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Le nez dans les étoiles...
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Le nez dans les étoiles...
Le nez dans les étoiles
Il est minuit, je mets son harnais à Joyce mon berger allemand et nous sortons de la maison, cinquante mètres le long de la rue principale et nous bifurquons dans un sentier qui serpente entre les pâtures. Il fait très noir mais je connais ce chemin par cœur et nous avançons lentement.
Joyce le nez au ras du sol flaire les traces olfactives laissées par ces congénères et s’arrête tous les dix à douze pas pour laisser elle aussi une marque de son passage.
À un moment donné elle stop longuement flairant consciencieusement une touffe d’herbe. J’ai envie de lui dire : « allez, avance ! » Mais je me retiens, après tout c’est sa promenade, la dernière de la journée, je m’oblige à la patience et lève les yeux vers le ciel, plongeant le nez dans la Grande Ourse.
Oh, l’incroyable vitesse de la pensée, « Espace, frontière de l’infini, vers le quel voyage notre vaisseau spatial, le Priseinter au mépris du danger pour reculer l’impossible. »
Je suis le capitaine Rik, sur la passerelle du vaisseau je donne mes ordres au pilote :
« Monsieur Zoulou, distorsion six ! »
« Bien capitaine, distorsion six »
Une voix anxieuse m’interpelle : « Capitaine, capitaine ! »
« Oui Monsieur Smok »
« Nous fonçons droit vers un énorme astéroïde, capitaine ! »
« Monsieur Skopp les écrans à cent pourcent ! »
« Les écrans à 100 %, capitaine »
« Monsieur Tchemov parez les torpilles à photons ! »
« Torpilles parées capitaine »
Soudain un bruit affreux résonne sur la passerelle, je suis violemment propulsé en avant.
Dans la pénombre Joyce a vu passer un chat, elle aboie rageusement en tirant brutalement sur sa laisse dont la poignée m’entoure la main droite. Je la rappelle à l’ordre et nous reprenons la promenade, plusieurs fois je lève les yeux vers la Grande Ourse mais je reste sur Terre, le Priseinter, Messieurs Zoulou, Smok, Skopp, Tchemov et le capitaine Rik continuent leur voyage sidéral et moi, la balade du chien.
Sentier bien, connu frontière entre les prés, ou je voyage avec Joyce, loin de tout danger pour rentrer sagement à la maison.
Il est minuit, je mets son harnais à Joyce mon berger allemand et nous sortons de la maison, cinquante mètres le long de la rue principale et nous bifurquons dans un sentier qui serpente entre les pâtures. Il fait très noir mais je connais ce chemin par cœur et nous avançons lentement.
Joyce le nez au ras du sol flaire les traces olfactives laissées par ces congénères et s’arrête tous les dix à douze pas pour laisser elle aussi une marque de son passage.
À un moment donné elle stop longuement flairant consciencieusement une touffe d’herbe. J’ai envie de lui dire : « allez, avance ! » Mais je me retiens, après tout c’est sa promenade, la dernière de la journée, je m’oblige à la patience et lève les yeux vers le ciel, plongeant le nez dans la Grande Ourse.
Oh, l’incroyable vitesse de la pensée, « Espace, frontière de l’infini, vers le quel voyage notre vaisseau spatial, le Priseinter au mépris du danger pour reculer l’impossible. »
Je suis le capitaine Rik, sur la passerelle du vaisseau je donne mes ordres au pilote :
« Monsieur Zoulou, distorsion six ! »
« Bien capitaine, distorsion six »
Une voix anxieuse m’interpelle : « Capitaine, capitaine ! »
« Oui Monsieur Smok »
« Nous fonçons droit vers un énorme astéroïde, capitaine ! »
« Monsieur Skopp les écrans à cent pourcent ! »
« Les écrans à 100 %, capitaine »
« Monsieur Tchemov parez les torpilles à photons ! »
« Torpilles parées capitaine »
Soudain un bruit affreux résonne sur la passerelle, je suis violemment propulsé en avant.
Dans la pénombre Joyce a vu passer un chat, elle aboie rageusement en tirant brutalement sur sa laisse dont la poignée m’entoure la main droite. Je la rappelle à l’ordre et nous reprenons la promenade, plusieurs fois je lève les yeux vers la Grande Ourse mais je reste sur Terre, le Priseinter, Messieurs Zoulou, Smok, Skopp, Tchemov et le capitaine Rik continuent leur voyage sidéral et moi, la balade du chien.
Sentier bien, connu frontière entre les prés, ou je voyage avec Joyce, loin de tout danger pour rentrer sagement à la maison.
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Ric le Gaumais- Tête connue
- Messages : 1249
Date d'inscription : 07/08/2019
Age : 72
Localisation : La Gaume (Lorraine belge)
Re: Le nez dans les étoiles...
Avec un peu plus d'élan tu as failli traverser et te retrouver du côté de ton rêve...Ric le Gaumais a écrit:[size=44]Le nez dans les étoiles[/size]
Il est minuit, je mets son harnais à Joyce mon berger allemand et nous sortons de la maison, cinquante mètres le long de la rue principale et nous bifurquons dans un sentier qui serpente entre les pâtures. Il fait très noir mais je connais ce chemin par cœur et nous avançons lentement.
Joyce le nez au ras du sol flaire les traces olfactives laissées par ces congénères et s’arrête tous les dix à douze pas pour laisser elle aussi une marque de son passage.
À un moment donné elle stop longuement flairant consciencieusement une touffe d’herbe. J’ai envie de lui dire : « allez, avance ! » Mais je me retiens, après tout c’est sa promenade, la dernière de la journée, je m’oblige à la patience et lève les yeux vers le ciel, plongeant le nez dans la Grande Ourse.
Oh, l’incroyable vitesse de la pensée, « Espace, frontière de l’infini, vers le quel voyage notre vaisseau spatial, le Priseinter au mépris du danger pour reculer l’impossible. »
Je suis le capitaine Rik, sur la passerelle du vaisseau je donne mes ordres au pilote :
« Monsieur Zoulou, distorsion six ! »
« Bien capitaine, distorsion six »
Une voix anxieuse m’interpelle : « Capitaine, capitaine ! »
« Oui Monsieur Smok »
« Nous fonçons droit vers un énorme astéroïde, capitaine ! »
« Monsieur Skopp les écrans à cent pourcent ! »
« Les écrans à 100 %, capitaine »
« Monsieur Tchemov parez les torpilles à photons ! »
« Torpilles parées capitaine »
Soudain un bruit affreux résonne sur la passerelle, je suis violemment propulsé en avant.
Dans la pénombre Joyce a vu passer un chat, elle aboie rageusement en tirant brutalement sur sa laisse dont la poignée m’entoure la main droite. Je la rappelle à l’ordre et nous reprenons la promenade, plusieurs fois je lève les yeux vers la Grande Ourse mais je reste sur Terre, le Priseinter, Messieurs Zoulou, Smok, Skopp, Tchemov et le capitaine Rik continuent leur voyage sidéral et moi, la balade du chien.
Sentier bien, connu frontière entre les prés, ou je voyage avec Joyce, loin de tout danger pour rentrer sagement à la maison.
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PetuneurBreton
Bonnes Volutes à tous
PetuneurBreton- Notable
- Messages : 3515
Date d'inscription : 09/08/2018
Age : 58
Localisation : Brocéliande
Re: Le nez dans les étoiles...
bel exercice de style RIC
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C'est
parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son, que tant de
gens paraissent brillants avant d'avoir l'air cons !
loulou- Villageois
- Messages : 800
Date d'inscription : 31/12/2019
Age : 75
Localisation : normandie
Re: Le nez dans les étoiles...
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Dans ma pipe je brûlerai mes souvenirs d'enfance, mes rêves inachevés, mes restes d'espérance
Meirleach- Nouvelle tête
- Messages : 66
Date d'inscription : 12/06/2020
Re: Le nez dans les étoiles...
Cher Ric,
même si les chinois viennent d'envoyer une sonde vers Mars, je crains que nous ne fassions pas partie de la génération qui pourra déclamer un jour crânement: "Espace, frontière de l'infini où voyage notre vaisseau...."
la hyène- Tête connue
- Messages : 2216
Date d'inscription : 22/09/2018
Age : 50
Localisation : Rhône / Lyon
Re: Le nez dans les étoiles...
Cher Ric,même si les chinois viennent d'envoyer une sonde vers Mars, je crains que nous ne fassions pas partie de la génération qui pourra déclamer un jour crânement: "Espace, frontière de l'infini où voyage notre vaisseau...."
Mais comme je manque d'imagination, j'ai quelque peu copié
ou plutôt de parodié ceci
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Ric le Gaumais- Tête connue
- Messages : 1249
Date d'inscription : 07/08/2019
Age : 72
Localisation : La Gaume (Lorraine belge)
Re: Le nez dans les étoiles...
Eh bien ce soir je vais regarder les étoiles. On regarde pas assez le ciel...
Merci Ric
Merci Ric
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
- Messages : 6008
Date d'inscription : 22/05/2020
Age : 59
Localisation : Campagne angevine à l'ouest d'Angers
Re: Le nez dans les étoiles...
Pourtant, il me semble que nous sommes nombreux à apprécier les ciels à fond.
Invité- Invité
Re: Le nez dans les étoiles...
Bienheureux sont ceux qui ne voient jamais le fond, mon cher Octave
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
- Messages : 6008
Date d'inscription : 22/05/2020
Age : 59
Localisation : Campagne angevine à l'ouest d'Angers
Re: Le nez dans les étoiles...
Mon cher Ric, tu disposes de l'arme absolue de l'humanité: l'imagination.
Elle nous donnera toujours la supériorité sur l'intelligence artificielle.
Pourquoi?
Parce que si l'intelligence permet d'améliorer, si l'intelligence artificielle permet d'aller plus vite, plus loin, l'imagination permet à l'homme d'inventer ce qui n'existe pas.
Un homme regarde le ciel et dit: Je veux y aller. Et il invente des moyens qui n'existaient pas. Découvrir que les moisissures d'un morceau de fromage qui tuent des bactéries pourraient bien devenir un moyen de sauver des vies, aucun dispositif d'intelligence artificielle ne sera jamais capable de le faire. La raison? Elle travaille et améliore ce qui existe. Mais elle n’a pas d’idée, ne crée rien de nouveau. L'IA fait fonctionner les imprimantes 3 D. Elle ne pouvait pas les inventer parce qu'elle n'en avait ni l'idée ni le besoin.
L'I.A. n'aurait jamais inventé ni le tabac, ni la pipe!
Voilà Ric.
Tu disposes de l'arme dont la nature a doté l'humanité. Et seulement l'humanité.
Et tu en uses pour notre plus grand plaisir.
Alors,
Continue STP
Elle nous donnera toujours la supériorité sur l'intelligence artificielle.
Pourquoi?
Parce que si l'intelligence permet d'améliorer, si l'intelligence artificielle permet d'aller plus vite, plus loin, l'imagination permet à l'homme d'inventer ce qui n'existe pas.
Un homme regarde le ciel et dit: Je veux y aller. Et il invente des moyens qui n'existaient pas. Découvrir que les moisissures d'un morceau de fromage qui tuent des bactéries pourraient bien devenir un moyen de sauver des vies, aucun dispositif d'intelligence artificielle ne sera jamais capable de le faire. La raison? Elle travaille et améliore ce qui existe. Mais elle n’a pas d’idée, ne crée rien de nouveau. L'IA fait fonctionner les imprimantes 3 D. Elle ne pouvait pas les inventer parce qu'elle n'en avait ni l'idée ni le besoin.
L'I.A. n'aurait jamais inventé ni le tabac, ni la pipe!
Voilà Ric.
Tu disposes de l'arme dont la nature a doté l'humanité. Et seulement l'humanité.
Et tu en uses pour notre plus grand plaisir.
Alors,
Continue STP
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6686
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Le nez dans les étoiles...
william1941 a écrit:Mon cher Ric, tu disposes de l'arme absolue de l'humanité: l'imagination.
Elle nous donnera toujours la supériorité sur l'intelligence artificielle.
Pourquoi?
Parce que si l'intelligence permet d'améliorer, si l'intelligence artificielle permet d'aller plus vite, plus loin, l'imagination permet à l'homme d'inventer ce qui n'existe pas.
Un homme regarde le ciel et dit: Je veux y aller. Et il invente des moyens qui n'existaient pas. Découvrir que les moisissures d'un morceau de fromage qui tuent des bactéries pourraient bien devenir un moyen de sauver des vies, aucun dispositif d'intelligence artificielle ne sera jamais capable de le faire. La raison? Elle travaille et améliore ce qui existe. Mais elle n’a pas d’idée, ne crée rien de nouveau. L'IA fait fonctionner les imprimantes 3 D. Elle ne pouvait pas les inventer parce qu'elle n'en avait ni l'idée ni le besoin.
L'I.A. n'aurait jamais inventé ni le tabac, ni la pipe!
Voilà Ric.
Tu disposes de l'arme dont la nature a doté l'humanité. Et seulement l'humanité.
Et tu en uses pour notre plus grand plaisir.
Alors,
Continue STP
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Ric le Gaumais- Tête connue
- Messages : 1249
Date d'inscription : 07/08/2019
Age : 72
Localisation : La Gaume (Lorraine belge)
Re: Le nez dans les étoiles...
Je vais donc continuer (dans la parodie) pourquoi pas ?
vous reconnaîtrez sans peine la chanson d'origine
La chemise blanche...
C'est aujourd'hui dimanche
Et je vais voir mon amant
J'ai mis ma chemise blanche
Mais oui, parce qu'il l'aime tant
Couché sur son grand lit blanc
Chez lui, je sais, il m'attend
Dans sa soutane blanche
Celle qui m'excite tant
OUI je sais le compte en pieds ne colle pas
m'en fou ce n'est qu'une pauvre parodie !
vous reconnaîtrez sans peine la chanson d'origine
La chemise blanche...
C'est aujourd'hui dimanche
Et je vais voir mon amant
J'ai mis ma chemise blanche
Mais oui, parce qu'il l'aime tant
Couché sur son grand lit blanc
Chez lui, je sais, il m'attend
Dans sa soutane blanche
Celle qui m'excite tant
OUI je sais le compte en pieds ne colle pas
m'en fou ce n'est qu'une pauvre parodie !
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Ric le Gaumais- Tête connue
- Messages : 1249
Date d'inscription : 07/08/2019
Age : 72
Localisation : La Gaume (Lorraine belge)
Re: Le nez dans les étoiles...
Je suis confronté à une manifestation de protestation numérique. sans doute pour l'avoir remise à sa place .Ric le Gaumais a écrit:Je vais donc continuer (dans la parodie) pourquoi pas ?
vous reconnaîtrez sans peine la chanson d'origine
La chemise blanche...
C'est aujourd'hui dimanche
Et je vais voir mon amant
J'ai mis ma chemise blanche
Mais oui, parce qu'il l'aime tant
Couché sur son grand lit blanc
Chez lui, je sais, il m'attend
Dans sa soutane blanche
Celle qui m'excite tant
OUI je sais le compte en pieds ne colle pas
m'en fou ce n'est qu'une pauvre parodie !
Je disais donc:
Dominicaine ou franciscaine la soutane blanche?
parce qu'après il n'y a que le grand chef qui la porte.
Les roses blanches ont fait pleurer bien des chaumières.
Tu fais marrer bien des copains.
Continue Ric Continue
Il manque peut-être des pieds (qui les a compté?) mais ce n'est pas un exercice de math!
Juste l'amusement d'un oblat de la noble bouffarde.
Et là, le compte y est!
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6686
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Le nez dans les étoiles...
Oh! les filles, Oh! les filles....Octave a écrit:Pourtant, il me semble que nous sommes nombreux à apprécier les ciels à fond.
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6686
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Le nez dans les étoiles...
Ah oui William. Un excellent souvenir d'une partie de pêche où une fille agaçait les roussettes avec ses bouts de pain.william1941 a écrit:Oh! les filles, Oh! les filles....
Invité- Invité
Re: Le nez dans les étoiles...
J'avais pris des loches sans finesse que je lui avais offertes. Elle aimait beaucoup les loches balourdes.
Invité- Invité
Re: Le nez dans les étoiles...
J'ai essayé d'imaginer la position!Octave a écrit:Ah oui William. Un excellent souvenir d'une partie de pêche où une fille agaçait les roussettes avec ses bouts de pain.william1941 a écrit:Oh! les filles, Oh! les filles....
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6686
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Le nez dans les étoiles...
des fesses aux baloches ou vice versa. Grand dilemme!Octave a écrit:J'avais pris des loches sans finesse que je lui avais offertes. Elle aimait beaucoup les loches balourdes.
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6686
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Le nez dans les étoiles...
Salut RicRic le Gaumais a écrit:Le nez dans les étoiles
Il est minuit, je mets son harnais à Joyce mon berger allemand et nous sortons de la maison, cinquante mètres le long de la rue principale et nous bifurquons dans un sentier qui serpente entre les pâtures. Il fait très noir mais je connais ce chemin par cœur et nous avançons lentement.
Joyce le nez au ras du sol flaire les traces olfactives laissées par ces congénères et s’arrête tous les dix à douze pas pour laisser elle aussi une marque de son passage.
À un moment donné elle stop longuement flairant consciencieusement une touffe d’herbe. J’ai envie de lui dire : « allez, avance ! » Mais je me retiens, après tout c’est sa promenade, la dernière de la journée, je m’oblige à la patience et lève les yeux vers le ciel, plongeant le nez dans la Grande Ourse.
Oh, l’incroyable vitesse de la pensée, « Espace, frontière de l’infini, vers le quel voyage notre vaisseau spatial, le Priseinter au mépris du danger pour reculer l’impossible. »
Je suis le capitaine Rik, sur la passerelle du vaisseau je donne mes ordres au pilote :
« Monsieur Zoulou, distorsion six ! »
« Bien capitaine, distorsion six »
Une voix anxieuse m’interpelle : « Capitaine, capitaine ! »
« Oui Monsieur Smok »
« Nous fonçons droit vers un énorme astéroïde, capitaine ! »
« Monsieur Skopp les écrans à cent pourcent ! »
« Les écrans à 100 %, capitaine »
« Monsieur Tchemov parez les torpilles à photons ! »
« Torpilles parées capitaine »
Soudain un bruit affreux résonne sur la passerelle, je suis violemment propulsé en avant.
Dans la pénombre Joyce a vu passer un chat, elle aboie rageusement en tirant brutalement sur sa laisse dont la poignée m’entoure la main droite. Je la rappelle à l’ordre et nous reprenons la promenade, plusieurs fois je lève les yeux vers la Grande Ourse mais je reste sur Terre, le Priseinter, Messieurs Zoulou, Smok, Skopp, Tchemov et le capitaine Rik continuent leur voyage sidéral et moi, la balade du chien.
Sentier bien, connu frontière entre les prés, ou je voyage avec Joyce, loin de tout danger pour rentrer sagement à la maison.
Celui-là il est pour toi aussi
Mes oiseaux de passage
Il était arrivé au village un été
Sur un bâton noueux il appuyait ses pas.
Une besace en toile pendait à son épaule
Un vieux chapeau de feutre lui protégeait la tête
Au milieu de la rue il marchait droit et souple
Et rien ne lui faisait détourner le regard.
Les passants qu’il croisait s’écartaient vivement.
Et tous se retournaient pour voir son large dos
S’éloigner calmement sous le soleil brûlant.
Mais un nouveau venu est toujours inquiétant.
Sur le pas de la porte les femmes alertées
Rappelaient les enfants pour mieux les protéger
Du danger que, c’est sûr , elles voyaient passer.
Les hommes au café, en reposant leur cartes
Echanger des regards entendus qui disaient
Qu’ils savaient qu’il allait falloir y prendre garde
A ce passant étrange venu on ne sait d’où.
Ils se levaient souvent pour voir où il était.
Lui avait traversé simplement la grand-place
Au parvis de l’église il s’était arrêté.
S’asseyant juste à l’ombre que faisait le clocher.
Sur la pierre il posa son bâton, sa besace
Il sortit un couteau, du pain et du fromage
Et se mit à manger, taillant de larges parts
Qu’il portait à la bouche au pointu du couteau.
Il buvait à sa gourde à profondes gorgées.
Lorsqu’il eu terminé son repas de fortune
Il alla remplir d’eau sa gourde à la fontaine.
Et revint se rasseoir juste à la même place.
Glissant la main dans la poche de sa veste
Il en sortit un brûle-gueule et l’agita
Chassant ainsi quelques débris qui logeait là,
Puis, prudemment, un paquet de gris déformé.
Il s’était installé les cuisses bien serrées
Et remplissait sa pipe à petites pincées
Piquant d’un doigt mouillé tous les brins échappés.
Au poing prenant son vieux briquet à amadou
Il embrasa la mèche en soufflant doucement
Il la posa sur le tabac et aspira
Puis le tassa avec la mèche encore ignée.
Il fumait lentement, avec application
Emplissant ses poumons avec chaque bouffée.
Pendant un bon moment il poursuivit ainsi
Regardant le ciel bleu, sa pipe, sa besace.
Se levant brusquement, secouant sa carcasse,
Il remit à l’épaule lestement sa besace,
Ramassa son bâton dont il fendit l’espace
Et repris son chemin en laissant comme trace
L’odeur que sa fumée libérait dans l’espace.
Et sur la route au grand soleil il disparut.
Le calme est revenu dans le petit village.
Les enfants recommencent à jouer dans les rues.
Au café les clients tout en jouant aux cartes.
Ce regardent et l’un d’eux dit d’un air entendu.
« On se demande bien d’où viennent ces gens-là »
Et la partie reprend. Le calme est revenu.
Ils ne sauront jamais ce qui fait voyager
Ces êtres différents à la vie cabossée.
Qui fuient on ne sait quoi et vont ils ne savent où.
Le poète l’a dit : Eux ce sont les sauvages.
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Le nez dans les étoiles...
William, c'est TRÈS BEAU !
j'ai lu puis fermé les yeux et j'ai pu le voir cet homme
droit sous le soleil le regard que j'imagine fier et sans crainte.
Mais lui, il inspire la crainte comme tout étranger qui passe
parmi les gens bien pensants et ne les regarde pas.
Bien sûr ils le voient mais ils ne sont pas capable de voir ou
de comprendre qu'il n'est pas de ce monde où eux cultivent
leur servitude, ils le craignent comme ils craignent tout ce
qui peut déranger leurs petits esprits étriqués de pauvres
certitudes qui n'en sont pas.
Enfin, ils se rassurent son repas frugal terminé le trublion
reprend sa route dans les senteurs de la fumée de sa pipe.
Silencieux et indifférent à leurs craintes, à leur xénophobie.
Et eux de s'en retournent à leur petite sécurité égoïste
et si factice.
Ils n'ont pas réalisé que riche de presque rien, il était pourtant
bien plus riche qu'eux !
j'ai lu puis fermé les yeux et j'ai pu le voir cet homme
droit sous le soleil le regard que j'imagine fier et sans crainte.
Mais lui, il inspire la crainte comme tout étranger qui passe
parmi les gens bien pensants et ne les regarde pas.
Bien sûr ils le voient mais ils ne sont pas capable de voir ou
de comprendre qu'il n'est pas de ce monde où eux cultivent
leur servitude, ils le craignent comme ils craignent tout ce
qui peut déranger leurs petits esprits étriqués de pauvres
certitudes qui n'en sont pas.
Enfin, ils se rassurent son repas frugal terminé le trublion
reprend sa route dans les senteurs de la fumée de sa pipe.
Silencieux et indifférent à leurs craintes, à leur xénophobie.
Et eux de s'en retournent à leur petite sécurité égoïste
et si factice.
Ils n'ont pas réalisé que riche de presque rien, il était pourtant
bien plus riche qu'eux !
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Ric le Gaumais- Tête connue
- Messages : 1249
Date d'inscription : 07/08/2019
Age : 72
Localisation : La Gaume (Lorraine belge)
Re: Le nez dans les étoiles...
Ils fument en plein vent, et loin des esclavages,william1941 a écrit:Le poète l’a dit : Eux ce sont les sauvages.
Leurs volutes feraient éclater vos poumons.
____________________________________________________________________________________________________________________________
"Le poète doit être un professeur d'espérance. A cette seule condition il a droit au pain et au vin, à côté de l'homme qui travaille" (Jean Giono)
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