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Plaidoyer pour la culture "classique"
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Munch
Drak Poy
mrwipe
Yvain
8 participants
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Plaidoyer pour la culture "classique"
En introduction et en fond sonore, la troisième symphonie "avec orgue" (et non "pour orgue" anglophones incultes !) de Camille Saint-Saëns, dont on ne retient bien souvent que le carnaval des animaux !
Tout d'abord une petite explication sur le pourquoi de ce texte, il s'agit tout d'abord d'un sujet qui me tient particulièrement à cœur, et découvrant tout à l'heure, en dégustant un bon EMP, une bataille de titans entre Mozart et Beethoven sur le fil consacré à la musique, je décidais de poster par jeu, un morceau assez peu connus ainsi que mon opinion générale sur la culture dite "classique" mais aux vues des proportions ... importantes de mon texte, je me suis donc permis de créer ce sujet, défenseur et critique bienveillant de cette culture que nous sommes nombreux à apprécier, il s'agit donc d'un texte écrit à chaud, avec tout ce que cela implique d'erreurs, de raccourcies, d'idées pré-conçues et partiales. Ce texte retranscrit juste mon sentiment sur un sujet qui m'est cher et ne prétend nullement à l'établissement d'une quelconque vérité, sur ce, bonne lecture !
Étant en bonne compagnie, entendant par là, entre autre, que la diversité musicale de ce manoir fait plaisir à voir ! Je viens vers vous pour vous parler, comme ça, (oui je n'ai rien de plus passionnant à faire !) de ce que j'appelle la rigidité culturelle, il s'agit bien sur d'une attaque moindre que celle que je lance activement contre l'ignorance crasse, mais d'une remarque qui n'a de porté et d'intérêt qu'entre personnes cultivées, ou plutôt devrais-je dire non-ignorantes et fiers de l'être !
J'ai en effet souvent remarqué lors d'études, de discussions ou de cours sur des sujets appartenant à la culture dite "classique", une forme de rigidité, si ce n'est inquiétante, à tout le moins agaçante. Il de notoriété publique que les amateurs ou experts de cette culture font souvent preuve d'assez peu d'ouverture d'esprit face à la nouveauté, c'est hélas un problème, mais somme toute compréhensible, en effet les formes ou styles nouveaux sont difficile à apprécier lorsqu'ils sortent trop des canons habituels et qu'aucune rétrospective n'est possible. Là où, selon moi, se trouve un problème, c'est lorsque des éléments de cette culture classique sont sans raisons délaissés alors que d'autres sont, encore une fois à mon goût portés à une sorte de panthéon artistique pour des raisons qui me sont obscures. Un phénomène que je retrouve hélas très fréquemment dans l'enseignement, et plus problématique, à haut niveau.
Je suis en effet tout à fait d'accord, pour prendre l'exemple qui me tient particulièrement à cœur de la littérature,pour que des élèves de primaire et de secondaire reçoivent une éducation artistique leur faisant découvrir des classiques, qui le sont pour la plupart à juste titre (j'y reviendrais cependant), mais pourquoi, pour prendre un exemple personnel, retrouver ce schéma dans l'enseignement supérieur, a fortiori en classe préparatoire à l'école des chartes qui constitue, si j'ose dire, le fleuron de l'enseignement littéraire du système éducatif français ? En effet je n'y ai découvert aucun auteurs que je ne connaissais déjà de mes cours de secondaire, à l'exception d'auteurs anciens utilisés dans le cadre de la pratique historique (qui est une discipline scientifique n'en déplaise aux sociologues) et non littéraire. Et parmi les trois auteurs qui constituent la base de mes goûts littéraires et de mes croyances philosophiques (toute philosophie étant pour moi une croyance personnelle, pitié ne me lapidez pas messieurs les philosophes !), à savoir Coetzee, Gracq et Jünger, seul Gracq fut cité lors d'un cours de prépa. Je pourrais concevoir l'absence de ses trois écrivains s'il s'agissait d'exceptions et si le phénomène inverse n'existait pas.
Pour appuyer cette opinion, je m'appuierai sur deux exemples volontairement dissemblables, à savoir Musset et Zola. Gardons le moins pertinent pour la fin et commençons donc par Musset, pour lequel je m'appuierais sur une anecdote personnel, ayant en effet un examen oral en littérature, on me remet un extrait d'on ne badine pas avec l'amour, avec comme consigne de l'analyser durant 30 minutes, découvrant un texte (désolé si vous aimez Musset ...) d'une mièvrerie dégoulinante digne des plus belles pages de la collection Harlequin (désolé si vous aimez la collection Harlequin ...) et sachant que Musset rejette le romantisme à partir (me semble-t-il) des années 1840, j’interprète donc le texte dont je ne connais guère la date de publication comme une parodie du romantisme, poussé dans ses extrêmes jusqu'au ridicule, je termine ainsi brillamment mon exposé et ... me ramasse une banane ! Le texte étant en effet à prendre au premier degré. Je suis assez souvent de mauvaise foi, mais en l’occurrence, le texte aurait été simplement mauvais, je ne l'aurais pas interprété ainsi, mais cette accumulation de clichés romantiques m'ont poussé à imaginer cette interprétation recherchée (et visiblement tirée par les cheveux), ce qui prouve selon moi, une qualité littéraire douteuse au delà même du thème abordé, en effet aussi étrange que cela puisse paraitre après ce réquisitoire je ne déteste pas le courant romantique dans son ensemble !
Voila pour ce qui est de Musset, passons maintenant à Zola, et je dois là confier l'admiration que j'ai pour cet homme qui, non content d'être le parangon des classes défavorisées, a même risqué la prison pour défendre un certain lieutenant-colonel, qu'il ne connaissait guère, et ce après avoir fait l'effort, que peu arrivent, ou même tentent de faire, de réviser ses opinions sur la communauté juive. Voici pour le grand homme, passons maintenant à l'écrivain et deux problème se posent alors, premièrement, les considérations sociales qu'il développe, aussi louable soit-elle à son époque, ne sont plus en France d'actualité et ne présente pour moi que la valeur historique d'un témoignage d'époque sur les classes défavorisés, il s'agit là d'une opinion peu populaire, beaucoup de personnes arrivant à faire des parallèles entre les thèmes de Zola et les situations actuelles dans d'autres régions du monde. Pour moi, les temps ont changés et les problèmes ne sont plus les même, la situation des pays d'Europe au XIXème est très spécifique et ne se retrouve nulle part ailleurs. Sur le plan strictement littéraire maintenant, faisons preuve d’honnêteté intellectuelle, l'écriture de Zola souffre de nombreux défaut, la plus importante étant le format feuilleton, payé à la page, ce qui a deux conséquences, l'étirement du sujet plus que nécessaire afin de "fournir du papier" et dans le même registre, le manque d'inspiration, qu'il s'il touche tout les auteurs, ne se perçoit jamais aussi bien que dans le feuilleton où l'écrivain est sommé de rendre son travail à dates fixes, ce qui donne lieu à des pages et des pages de description purement graphique et souvent sans intérêt, un mal commun à nombre de naturalistes, que non sans humour un ami à moi appel le syndrome de la corde à linge, soit trente page décrivant sous toute ses coutures une corde à linge. C'est inutile, souvent redondant, parfois maladroit et casse de manière tout à fait artificiel le rythme du récit, semblable à ces mauvais reportage où les monteurs, en désespoir de cause, insèrent des plans du ciel ou de paysages fixes afin de rentrer dans le nombre de minutes réglementaires, pourquoi alors s'extasier sur ces extraits comme s'il s'agissait du summum de la littérature française ?
Ainsi donc pour résumer (vous êtes toujours là ?) l'enseignement des matières artistiques semble ne pas forcement se faire sur des critères de qualité artistique, mais alors sur quoi d'autre ? C'est là que j'en reviens à ce que j'évoquais au début de ce (long) texte, à savoir la rigidité culturelle qui fait que si une œuvre à été portée aux nues, souvent peu de temps après son apparition (et donc sans recul) ou en raison de l'avis de grands experts du sujet, elle devient un "classique", sacré, intouchable et ne pouvant être remplacé ou critiqué, pour faire une fois de plus preuve de mauvais esprit, je soutiendrais mon hypothèse par cet argument : combien d'entre vous ont bondi lorsque je me mis à critiquer ouvertement Musset et Zola ? On en arrive donc à une situation où ces classiques sont revus en boucle, sans changement, y compris dans les études supérieurs ou l'on s’attendrait, après avoir offert aux étudiants une base culturelle durant les cycles précédents, à plus de diversité et à l'étude d'artistes moins connus mais tout aussi brillants. L'effet pervers de ce phénomène, qui malgré mes premiers propos, se retrouve plus dans l'enseignement que chez les amateurs, serait un dégoût du public pour une culture classique certes intéressante en soit mais rabâchée jusqu'à l’écœurement, d'où pour moi un rejet massif de la culture classique qui se fait déjà sentir.
L'homme aime par nature découvrir de nouvelles choses alors pourquoi ne pas plus se pencher vers ces réserves inépuisables d'artistes de talent méconnus ? La culture classique s'en trouverait enrichie et bénéficierait sûrement d'un regain d'intérêt de la part du grand public, tandis que la tendance actuelle ne peut conduire qu'à un appauvrissement et à une mort de cette culture classique que je défend si farouchement en étant un pur produit.
Voici donc mon opinion sur la culture classique et son enseignement de nos jours, je rappel qu'il ne s'agit que d'une opinion personnelle qui n'a nulle vocation à être dogmatique, j'ai conscience de pouvoir me tromper et de ne pas connaitre tout les enjeux, néanmoins la défense de la culture est un combat que je livre dès que je peux et je ne peux donc que chercher, sinon à l'améliorer, à améliorer son enseignement et les modes de pensée qui l'entoure, merci à tout ceux qui ont réussis à me lire en entier et n'hésitez pas à donner votre avis, cela me ferait très plaisir !
Tout d'abord une petite explication sur le pourquoi de ce texte, il s'agit tout d'abord d'un sujet qui me tient particulièrement à cœur, et découvrant tout à l'heure, en dégustant un bon EMP, une bataille de titans entre Mozart et Beethoven sur le fil consacré à la musique, je décidais de poster par jeu, un morceau assez peu connus ainsi que mon opinion générale sur la culture dite "classique" mais aux vues des proportions ... importantes de mon texte, je me suis donc permis de créer ce sujet, défenseur et critique bienveillant de cette culture que nous sommes nombreux à apprécier, il s'agit donc d'un texte écrit à chaud, avec tout ce que cela implique d'erreurs, de raccourcies, d'idées pré-conçues et partiales. Ce texte retranscrit juste mon sentiment sur un sujet qui m'est cher et ne prétend nullement à l'établissement d'une quelconque vérité, sur ce, bonne lecture !
Étant en bonne compagnie, entendant par là, entre autre, que la diversité musicale de ce manoir fait plaisir à voir ! Je viens vers vous pour vous parler, comme ça, (oui je n'ai rien de plus passionnant à faire !) de ce que j'appelle la rigidité culturelle, il s'agit bien sur d'une attaque moindre que celle que je lance activement contre l'ignorance crasse, mais d'une remarque qui n'a de porté et d'intérêt qu'entre personnes cultivées, ou plutôt devrais-je dire non-ignorantes et fiers de l'être !
J'ai en effet souvent remarqué lors d'études, de discussions ou de cours sur des sujets appartenant à la culture dite "classique", une forme de rigidité, si ce n'est inquiétante, à tout le moins agaçante. Il de notoriété publique que les amateurs ou experts de cette culture font souvent preuve d'assez peu d'ouverture d'esprit face à la nouveauté, c'est hélas un problème, mais somme toute compréhensible, en effet les formes ou styles nouveaux sont difficile à apprécier lorsqu'ils sortent trop des canons habituels et qu'aucune rétrospective n'est possible. Là où, selon moi, se trouve un problème, c'est lorsque des éléments de cette culture classique sont sans raisons délaissés alors que d'autres sont, encore une fois à mon goût portés à une sorte de panthéon artistique pour des raisons qui me sont obscures. Un phénomène que je retrouve hélas très fréquemment dans l'enseignement, et plus problématique, à haut niveau.
Je suis en effet tout à fait d'accord, pour prendre l'exemple qui me tient particulièrement à cœur de la littérature,pour que des élèves de primaire et de secondaire reçoivent une éducation artistique leur faisant découvrir des classiques, qui le sont pour la plupart à juste titre (j'y reviendrais cependant), mais pourquoi, pour prendre un exemple personnel, retrouver ce schéma dans l'enseignement supérieur, a fortiori en classe préparatoire à l'école des chartes qui constitue, si j'ose dire, le fleuron de l'enseignement littéraire du système éducatif français ? En effet je n'y ai découvert aucun auteurs que je ne connaissais déjà de mes cours de secondaire, à l'exception d'auteurs anciens utilisés dans le cadre de la pratique historique (qui est une discipline scientifique n'en déplaise aux sociologues) et non littéraire. Et parmi les trois auteurs qui constituent la base de mes goûts littéraires et de mes croyances philosophiques (toute philosophie étant pour moi une croyance personnelle, pitié ne me lapidez pas messieurs les philosophes !), à savoir Coetzee, Gracq et Jünger, seul Gracq fut cité lors d'un cours de prépa. Je pourrais concevoir l'absence de ses trois écrivains s'il s'agissait d'exceptions et si le phénomène inverse n'existait pas.
Pour appuyer cette opinion, je m'appuierai sur deux exemples volontairement dissemblables, à savoir Musset et Zola. Gardons le moins pertinent pour la fin et commençons donc par Musset, pour lequel je m'appuierais sur une anecdote personnel, ayant en effet un examen oral en littérature, on me remet un extrait d'on ne badine pas avec l'amour, avec comme consigne de l'analyser durant 30 minutes, découvrant un texte (désolé si vous aimez Musset ...) d'une mièvrerie dégoulinante digne des plus belles pages de la collection Harlequin (désolé si vous aimez la collection Harlequin ...) et sachant que Musset rejette le romantisme à partir (me semble-t-il) des années 1840, j’interprète donc le texte dont je ne connais guère la date de publication comme une parodie du romantisme, poussé dans ses extrêmes jusqu'au ridicule, je termine ainsi brillamment mon exposé et ... me ramasse une banane ! Le texte étant en effet à prendre au premier degré. Je suis assez souvent de mauvaise foi, mais en l’occurrence, le texte aurait été simplement mauvais, je ne l'aurais pas interprété ainsi, mais cette accumulation de clichés romantiques m'ont poussé à imaginer cette interprétation recherchée (et visiblement tirée par les cheveux), ce qui prouve selon moi, une qualité littéraire douteuse au delà même du thème abordé, en effet aussi étrange que cela puisse paraitre après ce réquisitoire je ne déteste pas le courant romantique dans son ensemble !
Voila pour ce qui est de Musset, passons maintenant à Zola, et je dois là confier l'admiration que j'ai pour cet homme qui, non content d'être le parangon des classes défavorisées, a même risqué la prison pour défendre un certain lieutenant-colonel, qu'il ne connaissait guère, et ce après avoir fait l'effort, que peu arrivent, ou même tentent de faire, de réviser ses opinions sur la communauté juive. Voici pour le grand homme, passons maintenant à l'écrivain et deux problème se posent alors, premièrement, les considérations sociales qu'il développe, aussi louable soit-elle à son époque, ne sont plus en France d'actualité et ne présente pour moi que la valeur historique d'un témoignage d'époque sur les classes défavorisés, il s'agit là d'une opinion peu populaire, beaucoup de personnes arrivant à faire des parallèles entre les thèmes de Zola et les situations actuelles dans d'autres régions du monde. Pour moi, les temps ont changés et les problèmes ne sont plus les même, la situation des pays d'Europe au XIXème est très spécifique et ne se retrouve nulle part ailleurs. Sur le plan strictement littéraire maintenant, faisons preuve d’honnêteté intellectuelle, l'écriture de Zola souffre de nombreux défaut, la plus importante étant le format feuilleton, payé à la page, ce qui a deux conséquences, l'étirement du sujet plus que nécessaire afin de "fournir du papier" et dans le même registre, le manque d'inspiration, qu'il s'il touche tout les auteurs, ne se perçoit jamais aussi bien que dans le feuilleton où l'écrivain est sommé de rendre son travail à dates fixes, ce qui donne lieu à des pages et des pages de description purement graphique et souvent sans intérêt, un mal commun à nombre de naturalistes, que non sans humour un ami à moi appel le syndrome de la corde à linge, soit trente page décrivant sous toute ses coutures une corde à linge. C'est inutile, souvent redondant, parfois maladroit et casse de manière tout à fait artificiel le rythme du récit, semblable à ces mauvais reportage où les monteurs, en désespoir de cause, insèrent des plans du ciel ou de paysages fixes afin de rentrer dans le nombre de minutes réglementaires, pourquoi alors s'extasier sur ces extraits comme s'il s'agissait du summum de la littérature française ?
Ainsi donc pour résumer (vous êtes toujours là ?) l'enseignement des matières artistiques semble ne pas forcement se faire sur des critères de qualité artistique, mais alors sur quoi d'autre ? C'est là que j'en reviens à ce que j'évoquais au début de ce (long) texte, à savoir la rigidité culturelle qui fait que si une œuvre à été portée aux nues, souvent peu de temps après son apparition (et donc sans recul) ou en raison de l'avis de grands experts du sujet, elle devient un "classique", sacré, intouchable et ne pouvant être remplacé ou critiqué, pour faire une fois de plus preuve de mauvais esprit, je soutiendrais mon hypothèse par cet argument : combien d'entre vous ont bondi lorsque je me mis à critiquer ouvertement Musset et Zola ? On en arrive donc à une situation où ces classiques sont revus en boucle, sans changement, y compris dans les études supérieurs ou l'on s’attendrait, après avoir offert aux étudiants une base culturelle durant les cycles précédents, à plus de diversité et à l'étude d'artistes moins connus mais tout aussi brillants. L'effet pervers de ce phénomène, qui malgré mes premiers propos, se retrouve plus dans l'enseignement que chez les amateurs, serait un dégoût du public pour une culture classique certes intéressante en soit mais rabâchée jusqu'à l’écœurement, d'où pour moi un rejet massif de la culture classique qui se fait déjà sentir.
L'homme aime par nature découvrir de nouvelles choses alors pourquoi ne pas plus se pencher vers ces réserves inépuisables d'artistes de talent méconnus ? La culture classique s'en trouverait enrichie et bénéficierait sûrement d'un regain d'intérêt de la part du grand public, tandis que la tendance actuelle ne peut conduire qu'à un appauvrissement et à une mort de cette culture classique que je défend si farouchement en étant un pur produit.
Voici donc mon opinion sur la culture classique et son enseignement de nos jours, je rappel qu'il ne s'agit que d'une opinion personnelle qui n'a nulle vocation à être dogmatique, j'ai conscience de pouvoir me tromper et de ne pas connaitre tout les enjeux, néanmoins la défense de la culture est un combat que je livre dès que je peux et je ne peux donc que chercher, sinon à l'améliorer, à améliorer son enseignement et les modes de pensée qui l'entoure, merci à tout ceux qui ont réussis à me lire en entier et n'hésitez pas à donner votre avis, cela me ferait très plaisir !
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Havamàl (Les dits du Très-Haut)
Yvain- Hameau des hobbits
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Re: Plaidoyer pour la culture "classique"
Merci beaucoup Yvain pour tes remarques pertinentes, et ton invitation à la réflexion Malheureusement, je suis un peu pressé, et j'aurais aimé prendre le temps de relire une ou deux fois avant de réagir, tant tes écrits sont denses, donc je réagis à chaud après une première lecture un peu rapide ^^
Merci pour la Symphonie avec Orgue, qui est pour moi une raison d'être fière de la musique française ! Et qui fait partie des pièces que je n'écoute trop peu... Je prendrai le temps de profiter de celle-ci la semaine prochaine
Quant à ta réflexion à propos de l'enseignement de la culture classique et de l'art à l'école, je pense que tu as raison sur beaucoup de points et partage ton opinion. Je pense que le rôle de l'école serait plutôt de rendre les élèves (sous entendu collégiens, lycéens, étudiants & cie) curieux avant de les bombarder de grands classiques. Personnellement, j'ai commencé à m'intéresser à la littérature, à la philosophie, ou encore à l'histoire, au moment où je n'en avais plus d'enseignement à l'école. Et aujourd'hui je regrette beaucoup de ne m'être que peu intéressé à ces disciplines. Et s'il est certain d'une chose, c'est que ce n'est pas en bombardant des cours techniques sur de grandes oeuvres que l'on pourra intéresser les destinataires de tels cours. La sensibilité artistique s'apprend, mais sûrement pas de cette manière, et on ne peut forcer quelqu'un à l'apprendre, contrairement aux connaissances théoriques. Or, la sensibilité est certainement indispensable pour appréhender correctement une oeuvre et avoir envie d'en comprendre les enjeux et les fondements, sans qu'un tel apprentissage soit vide de sens.
Merci pour cette belle phrase de conclusion, et sache que tu n'es pas le seul à penser ainsi ! Même si le "problème" de fond quant à cet enseignement est sûrement bien difficile à déceler et à résoudre... Question un peu personnelle (à laquelle tu ne dois pas te sentir obliger de répondre) : comptes tu t'orienter vers un métier de l'enseignement ?
Je prendrai peut être un peu plus le temps de détailler ou de réagir demain Merci encore !
Merci pour la Symphonie avec Orgue, qui est pour moi une raison d'être fière de la musique française ! Et qui fait partie des pièces que je n'écoute trop peu... Je prendrai le temps de profiter de celle-ci la semaine prochaine
Quant à ta réflexion à propos de l'enseignement de la culture classique et de l'art à l'école, je pense que tu as raison sur beaucoup de points et partage ton opinion. Je pense que le rôle de l'école serait plutôt de rendre les élèves (sous entendu collégiens, lycéens, étudiants & cie) curieux avant de les bombarder de grands classiques. Personnellement, j'ai commencé à m'intéresser à la littérature, à la philosophie, ou encore à l'histoire, au moment où je n'en avais plus d'enseignement à l'école. Et aujourd'hui je regrette beaucoup de ne m'être que peu intéressé à ces disciplines. Et s'il est certain d'une chose, c'est que ce n'est pas en bombardant des cours techniques sur de grandes oeuvres que l'on pourra intéresser les destinataires de tels cours. La sensibilité artistique s'apprend, mais sûrement pas de cette manière, et on ne peut forcer quelqu'un à l'apprendre, contrairement aux connaissances théoriques. Or, la sensibilité est certainement indispensable pour appréhender correctement une oeuvre et avoir envie d'en comprendre les enjeux et les fondements, sans qu'un tel apprentissage soit vide de sens.
Yvain a écrit:la défense de la culture est un combat que je livre dès que je peux et je ne peux donc que chercher, sinon à l'améliorer, à améliorer son enseignement et les modes de pensée qui l'entoure
Merci pour cette belle phrase de conclusion, et sache que tu n'es pas le seul à penser ainsi ! Même si le "problème" de fond quant à cet enseignement est sûrement bien difficile à déceler et à résoudre... Question un peu personnelle (à laquelle tu ne dois pas te sentir obliger de répondre) : comptes tu t'orienter vers un métier de l'enseignement ?
Je prendrai peut être un peu plus le temps de détailler ou de réagir demain Merci encore !
mrwipe- Tête connue
- Messages : 1321
Date d'inscription : 14/05/2014
Age : 32
Re: Plaidoyer pour la culture "classique"
Merci d'avoir pris le temps de me lire ! Et content que tu partages certains de mes avis.
En ce qui concerne ta question, je me dirige plus vers la conservation du patrimoine étant passionné d'histoire "matérielle". Le fait que je ne me tourne pas vers l'enseignement pourrait m'être reproché comme une manière de ne pas aller au bout de mes idées en tentant de les appliquer mais les métiers de l'enseignement m'ont l'air particulièrement difficile notamment en raison de la pression administrative qui oblige les enseignants à suivre une ligne directrice sur les sujets et méthodes qui me semblent la plupart du temps inadaptés, comme je l'ai déjà expliqué.
En ce qui concerne ta question, je me dirige plus vers la conservation du patrimoine étant passionné d'histoire "matérielle". Le fait que je ne me tourne pas vers l'enseignement pourrait m'être reproché comme une manière de ne pas aller au bout de mes idées en tentant de les appliquer mais les métiers de l'enseignement m'ont l'air particulièrement difficile notamment en raison de la pression administrative qui oblige les enseignants à suivre une ligne directrice sur les sujets et méthodes qui me semblent la plupart du temps inadaptés, comme je l'ai déjà expliqué.
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"Meurent les biens/ Meurent les parents/ Et toi, tu mourras de même/ Mais je sais une chose/ qui jamais ne meurt/ Le jugement porté/ Sur chaque mort."
Havamàl (Les dits du Très-Haut)
Yvain- Hameau des hobbits
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Date d'inscription : 23/06/2014
Age : 30
Localisation : Paris
Re: Plaidoyer pour la culture "classique"
Ouh la... je vais prendre un cachet d'aspirine et reviens pour suivre ce fil... ^^
Plus sérieusement bravo pour avoir pris de ton temps afin de rédiger ce post Yvain. Pour ma part je suis très loin de posséder les qualité requises nécessaires au jugement du contenu de l'enseignement classique dans les écoles. Je ne m'avancerai donc pas sur une liste d'auteurs qui doivent ou ne doivent pas apparaitre dans ce genre d'enseignement. Mais sans vouloir t'offusquer mon ami, ton avis sur Zola n'est qu'une critique parmi d'autres, une façon d'analyser à laquelle on adhère ou non... bref, des avis on en a tous cependant ce n'est par pour cela qu'il faille remettre en question un auteur reconnu par des générations. On aime, on aime moins on aime pas ce n'est rien de plus que le reflet d'avis passionnés et bigarrée qui rendent l'existence coloré.
Cela dit je te rejoins et reste persuadé que de nombreux auteurs pourraient être cités, mais ne le sont pas, de même qu'une ribambelle d'artistes talentueux pourrait être mis en avant dans notre société et croupisse malgré tout dans l'obscurité de l'ignorance générale.
Plus sérieusement bravo pour avoir pris de ton temps afin de rédiger ce post Yvain. Pour ma part je suis très loin de posséder les qualité requises nécessaires au jugement du contenu de l'enseignement classique dans les écoles. Je ne m'avancerai donc pas sur une liste d'auteurs qui doivent ou ne doivent pas apparaitre dans ce genre d'enseignement. Mais sans vouloir t'offusquer mon ami, ton avis sur Zola n'est qu'une critique parmi d'autres, une façon d'analyser à laquelle on adhère ou non... bref, des avis on en a tous cependant ce n'est par pour cela qu'il faille remettre en question un auteur reconnu par des générations. On aime, on aime moins on aime pas ce n'est rien de plus que le reflet d'avis passionnés et bigarrée qui rendent l'existence coloré.
Cela dit je te rejoins et reste persuadé que de nombreux auteurs pourraient être cités, mais ne le sont pas, de même qu'une ribambelle d'artistes talentueux pourrait être mis en avant dans notre société et croupisse malgré tout dans l'obscurité de l'ignorance générale.
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Drak Poy- Notable
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Date d'inscription : 01/09/2013
Age : 56
Localisation : France / Dragonland
Re: Plaidoyer pour la culture "classique"
Merci pour ce long texte.
Je venais de lire un article bouffi de suffisance et de mauvaise foi sur la littérature merdique ; sous-entendu, versus ce que lisait l'auteur, et le lecteur en connivence malgré lui.
Les grands auteurs ont le droit d'écrire et de penser mal, et les plus stupides parviennent par moments à toucher du doigt des merveilles.
Je n'ai jamais lu Musso, mais certains extraits m'ont plu. A contrario, meme dans les plus belles oeuvres, en creusant un peu on finit toujours par trouver des passages moins bons, alors...
Je venais de lire un article bouffi de suffisance et de mauvaise foi sur la littérature merdique ; sous-entendu, versus ce que lisait l'auteur, et le lecteur en connivence malgré lui.
Les grands auteurs ont le droit d'écrire et de penser mal, et les plus stupides parviennent par moments à toucher du doigt des merveilles.
Je n'ai jamais lu Musso, mais certains extraits m'ont plu. A contrario, meme dans les plus belles oeuvres, en creusant un peu on finit toujours par trouver des passages moins bons, alors...
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Mais ce n'est que mon petit avis, et encore, j'suis bourré.
Munch- Clan des anglais
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Date d'inscription : 11/02/2014
Localisation : Toulouse
Re: Plaidoyer pour la culture "classique"
Tout à fait d'accord avec vous deux. Drak, lorsque je "critique" Zola c'est pour dénoncer l'illogisme des "classicistes" qui se base très souvent sur dès critères de beauté formelle et de correction académique pour ensuite les oublier lorsque l'on parle d'auteur dit classique qui, assez souvent, sont en rupture avec ces principes tant défendue par les tenants d'une culture "classique" enfermée sur elle-même. En gros selon moi ils portent Zola aux nues et vilipendent des auteurs faisant les mêmes (voir moins d') "erreurs" car n'étant pas des "classiques".
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"Meurent les biens/ Meurent les parents/ Et toi, tu mourras de même/ Mais je sais une chose/ qui jamais ne meurt/ Le jugement porté/ Sur chaque mort."
Havamàl (Les dits du Très-Haut)
Yvain- Hameau des hobbits
- Messages : 1637
Date d'inscription : 23/06/2014
Age : 30
Localisation : Paris
Re: Plaidoyer pour la culture "classique"
Oh que j'aime cela.
Une belle réflexion et une musique que je n'avais plus écouté depuis longtemps.
Merci pour ces beaux moments.
Dans un forum chacun doit pouvoir trouver ce qu'il aime, chacun est libre de son propre choix d'ailleurs et le plus important c'est que le forum soit un reflet de notre communauté. Ce qui rend à un forum sa raison d'être.
Décidément "la pipe" réunit pas mal de monde différent, et c'est très bien ainsi.
Une belle réflexion et une musique que je n'avais plus écouté depuis longtemps.
Merci pour ces beaux moments.
Dans un forum chacun doit pouvoir trouver ce qu'il aime, chacun est libre de son propre choix d'ailleurs et le plus important c'est que le forum soit un reflet de notre communauté. Ce qui rend à un forum sa raison d'être.
Décidément "la pipe" réunit pas mal de monde différent, et c'est très bien ainsi.
Invité- Invité
Re: Plaidoyer pour la culture "classique"
Vaste sujet; Oui l'école devrait rendre curieux, je dis bien devrais car ce n'est pas le cas,
et puis l'enseignant ? Important ça non ? il a un rôle majeur là dedans. Si tu trouves pas le petit truc pour intéresser tes élèves, c'est foutu d'avance.
et puis l'enseignant ? Important ça non ? il a un rôle majeur là dedans. Si tu trouves pas le petit truc pour intéresser tes élèves, c'est foutu d'avance.
Invité- Invité
Re: Plaidoyer pour la culture "classique"
Je n'avais jamais fait le rapprochement . Et aucun enseignant ne me l'a jamais fait remarquer, mais c'est pourtant vrai!Yvain a écrit: Sur le plan strictement littéraire maintenant, faisons preuve d’honnêteté intellectuelle, l'écriture de Zola souffre de nombreux défaut, la plus importante étant le format feuilleton, payé à la page, ce qui a deux conséquences, l'étirement du sujet plus que nécessaire afin de "fournir du papier" et dans le même registre, le manque d'inspiration, qu'il s'il touche tout les auteurs, ne se perçoit jamais aussi bien que dans le feuilleton où l'écrivain est sommé de rendre son travail à dates fixes, ce qui donne lieu à des pages et des pages de description purement graphique et souvent sans intérêt, un mal commun à nombre de naturalistes, que non sans humour un ami à moi appel le syndrome de la corde à linge, soit trente page décrivant sous toute ses coutures une corde à linge. C'est inutile, souvent redondant, parfois maladroit et casse de manière tout à fait artificiel le rythme du récit, semblable à ces mauvais reportage où les monteurs, en désespoir de cause, insèrent des plans du ciel ou de paysages fixes afin de rentrer dans le nombre de minutes réglementaires, pourquoi alors s'extasier sur ces extraits comme s'il s'agissait du summum de la littérature française ?
J'ai dû lire une bonne partie des Rougon-Maquart quand j'avais une quinzaine d'années, et c'est vrai que les descriptions donnaient parfois l'impression qu'il tirait à la ligne.
Mais dans le genre auteurs du XIX e j'ai toujours préféré Balzac et Tolstoi, qui ne sont pas avares en longues descriptions non plus et qui pourtant à ma connaissance ne publiaient pas en feuilleton. C'était peut-être aussi le style de l'époque ?
En tout cas merci pour ce texte Yvain, très riche, plein de bonnes remarques et qui pose plein de questions (ou qui nous conduit à nous poser plein de questions).
Chris Weldon- Villageois
- Messages : 573
Date d'inscription : 01/01/2015
Age : 66
Localisation : Bretagne
Re: Plaidoyer pour la culture "classique"
Les écrivains russes du XIXe méritent en effet qu'on s'y attarde. Par contre à Tolstoi je préfère Pouchkine ou Gogol tout comme je donne tous les Zola, Flaubert ou Stendhal pour un Balzac.
rincevent- Villageois
- Messages : 520
Date d'inscription : 01/12/2014
Age : 50
Localisation : chinon
Re: Plaidoyer pour la culture "classique"
Ah, il faudra que je m'y mette alors : de Gogol je n'ai pas souvenir d'avoir lu grand chose (ou plutôt d'avoir lu quelque chose ). Quant à Pouchkine, je me souviens d'avoir lu il y a très longtemps La fille du Capitaine qui se passait si mes souvenirs sont bons au XVIII e siècle pendant la révolte de Pougatchev. Mais c'était il y a longtemps. ..
Chris Weldon- Villageois
- Messages : 573
Date d'inscription : 01/01/2015
Age : 66
Localisation : Bretagne
Re: Plaidoyer pour la culture "classique"
Ah, il faudra que je m'y mette alors : de Gogol je n'ai pas souvenir d'avoir lu grand chose (ou plutôt d'avoir lu quelque chose ). Quant à Pouchkine, je me souviens d'avoir lu il y a très longtemps La fille du Capitaine qui se passait si mes souvenirs sont bons au XVIII e siècle pendant la révolte de Pougatchev. Mais c'était il y a longtemps. ..
@ Denis : que je t'approuve en tout point
@ Denis : que je t'approuve en tout point
Chris Weldon- Villageois
- Messages : 573
Date d'inscription : 01/01/2015
Age : 66
Localisation : Bretagne
Re: Plaidoyer pour la culture "classique"
Pour ces deux je ne saurais trop te conseiller de découvrir leurs nouvelles. Par exemple le nez ou le manteau (en général dans le même recueil) de Gogol et la dame de pique et autres nouvelles de Pouchkine si possible dans la traduction d'André Gide. Si après tu n'as pas envie d'aller découvrir Saint Petersbourg...
rincevent- Villageois
- Messages : 520
Date d'inscription : 01/12/2014
Age : 50
Localisation : chinon
Re: Plaidoyer pour la culture "classique"
Pfiou les gars votre niveau de lecture est bien trop haut et élevé pour moi.
Je me sens largué et limite ridicule hahaha.
Faut dire l'école nous faisait jamais lire à l'époque ou j'y étais, à part un livre par an , a choisir dans les truc genre "mathilda",et quelques Agatha christie,jules vernes ,azimov ou Bernard Werber (quasi tous) etc.
Lire j'ai pris gout quasi tout seul, un parrain ,qui ma filé un bob morane en bouquin au lieu de bd, de la suis passé au livre type med/fantasy avec des livres du seigneurs des anneaux, les mythes de Cthulhu , l'assassin royale ,dan brown et quelque lecture plus "sérieuse" genre l'histoire "massoud l'afghan", des textes sur le bouddhisme, la bible,le coran (bref une petite études des "religions"), "le survivalisme/prepper" , un recueil de Maupassant etc .
Bref rien de comparable à vos haut niveau,type universitaire ou autre . Qu'est ce que je me sens con du coup hahahahah
Je me sens largué et limite ridicule hahaha.
Faut dire l'école nous faisait jamais lire à l'époque ou j'y étais, à part un livre par an , a choisir dans les truc genre "mathilda",et quelques Agatha christie,jules vernes ,azimov ou Bernard Werber (quasi tous) etc.
Lire j'ai pris gout quasi tout seul, un parrain ,qui ma filé un bob morane en bouquin au lieu de bd, de la suis passé au livre type med/fantasy avec des livres du seigneurs des anneaux, les mythes de Cthulhu , l'assassin royale ,dan brown et quelque lecture plus "sérieuse" genre l'histoire "massoud l'afghan", des textes sur le bouddhisme, la bible,le coran (bref une petite études des "religions"), "le survivalisme/prepper" , un recueil de Maupassant etc .
Bref rien de comparable à vos haut niveau,type universitaire ou autre . Qu'est ce que je me sens con du coup hahahahah
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Vaut mieux mourir incompris,que passer sa vie à s'expliquer
Ha, je donnerais tout pour une bouffée de vieux Toby..." [Pippin]
Djelec- Habitant récent
- Messages : 211
Date d'inscription : 01/02/2015
Age : 42
Localisation : Forest ,Bruxelles ,Belgique
Re: Plaidoyer pour la culture "classique"
J'aime bien Gracq et Jungër qui avaient d'ailleurs été assez proches.
Pas étonnant.
Pas étonnant.
Invité- Invité
Plaidoyer pour la culture "classique"
Tu aurais bien tort de te sentir larguéDjelec a écrit:Pfiou les gars votre niveau de lecture est bien trop haut et élevé pour moi.
Je me sens largué et limite ridicule hahaha.
Faut dire l'école nous faisait jamais lire à l'époque ou j'y étais, à part un livre par an , a choisir dans les truc genre "mathilda",et quelques Agatha christie,jules vernes ,azimov ou Bernard Werber (quasi tous) etc.
Lire j'ai pris gout quasi tout seul, un parrain ,qui ma filé un bob morane en bouquin au lieu de bd, de la suis passé au livre type med/fantasy avec des livres du seigneurs des anneaux, les mythes de Cthulhu , l'assassin royale ,dan brown et quelque lecture plus "sérieuse" genre l'histoire "massoud l'afghan", des textes sur le bouddhisme, la bible,le coran (bref une petite études des "religions"), "le survivalisme/prepper" , un recueil de Maupassant etc .
Bref rien de comparable à vos haut niveau,type universitaire ou autre . Qu'est ce que je me sens con du coup hahahahah
Vu mon âge, il y a bien des ouvrages que j'ai lu après l'école, au fur et a mesure de mes envies, de mes découvertes... Et je ne suis pas le seul dans ce cas. Ta culture tu la construis toi même, au jour le jour. C'est quelque chose de très personnel. C'est l'envie de lire qui te guide. Et si un bouquin ne te plais pas, tu peux très bien l'abandonner, quitte à revenir plus tard.
Je crois que ce qui nous bouffe tous, c'est ce complexe du "trop intellectuel pour moi" alors que lire c'est un plaisir. Il y a des auteurs dont je sais que je ne les lirai jamais parce que je n'aime pas leur style (Céline par exemple : j'ai essayé trois fois de lire Voyage au Bout de la Nuit ...j'abandonne).
Et puis Lovecraft et Cthulu c'est bien
Donc ne te limites surtout pas. Y'a rien de "trop difficile , pas à ma portée etc.."
Essaye si l'auteur te plait et si oui profites en. Sinon...changes d'auteur
Chris Weldon- Villageois
- Messages : 573
Date d'inscription : 01/01/2015
Age : 66
Localisation : Bretagne
Re: Plaidoyer pour la culture "classique"
Voir même des fois complexe...Chris Weldon a écrit:Et puis Lovecraft et Cthulu c'est bien
La folie nous guette...
La lecture c'est un peu comme une pipe ou un tabac qu'on découvre... Il y a des auteurs qu'on va adorer directement, d'autres qu'on mettra un peu plus de temps à apprécier et encore d'autres qu'on n'y reviendra jamais...
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Rien ne sert de courir, must leave on time...
JohFla- Villageois
- Messages : 662
Date d'inscription : 03/11/2015
Age : 47
Localisation : Belgique (du sud)
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