Meurtre à Lodève 58 et fin Illustration Brase d'Anjou

william1941 Ven 31 Déc 2021 - 18:43

Chennevières
Mercredi 25 Juillet 2018
10H
10.00

Quand Jansomme et Lannié arrivent, conduits par un gendarme dans une salle de réunion où se trouvent déjà plusieurs personnes.
Ils regardent et reconnaissent des participants à la réunion de Weinebrugge hotel’ et du golf de Lille.
Guerménec et camprecu sont également dans la pièce. Delvigne et Bernard sont également présents.
« Asseyez-vous dit Delvigne.
Bernard, si tu veux bien commencer.
- Bien. (Jansomme ne souris pas. Il est à cran)
L’opération qui s’est déroulée ces derniers jours et se poursuit encore avait dons 2 objectifs
Tout d’abord débarrasser le SEAE de la présence d’un taupe qui informait les trafiquants d’armes de nos activités
Mais aussi neutraliser ces trafiquants.
La première partie est terminée.
La taupe a été démasquée et arrêtée.
Cela n’a pas été facile.
Et il a fallu mener un travail de leurre important pour qu’elle tombe dans le panneau.
Avec le Directeur du SEAE nous avons décidé de coupler cette traque avec une action que les services russes avaient initié auprès une maffia de trafiquants roumains.
Sergueï que vous connaissez tous maintenant, à été chargé par son service de travailler avec nous.
Je ne reviendrai pas sur la réunion du Weinebrugge hotel’.
Le SEAE est n organisme européen et donc ses membres sont issus de services de différents pays.
EUROPOL est un tout autre organisme indépendant de notre service.
De plus, comme vous le savez sans doute, l’Intcen n’a pas d’existence officielle.
Tout ceci pour vous expliquer qu’il convenait d’être sûr d’avoir clairement identifié la taupe, et de pouvoir prouver à des tiers, et pas seulement à nous, que nous tenions la bonne personne.
Nous avons dû procéder par élimination
D’abord avec Sergueï nous avons mené une opération pour acquérir la certitude que les fuites ne venaient pas, dans cette affaire, de son service.
Il restait donc à faire le même travail chez nous.
Chez nous je veux dire dans les services européens.
N’oubliez pas qu’ua départ, nous pensions que la taupe travaillait pour les Roumains.
Hélas, cette erreur a coûté la vie à Granier.
Que s’est-il donc passé de notre côté pendant que vous preniez des risques sur le terrain ?
Nous avons appris que des trafiquants Albanais avaient entrepris d’éliminer leurs concurrents roumains du trafic qu’ils avaient entrepris d’organiser avec des intermédiaires russes.
Nous n’avons réalisé cela que lorsque nous avons commencé à compter les morts dans le camp roumain et que nous avons appris que les Albanais avaient contacté les intermédiaires russes contrôlés par le service de Sergueï.
Du coup nous avons dû revoir tout notre dispositif.
Nous avons alors monté le double rendez-vous avec comme objectif de neutraliser les deux maffias.
Il a fallu mettre en place tout le dispositif d’appui aux deux équipes sur le terrain avec comme rôle soit de leur venir en aide en cas de problème, soit de procéder aux interceptions ou neutralisations qui seraient possibles.
Cela impliquait l’ntervention des services actions.
Celui de l’Intcen, celui de la DGSE et celui des services autrichiens.
Pour l’Intcen et la DGSE il n’y a pas eu de problème.
Pour l’Autriche les choses ont été plus difficiles.
Nous avons seulement obtenu qu’elles ferment les yeux sur notre présence et notre éventuelle intervention.
Une équipe d’agent du Service Action de la DGSE a donc été envoyé à Vienne et une équipe ‘’fantôme de l’Intcen à Genève. Elle était dirigée par Loursain et positionnée tout simplement dans l’hôtel même, comme de simples clients.
La façon dont les choses se sont déroulées à Genève a rendu leur intervention inutile.
Par contre la mission a permis d’identifier plusieurs personnes liées aux trafiquants albanais.
A Vienne, les choses se sont passées différemment.
Et malheureusement c’est la mort de Granier qui nous a permis d’acquérir la certitude qui nous manquait concernant l’identité de la taupe.
Une seule personne avait pu informer les Albanais que les intermédiaires russes avaient organisé un rendez-vous avec les Roumains à Vienne et que les intermédiaires de Genève étaient des agents des services européens
Les Albanais ont décidé de l’élimination de l’émissaire roumain, sans se douter qu’il s’agissait d’un agent infiltré par la DGSE.
C’est cette action qui a permis de déclencher l’opération menée par l’équipe du service action de la DGSE pour intercepter les trois trafiquants albanais qui avaient procédé à cet assassinat.
Nos amis autrichiens ont fermé les yeux sur ce qui était une opération d’enlèvement sur leur territoire par des agents étrangers.
Notre ambassadeur à Vienne, bon an mal an, a laissé utiliser l’Ambassade et même apporté son concours pour que l’exfiltration ne se heurte pas à une intervention des services de police autrichienne qui n’étant pas informées risquaient de compliquer les choses.
Cette partie de l’opération a apporté ce que l’on en attendait : Une preuve irréfutable.
L’obtention de cette preuve nous coûte cher : La vie d’un agent.
Mais les choses ne s’arrêtent pas.
Une équipe de l’Intcen travaille à la préparation d’une opération piège de livraison d’armes.
Elle est conduite à la base par nos amis Russes du SVR qui ont pu garder, à travers les intermédiaires qu’ils contrôlent, des contacts avec les deux bandes de trafiquants.
L’Intcen, en liaison avec le SVR prépare ne livraison piège qui permettra, nous l’espérons d’intercepter ou de neutraliser les chefs de ces bandes.
Ah ! oui, la taupe. Nous avions recueilli un certain nombre d’indices lors des réunions.
A Lille où cette personne posait des questions qui n’entraient pas directement dans son champ de responsabilité.
Puis à Lille, nous avons eu la possibilité d’explorer son téléphone.
Les informations obtenues étaient déjà pour certaines compromettantes.
Mais surtout il y avait des manques dans les échanges qui ont conduit nos spécialistes à la conclusion qu’elle disposait d’un deuxième téléphone.
Comment ? Tout simplement parce que quelques numéros qui avaient appelé une seule fois son téléphone, n’avaient jamais été appelés.
Il y a eu ensuite la contamination avec un marqueur irradié du memo de Jansomme et Lannié.
Nous n’étions que trois à savoir. Et sur la base des soupçons existant j’en ai informé de façon en apparence involontaire une quatrième.
Voici comment cela a fonctionné :
Le memo est resté dans la chambre de Lannié après la réunion et jusqu’au repas.
Si je ne m’étais pas trompé, la taupe, qui avait besoin, du moins le croyait-elle, des informations contenues dans ce memo pour renseigner les trafiquants, allait chercher à consulter le document.
Avertie, elle mettrait des gants pour ne pas être contaminée.
Ce qu’elle ignorait, c’est qu’une caméra avait été installée pour filmer toute personne qui toucherait au memo
(il se tourne vers Lannié). Je suis désolé, mais c’était nécessaire.
Nous avions donc une preuve filmée qu’elle avait consulté le memo.
Tout cela ne prouvait pas qu’elle travaillé pour les trafiquants.
J’ai donc profité de la mise en place des dispositifs d’appui pour donner la nouvelle de la concomitance des deux missions.
J’ai prétendu que j’avais besoin d’informations sur l’utilisation éventuelle des polices locales.
Je lui ai demandé de passer à mon bureau. Je n’ai fait cette demande qu’au moment où les deux actions démarraient.
Et je l’ai laissée seule.
Elle a immédiatement téléphoné.
Mais une valise d’écoute était en place dans mon cabinet.
Ses communications ont donc été enregistrées.
Malheureusement, je ne pensais qu’à leur utilisation comme preuve de sa culpabilité.
Quand j’ai compris qu’elle avait informé les Albanais de la mission de Granier, il était trop tard.
J’ai immédiatement fait procéder à son interpellation par des agents de l’Intcen.

Meurtre à Lodève 58 et fin Illustration Brase d'Anjou Taupe110

Amalia Bartoli a avoué. Son ami est Albanais.
Ils ont un enfant. Et il la menaçait de l’emmener si elle ne travaillait pas pour lui.
Il reste à gérer le problème de sa comparution en justice.
Nous la réclamons en qualité de complice de l’assassinat de Granier .
Les instances judiciaires européennes, c’est évident, vont la réclamer en qualité de directrice adjointe d’EUROPOL
Les Italiens vont la réclamer en qualité de citoyenne italienne.
Elle risque de passer pas mal de temps à attendre que son sort soit décidé.
- Et elle est où en ce moment ?
- Soyez tranquille Jansomme, elle ne risque pas de s’évader.
Il lance un regard circulaire.
Des questions ? »
On voit bien que chacun en a dix mille à poser.
Et que chacun sait que cela ne servirait à rien.
Delvigne se lève.
« Le repas est à 12H30
Nous nous reverrons après pour discuter de la mission en cours de préparation sur Anvers »
Et il quitte la pièce.
Jansomme tire Lannié par la manche :
« Après le repas, ils nous ramènent ? ou j’appelle un taxi ?

Et bonne année!

Brase d'Anjou Sam 1 Jan 2022 - 11:39

"Amalia Bartoli a avoué. Son ami est Albanais.
Ils ont un enfant. Et il la menaçait de l’emmener si elle ne travaillait pas pour lui."

Meurtre à Lodève 58 et fin Illustration Brase d'Anjou Taupe10

C'était donc elle la taupe ! Shocked

william1941 Sam 1 Jan 2022 - 13:12

Brase d'Anjou a écrit:"Amalia Bartoli a avoué. Son ami est Albanais.
Ils ont un enfant. Et il la menaçait de l’emmener si elle ne travaillait pas pour lui."

C'était donc elle la taupe !

Et oui!
Il en fallait une et au fil de l'histoire, il est apparu qu'elle remplissait toutes les cases!
J'ai un peu embrouillé les épisodes pour casser la chronologie parce que sinon ça devenait évident bein avant la fin.
Ça aurait pu tomber sur un homme blanc et un vrai salaud.
Pas de bol c'est tombé sur une faible femme noire victime d'u chantage affectif d'un salaud albanais.

Contenu sponsorisé

Meurtre à Lodève 58 et fin Illustration Brase d'Anjou

Meurtre à Lodève 58 et fin Illustration Brase d'Anjou

Re: Meurtre à Lodève 58 et fin Illustration Brase d'Anjou

Re: Meurtre à Lodève 58 et fin Illustration Brase d'Anjou

Re: Meurtre à Lodève 58 et fin Illustration Brase d'Anjou