Derniers sujets
» La pipe 1par Sesomiris Aujourd'hui à 10:16
» Metal quand tu nous tiens...
par bamcar Aujourd'hui à 10:10
» Nouveau pétuneur
par Cedricdudu Aujourd'hui à 7:19
» En France on dit huit mais en Belgique on dit Houit.
par stéphane Hier à 23:18
» Dix Cors Brame naturel
par la hyène Hier à 1:08
» Cette, mais c'est là qu'il est né ce Georges.
par stéphane Mar 7 Mai 2024 - 23:33
» Danske Club SUMMER EDITION 2024
par Vauen Largo Mar 7 Mai 2024 - 23:23
» Nouvel achat
par Popeye Magritte Mar 7 Mai 2024 - 21:45
» Kilukru
par Absolem Mar 7 Mai 2024 - 20:28
» L'atelier de maroquinerie
par LeGaulois Mar 7 Mai 2024 - 18:14
» Anglais => Besoin d'aide pour identifier avec précision.
par william1941 Mar 7 Mai 2024 - 13:55
» Mort de rire — parce que j'ai le sens de l'humour !
par william1941 Mar 7 Mai 2024 - 13:44
» Sim est aux grosses tête ce lundi et raconte une blague sur les pipes.
par stéphane Lun 6 Mai 2024 - 23:49
» Vente de toutes mes pipes
par Paco Lun 6 Mai 2024 - 21:46
» un peu de musique ca vous dit ?
par la chose Lun 6 Mai 2024 - 15:52
Statistiques
Nous avons 2058 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Morris
Nos membres ont posté un total de 442825 messages dans 16437 sujets
Une perte immense
+2
berny
Le Passeur
6 participants
Page 1 sur 1
Une perte immense
Pour les Québécois de mon type (je pense entre autres à tous ceux qui sont locataires de la Noble Bouffarde) et nous sommes des millions, la journée aura commencé par une onde de choc.
Après avoir fait carrière en tant qu'économiste pour le compte du Parti Libéral du Québec, celui que bon nombre de politiciens appelaient «Monsieur» décidait de rejoindre les rangs du RIN (le Regroupement pour l'Indépendance du Québec qui deviendrait bientôt le Parti Québécois) avec René Lévesque comme chef.
C'était un revirement majeur pour Jacques Parizeau qui était arrivé, après un long cheminement, à la conclusion qu'un Québec indépendant était parfaitement viable, voire même qu'il l'était même davantage qu'à l'intérieur de la Confédération canadienne. Après avoir claqué la porte du Parti Québécois qui suivait, selon certains, trop aveuglément son chef prêt à accepter «le beau risque» après un premier référendum. Sous la pression populaire, après la mort du chef, Jacques Parizeau acceptait de revenir au Parti, le seul à prôner l'indépendance du Québec.
Au soir du 2e référendum avec lequel il nous emmena aux portes de l'Indépendance, perdant ce référendum — que l'Histoire retiendra pour nous avoir été volé par le gouvernement fédéral — par quelques dizaines de milliers de voix, Jacques Parizeau reconnaît sa défaite en déclarant publiquement que ce référendum nous a été volé par l'argent et les votes ethniques» (et on découvrira avec la Commission Gomery qu'il avait raison) et, de façon fracassante, il annonce qu'il est revenu pour diriger un pays, pas une province et, de ce fait, il démissionne.
Il n'arrêtera pas de se mouiller publiquement, (il s'agit ici de l'une de ses dernières entrevues, il y a moins d'un mois) lui qui n'a pas pour habitude de cacher le fond de sa pensée avec la langue de bois. Certains lui reprocheront de continuer à répondre aux journalistes puisqu'il a un «devoir de réserve», mais d'autres se délecteront de son franc parler.
C'est, disais-je plus haut, une immense perte pour les indépendantistes et nombreux sont ceux qui le vivront comme un deuil personnel. Merci, Monsieur, pour l'immense travail au service du Québec et des Québécois, hommes et femmes.
Ce matin, à 01h34, tombe la nouvelle sur les fils de presse, Jacques Parizeau est mort des suites d'une longue maladie
Après avoir fait carrière en tant qu'économiste pour le compte du Parti Libéral du Québec, celui que bon nombre de politiciens appelaient «Monsieur» décidait de rejoindre les rangs du RIN (le Regroupement pour l'Indépendance du Québec qui deviendrait bientôt le Parti Québécois) avec René Lévesque comme chef.
C'était un revirement majeur pour Jacques Parizeau qui était arrivé, après un long cheminement, à la conclusion qu'un Québec indépendant était parfaitement viable, voire même qu'il l'était même davantage qu'à l'intérieur de la Confédération canadienne. Après avoir claqué la porte du Parti Québécois qui suivait, selon certains, trop aveuglément son chef prêt à accepter «le beau risque» après un premier référendum. Sous la pression populaire, après la mort du chef, Jacques Parizeau acceptait de revenir au Parti, le seul à prôner l'indépendance du Québec.
Au soir du 2e référendum avec lequel il nous emmena aux portes de l'Indépendance, perdant ce référendum — que l'Histoire retiendra pour nous avoir été volé par le gouvernement fédéral — par quelques dizaines de milliers de voix, Jacques Parizeau reconnaît sa défaite en déclarant publiquement que ce référendum nous a été volé par l'argent et les votes ethniques» (et on découvrira avec la Commission Gomery qu'il avait raison) et, de façon fracassante, il annonce qu'il est revenu pour diriger un pays, pas une province et, de ce fait, il démissionne.
Il n'arrêtera pas de se mouiller publiquement, (il s'agit ici de l'une de ses dernières entrevues, il y a moins d'un mois) lui qui n'a pas pour habitude de cacher le fond de sa pensée avec la langue de bois. Certains lui reprocheront de continuer à répondre aux journalistes puisqu'il a un «devoir de réserve», mais d'autres se délecteront de son franc parler.
C'est, disais-je plus haut, une immense perte pour les indépendantistes et nombreux sont ceux qui le vivront comme un deuil personnel. Merci, Monsieur, pour l'immense travail au service du Québec et des Québécois, hommes et femmes.
Ce matin, à 01h34, tombe la nouvelle sur les fils de presse, Jacques Parizeau est mort des suites d'une longue maladie
Dernière édition par Le Passeur le Mar 2 Juin 2015 - 15:47, édité 2 fois
____________________________________________________________________________________________________________________________
La mort n'est pas la pire perte dans la vie;
le pire, c'est ce qui meurt en nous alors que nous vivons. — Norman Cousins
Re: Une perte immense
Membre de l'incroyable, l'insurpassable équipe du premier référendum que nous n'aurions jamais dû perdre... Merci Le Passeur pour ce petit résumé d'une vie bien chargée.
____________________________________________________________________________________________________________________________
.....................................................À chacun sa baleine blanche
berny- Bienfaiteur des hobbits et ancien intendant du manoir
- Messages : 4891
Date d'inscription : 20/01/2013
Localisation : Trois-Rivières; Québec
Re: Une perte immense
Que ses idées fleurissent bien au delà de sa tombe. Mes condoléance au Québec et à ceux qui fondent son identité.
____________________________________________________________________________________________________________________________
Infantile est non seulement celui qui persiste trop longtemps dans l’enfance, mais aussi celui qui, s’en séparant, prétend que ce qu’il ne voit plus n’existe pas.
C. G. Jung
Re: Une perte immense
Effectivement, j'ai entendu cette nouvelle . Mais autant ne pas le cacher, je ne savais pas qui c'était .
Re: Une perte immense
Je me joins à ta tristesse et à celle de tant de québécois cher ami !
____________________________________________________________________________________________________________________________
"Tous les êtres de l'Univers sont contenus dans la Pipe, et ils fument avec vous pour envoyer une voix à Wakan Tanka, le Grand Esprit. Lorsque vous priez avec cette Pipe, vous priez pour toutes les choses de l'Univers, et toutes les choses de l'Univers prient avec vous"
Black Elk (Oglala Lakota)
little smoke- Légende
- Messages : 21987
Date d'inscription : 14/09/2013
Age : 49
Localisation : Suisse méridionale...
Re: Une perte immense
c'est la même chose et tu peux encore ajouter "indépendantiste" et ça demeure encore la même chose.Alex12 a écrit:Souverainiste, nationaliste ?
____________________________________________________________________________________________________________________________
La mort n'est pas la pire perte dans la vie;
le pire, c'est ce qui meurt en nous alors que nous vivons. — Norman Cousins
Re: Une perte immense
Je ne connais pas cet homme, c'est même, je crois, la première fois que j'en entends parler... Il faut dire qu'en France, la politique canadienne et plus particulièrement québécoise, n'est jamais abordée...
N'aimant pas voir mes cousins d'outre Atlantique tristes, je me joins à vous dans cette peine que vous ressentez.
N'aimant pas voir mes cousins d'outre Atlantique tristes, je me joins à vous dans cette peine que vous ressentez.
Re: Une perte immense
Le Journal de Montréal, le 4 juin 2015
____________________________________________________________________________________________________________________________
La mort n'est pas la pire perte dans la vie;
le pire, c'est ce qui meurt en nous alors que nous vivons. — Norman Cousins
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum