Semois

Quant un texte ou un poème où il est question de bouffarde
pourquoi pas ? Je vais y songer sérieusement.

Eh bien écris-le, et (si je suis inspiré) je le mettrai en musique!

Pacificae a écrit:Reste plus qu'à le mettre en musique 

Ric le Gaumais a écrit:Sainte-Cécile existe bel et bien
et en automne quand les eaux sont fortes
c'est assez casse gueule... je l'ai sauté plus
d'une fois !

Ric le Gaumais a écrit:

Quant un texte ou un poème où il est question de bouffarde
pourquoi pas ? Je vais y songer sérieusement.

Eh bien écris-le, et (si je suis inspiré) je le mettrai en musique!

Ben voilà, j'ai essayé mais
je ne suis pas trop sûr
du résultat...

SEMOIS

 

Vous connaissez le tabac de la Semois

Mais de la rivière que savez-vous ?

Peu l’ont parcouru autant que moi

Tant mon canoë m’a donné rendez-vous

 

Vous dirais-je si j’ai vociféré

Pour me donner du courage

En sautant un terrible barrage

L’effort pour ne pas chavirer

 

Les remous secouent le bateau

En hurlant je rame avec rage

Prenant l’eau plein les godillots

Non, je ne finirais pas à la nage

 

Près du village de Sainte-Cécile

Elle est connue cette cataracte

La passer sans mal est difficile

Pour être en aval tout intact

 

À l’étape vite le bois sec chercher

Se réchauffer et vivement  se sécher

Quand on est mieux, la tente monter

Dernière fatigue qu’il faut surmonter

Finalement, encore recharger le feu

Avec ses flammes préparer à manger

Les fesses sur un siège rocailleux

Voir dans le soir toute la forêt changer

 

Rassasié, tel un grognard au bivouac

Qui sort sa vieille pipe du havresac

Tirer de mon barda ma fidèle bouffarde

Et la blague de semois telle une cocarde

 

Maintenant montent mes volutes

Se mêlant à celle du feu de bois 

Mais contre la fatigue, point de lutte

Eh oui, m’endors dans le sous-bois

 

Tard j’ouvre l’œil, le feu est moribond

La fraîcheur de l’automne m’éveille

Une bouffarde, une rasade de bourbon

Je relance le feu et quelle merveille

 

Non loin, l’autre côté de la rivière

Quelques  sangliers me regardent

Une vieille laie surveille la clairière

Chef de troupe montant la garde

 

La lune éclaire bien la trouée

Moi, je les observe bouché bée

Soudain voici qui ravit mon âme

Dans le lointain un dix cors brame

 

Dans la nuit il lance son appel

Telle une puissante lamentation

Apostrophant ainsi les femelles

Dont il veut tant attirer l’attention

 

Près l’eau chantante rien de mieux

C’est là ma Semois cher Monsieur

Canoë, bivouac, tabac, bouffarde

Et sur le feu une bonne grillade

 

Une grillade, oui avec coup de gnôle

Contempler la nature voilà mon rôle

Là-haut la lune sourit qui me regarde

D’y retourner, vraiment  il me tarde

 

Refrain

Sur la rivière gardes toi des remous

Sur la rivière ne lâche pas ta rame

Ric

Je confirme: le poème est très bon! Il parle de bouffarde, il raconte une histoire, il y a de l'humour, et la scène est super évocatrice... Bravo Ric!

bebert a écrit:Je suis époustouflé par tant de ....... j’ai même pas les bons mots en fait ! 

Ric le Gaumais a écrit: 

[size=44]Refrain[/size]

[size=44]Sur la rivière prends garde aux remous[/size]

[size=44]Que ta rame ne soit pas en bambou[/size]

Pierrot Gourmand a écrit:

Ric le Gaumais a écrit: 
Sur la rivière prends garde aux remous
Que ta rame ne soit pas en bambou

C'est JR qui va être vexé 

Car en faisant preuve de curiosité, on constate aisément la résistance du bambou
et de ses assemblages (échafaudage, cadre de biclou, calandre de van .... etc )