvé dans le début de l’article de Nicolas sur Pipe Gazette. 

Il y a quelques jours, j’ai allumé en présence de quelques amis ma bouffarde garnie de WO Larsen Unique et soudain quelqu’un s’est ecrié : « c’est quoi que tu fumes ? De l’Amsterdamer ? » et d’enchaîner immédiatement par un « je demande mais j’y connais rien ».

Quand j’ai dit  à cette amie que « moi l’Amsterdamer c’est  bof bof », elle m’a répondu « ouais mais ça sent trop bon ! «  et d’ajouter «  mais ce que tu fumes sent aussi très très bon » et les quelques autres dames de surenchérir : « à ouais ça sent trop bon ».

Conclusion : une bouffarde avec un aro à la vanille, c’est un aspirateur à gonzesse... (pas taper mesdames )

Chez un buraliste je viens de voir un Clan original 50g à même pas 10 euros, a côté d'un Amsterdam en 40g à plus de 12 euros 

Pour moi ce sont deux tabacs de même catégorie, alors je suis plus qu'etonné de cette différence de prix, surtout dans ce sens là (d'ailleurs c'était à Sens)

g00debriar a écrit:

Sesomiris a écrit:Voici un article intéressant de Pipe Gazette sur l'Amsterdamer, ce tabac mythique pour les uns, décrié pour les autres, et que l'on trouve encore aujourd'hui facilement dans les civettes françaises. L'auteur a connu le bon Amsterdamer d'antan, le moins bon qui a suivi... et il teste ici celui de 2020 :

https://www.pipegazette.com/2020/08/le-tabac-pour-pipe-amsterdamer-un-test.html

 C’est marrant ça ! Je me suis retrouvé dans le début de l’article de Nicolas sur Pipe Gazette. 

Il y a quelques jours, j’ai allumé en présence de quelques amis ma bouffarde garnie de WO Larsen Unique et soudain quelqu’un s’est ecrié : « c’est quoi que tu fumes ? De l’Amsterdamer ? » et d’enchaîner immédiatement par un « je demande mais j’y connais rien ».

Quand j’ai dit  à cette amie que « moi l’Amsterdamer c’est  bof bof », elle m’a répondu « ouais mais ça sent trop bon ! «  et d’ajouter «  mais ce que tu fumes sent aussi très très bon » et les quelques autres dames de surenchérir : « à ouais ça sent trop bon ».

Conclusion : une bouffarde avec un aro à la vanille, c’est un aspirateur à gonzesse... (pas taper mesdames )

T'imagine même pas avec le Winslow #1...
Mais bon, mes goûts m'ont amené au Latakia, c'est tout de suite moins sexy :p

Aimé par les uns , détesté par les autres , il n'empêche pas moins qu'il résiste encore et toujours a l'envahisseur venu de si de là. Peut on blâmer un tabac qui change et évolue au fil des saisons et des récoltes qui diffères d'une année a une autre ? Non , je ne crois pas , car comme tous les vins il y a les bonnes et les mauvaises années.
Faites comme moi et n'hésitez pas a acheter un paquet tout les ans ou les deux ans et vous verrez bien que le goût n'est jamais identique d'une année a une autre même si le mélange de base reste le même sur le papier .
Il n'est pas plus controversé que celui qui est sous les projecteurs , je dis cela , je ne dis rien .

Moi aussi j'en ai toujours une blague dans ma cave et j'en fume régulièrement. Et c'est loin d'être une punition, au contraire, moi je l'aime bien.

Je crois l'avoir écrit dans une autre rubrique de ce forum : assemblé avec de l'Alsbo Black, cela lui redonne un peu de sa force d'antan...

Voire une addiction assez voisine de celle que j'éprouvais dans ma jeunesse

Maintenant, l'Amster new school est probablement une chose plaisante non déplaisante que l'on peut conseiller à une demoiselle qui veut découvrir la pipe par elle-même 


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N'empêche que le prix qui m'a fait ressortir ce fil reste intriguant 

Pierrot Gourmand a écrit:Chez un buraliste je viens de voir un Clan original 50g à même pas 10 euros, a côté d'un Amsterdam en 40g à plus de 12 euros 

Pour moi ce sont deux tabacs de même catégorie, alors je suis plus qu'etonné de cette différence de prix, surtout dans ce sens là (d'ailleurs c'était à Sens)

Le Clan en 50 g à 10 €  C'est probablement pas le même fabricant... Donc 2 politiques de prix différentes...
A moins que le distributeur  


Dans ma jeunesse j'ai emprunté un peu de Clan à mon frérot... Mais j'étais vraiment pas emballé... Je suis resté sur l'Amster...Et le gris 


Et mon frère sur le Clan... Et le Bergerac en paquet orange : une véritable horreur, parfaite pour une décoction contre les pucerons de rosiers

En fait, les goûts penchants de mon frère sont restés pour moi une énigme plus difficile à appréhender que le mystère de la Sainte-Trinité : dévorer un tendre tournedos, garni sur le dessus d'un œuf sur le plat, son jaune crevé et mélangé à du ketchup, le tout arrosé avec du Coca-Cola   


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Jurassik a écrit:


. Je suis resté sur l'Amster...Et le gris 


Et mon frère sur le Clan... Et le Bergerac en paquet orange : une véritable horreur, parfaite pour une décoction contre les pucerons de rosiers
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T'exagère, le Bergerac était cousin germain du gris de mémoire, peut-être peu plus amère mais la différence était ténue.

Daymonts a écrit:

Jurassik a écrit:


. Je suis resté sur l'Amster...Et le gris 


Et mon frère sur le Clan... Et le Bergerac en paquet orange : une véritable horreur, parfaite pour une décoction contre les pucerons de rosiers
.

T'exagère, le Bergerac était cousin germain du gris de mémoire, peut-être peu plus amère mais la différence était ténue.

J'exagère pas ! Na ! 

Je persiste et signe : rien à voir !

Le gris d'antan, c'était un véritable monument national. Rétrospectivement, j'me dis qu'il aurait dû être inscrit au Patrimoine Mondial Immatériel de l'Humanité... Comme le haggis en Ecosse

D'après ce que j'avais lu dans un petit Que sais-je ?, ce tabac résultait de l'assemblage d'une quarantaine de provenances... Et puis au lycée, un de mes prof de français en était un fumeur exclusif... Un vieux Schnoke, mais en revanche très cordial dans la transmission de son savoiir. [NDLR : ça y'est j'ai réussi le tour de force d'écrire une phrase elliptique sans verbe ]

Surtout qu'à l'époque je le touchais fraîchement emballé, vu le débit important du bureau de tabac situé juste en face du portail de l'usine de mon village (3000 salariés à l'époque !)



Le Bergerac cousin germain du gris ? Oui probablement... Or, selon ce que montre la systémie familiale, dans toute famille y'a forcément un mouton noir... Et c'était bien le cas du Bergerac. Trop de paraguay dedans ? Probablement.
Je confesse aussi qu'en matière de vin (sauf exception) je n'estime pas trop le cru de la même provenance... Les vignerons du coin ont-ils, dans leur majorité, une forte propension à faire trop "pisser la vigne" ? Probablement. Pourtant ce cru est le cousin germain des autres crus du sud-ouest beaucoup plus estimables... Même les moins prestigieux ou les plus modestes... Je pense aux Cahors et autres Madirans.


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Le Bergerac cousin germain du gris ? Oui probablement... Or, selon ce que montre la systémie familiale, dans toute famille y'a forcément un mouton noir... Et c'était bien le cas du Bergerac. Trop de paraguay dedans ? Probablement.

Il y en avait même un paquet verdâtre , dénicotinisé, pas terrible, tout ça c'était du "caporal" genre
le paquet bleu "caporal supérieur" plus fort de mémoire et le gris caporal moyen j'imagine...

Bonjour, 

Mon grand-père a retrouvé un vieux paquet d'Amsterdamer qui visiblement n'a jamais été entamé.
Il ne fumait pas, c'est son père qui en fumait.
Comme on dit que l'ancienne recette est indigne de l'originale, je me demande si je tiens bien là le fameux amsterdamer dont l'odeur a enchanté la génération de mes parents et grand-parents.

En voici la description:

La blague plastifiée est beige, avec deux liserés rouges et bleu sur les cotés. Au centre, un médaillon où et représenté un fumeur portant une toque devant un paysage hollandais. Au dessus et en dessous on y lit: 

Tu fais don référence a se paquet la :