probleme culottage

Bonjour ,

J'ai voulu procéder au culottage d'une pipe neuve qu'on m'a donné et j'ai eu la désagréable expérience lors du premier fumage d'un gout fort amer a faire vomir.
Je voulais savoir si quelqu'un avait rencontré ce problème car c'est une première pour moi.
Merci pour vos conseils

non jamais eu se soucis  DSL de ne pouvoir t'aidé

je n ais jamais eu ce problème la,mais juste pour savoir(ça pourrait éclairer d autres bouffardeux) c était quel tabac que tu as fumer avec   

Il m'est arrivé d'avoir des débuts un peu délicats avec l'une ou l'autre bouffardes, mais pas à ce point là  !

Ben quelques fois les bruyères sont un peu fortes en gout, mais l'amertume dont tu parles est difficile à estimer. Est ce que cette pipe n'aurait pas été maltraitée par quelqu'un qui y aurait mis un produit quelconque pour "faciliter" le culottage ?

La première pipée peut être violente en effet, mais de là a faire vomir...

Cela dépend de pas mal de choses : la qualité de la bruyère bien sûr (qui a fabriqué cette pipe ? je veux bien croire qu'une bouffarde de piètre qualité donnera des goûts amers...) du tabac choisi (mais j'ai rarement senti de l'amertume à proprement parler dans un tabac. Au pire, un goût âcre quand je tire trop vite...)

Un autre facteur important est ta propre sensibilité et ta tolérance à l'amertume. Cela dépend beaucoup des gens. Pour ma part, je perçois facilement l'amertume mais elle ne me dérange pas... (note amusante : d'après un constat empirique de nombreux dégustateurs, oenologues, vignerons... cette sensibilité à l'amertume, au moins dans les vins, est corrélée à la présence ou non de poils sur le dos de la seconde phalange des doigts. Comprenne qui pourra).

Argos a écrit:Ben quelques fois les bruyères sont un peu fortes en gout, mais l'amertume dont tu parles est difficile à estimer. Est ce que cette pipe n'aurait pas été maltraitée par quelqu'un qui y aurait mis un produit quelconque pour "faciliter" le culottage ?

Vu d'ici en effet, ça sent le préculottage.

non elle est vierge de chez vierge , pas de préculottage  , du coup j'en suis au 3 e fumage et  l'amertume a l'air de s'atténuer.
je précise que cette pipe est un modèle unique et a été fabriqué par un artisant et non pas en série dans une usine , malheureusement j'ai oublié le nom.

Munch a écrit:

Argos a écrit:Ben quelques fois les bruyères sont un peu fortes en gout, mais l'amertume dont tu parles est difficile à estimer. Est ce que cette pipe n'aurait pas été maltraitée par quelqu'un qui y aurait mis un produit quelconque pour "faciliter" le culottage ?

Vu d'ici en effet, ça sent le préculottage.

Ah bien là, pas d'accord du tout!!!

Justement quand une pipes est préculottée on ne sent pas l’amertume du bois, donc là je marche pas!!!


 

j'ai retrouvé le nom c'est une Piazzola , c'est quand même curieux j'aurai aimé comprendre pourquoi j'ai eu ce goût amer lors des 2 premiers fumages , j'ai trouvé ses coordonnées je vais lui envoyer un message pour voir..

Mon cher ami, j'ai peut-être une explication, qui risque d'en faire rire quelques-uns, mais je m'en moque un peu
Neuve, d'accord, Piazzola, soit, mais elle te vient directement de lui ou non? J'en ai eu une de lui cet hiver, je reconnais ne pas encore l'avoir fumée, surtout parce que j'ai déjà un bon râtelier. Je remarque au passage qu'elle n'a pas de pré culot. Je serais étonné qu'il en fasse avec culot et d'autres sans, mais bon, en soi ça peut toujours passer, on ne sait jamais.
Mais si cette pipe ne vient pas directement de chez Piazzola, ça peut dépendre de l'endroit où elle a été entreposée puisqu'elle est neuve. J'ai eu, par exemple, dernièrement, une série de pipes en héritage d'un oncle pour qui j'avais (et ai toujours) une profonde estime. Le problème c'est que le dit oncle est décédé il y a plus de dix ans. les pipes ont été entreposées pèle-mêle dans un panier d'osier, avec de l'encens... ce que j'ai très rapidement évalué lors de la première tentative de fumage.
J'ai eu besoin de deux bains de sel avec du rhum clair "blanc" pour me débarrasser de cette senteur. Essaie la même chose: un coton-tige dans la tige, tu remplis le foyer de sel de table, que tu imbibes de l'alcool de ton choix. Souvent ça fait des miracles.  

L'occasion d'essayer un "culotage au miel" .................. ok je sors    ==>

Le Passeur a écrit:
J'ai eu besoin de deux bains de sel avec du rhum clair "blanc" pour me débarrasser de cette senteur. Essaie la même chose: un coton-tige dans la tige, tu remplis le foyer de sel de table, que tu imbibes de l'alcool de ton choix. Souvent ça fait des miracles.  

Par contre je trouve cette méthode très intéressante, il me semble déjà avoir lu quelques fils à ce sujet (sel/rhum).
Je tenterai bien cela sur une (futur) estate  

Je confirme la méthode sel/rhum, une chenille imbibée de l'alcool choisi placée dans la tige me semble mieux qu'un coton-tige (je craindrais que celui-ci ne s'effiloche et laisse des fibres dans la pipe).

Le rhum blanc ou la vodka ont l'avantage de la neutralité, cependant un mien voisin avait tenté un nettoyage avec une antique eau de vie maison, qui avait dû travailler une quinzaine d'années dans un tonnelet au grenier. Certains crieront au sacrilège, mais je dois dire que la légère note que cela ajoutait a ses premiers bols de Kentucky Bird était bien agréable !

Le Passeur a écrit:Mon cher ami, j'ai peut-être une explication, qui risque d'en faire rire quelques-uns, mais je m'en moque un peu
Neuve, d'accord, Piazzola, soit, mais elle te vient directement de lui ou non? J'en ai eu une de lui cet hiver, je reconnais ne pas encore l'avoir fumée, surtout parce que j'ai déjà un bon râtelier. Je remarque au passage qu'elle n'a pas de pré culot. Je serais étonné qu'il en fasse avec culot et d'autres sans, mais bon, en soi ça peut toujours passer, on ne sait jamais.
Mais si cette pipe ne vient pas directement de chez Piazzola, ça peut dépendre de l'endroit où elle a été entreposée puisqu'elle est neuve. J'ai eu, par exemple, dernièrement, une série de pipes en héritage d'un oncle pour qui j'avais (et ai toujours) une profonde estime. Le problème c'est que le dit oncle est décédé il y a plus de dix ans. les pipes ont été entreposées pèle-mêle dans un panier d'osier, avec de l'encens... ce que j'ai très rapidement évalué lors de la première tentative de fumage.
J'ai eu besoin de deux bains de sel avec du rhum clair "blanc" pour me débarrasser de cette senteur. Essaie la même chose: un coton-tige dans la tige, tu remplis le foyer de sel de table, que tu imbibes de l'alcool de ton choix. Souvent ça fait des miracles.  

merci pour vos conseils , je vais tester le sel et l'alcool cependant au bout de 5 fumages l'amertume a disparu mais la bouffarde n'est pas terrible ,il y a quelque chose qui cloche dans cette pipe  je ressens moins le goût du tabac , j'aime même essayer un aro bien saucé c'est comme si le tabac s'en trouvait coupé

Alors là, j'aurais tendance à accuser le bois. Évidemment ce n'est, dans le contexte d'un mauvais bois, la faute de personne d'autre que Mère Nature. Je ne sais pas si ça mènera à quelque chose, mais à tout hasard rien ne t'empêche de contacter Pascal Piazzola pour voir ce qu'il en dira. Est-ce qu'il te l'échangera? t'enverra sur les roses? (je ne crois pas!) Peut-être te donnera-t-il une autre solution, de toute façon tu n'as strictement rien à perdre.
Je ne connais évidemment pas son agenda, mais comme il vend par itinérance aux commerces d'un bout à l'autre de la France (je crois), il reste du domaine du possible qu'il mette un peu de temps avant de te répondre...  

Pour les amateurs il y a bien entendu cet ouvrage :