Réfection d'une Oom Paul BC de 1984

Voici ma balafrée en finition Cocarde, (la fabrication standard chez BC à l'époque), choisie par un ami qui travaillait à l'usine parmi les dernières livraisons de bruyère corse de Lucien Georges dans cette gamme populaire.

Pipe autrefois abondamment fumée et totalement mise de côté depuis deux ans en raison d'une ébonite devenue totalement verte, ignoble et très nauséabonde. Reponçage intégral de cette pipe qui avait reçue une bôme de Caravelle dans sa jeunesse et jamais réparée depuis et trempage d'une heure du tuyau dans la javel. Je suis particulièrement heureux de retrouver cette pipe qui est une excellente fumeuse.

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Belle restauration pour cette sympathique Oom Paul qui dois juste bien reposer sur ta barbe.



J'espère que quand elle s'est prise la bôme le propriétaire ne la tenait pas au bec.

Figure-toi cher Algir que j'ai gardé un bien plus mauvais souvenir de cet empannage arrière sauvage par vent de Noroît forcissant de 5 à 6 que cette bouffarde. J'y ai laissé deux dents. Mais c'était celà ou s'empâler sur les rochers de l'archipel des Glénans avec quatre stagiaires à bord de la Caravelle.

Cette pipe roturière a été l'objet de bien des sarcasmes. Notamment sa forme. Une vraie pipe de Papy inimaginable pour un jeune dans les années 80. Néanmoins, j'ai toujours trouvé que ces pipes étaient d'excellentes fumeuses, faciles à démarrer par tout temps, à supporter sans broncher les paquets de mer et le crachin breton. Et surtout, beaucoup plus faciles à bourrer que les très grosses pipes droites que j'utilisais pendant mes quarts en croisière hauturière qui réclament tout de même beaucoup plus de technique que leurs soeurs aux foyers plus modestes. En outre, elles sont très légères et tiennent bien au bec et sont donc idéales lorsque l'on a besoin d'avoir ses deux mains libres.

Aujourd'hui, c'est toujours une pipe de papy, mais avec une barbe plus sel que poivre, elle impose le respect.

Pipe de papy ou de mamy je ne sais pas mais moi j'aime beaucoup ces modèles tout dodus

Pour une femme Smarty, l'ajout d'une tige en bambou comme nous en a montré Watson serait encore plus élégant. Au moins, là tu est certaine de ne pas avoir de concurrence dans une assemblée.

Oui tu as raison, le bambou donne sa petite touche originale et légère sans modifier l'opulent plaisir que cette pipe annonce

Tu dois pouvoir en trouver à pas cher du tout sur internet. Ensuite tu fais monter un bambou par nos pipiers. Sinon, lors de ton passage de retour à Paris, on regardera ce que j'ai dans les vieilles pipes de mon grand-père si tu veux t'amuser.

Encore une belle réalisation ! Bravo !

Comme tu le sais Harmoblues, les BC de cette époque sont increvables.

Dubhe a écrit:Comme tu le sais Harmoblues, les BC de cette époque sont increvables.

Tu as entièrement raison ! J'en ai quelques une qui sont toujours d'attaque après quelques dizaines d'années de bons et loyaux services...

Dubhe a écrit:Figure-toi cher Algir que j'ai gardé un bien plus mauvais souvenir de cet empannage arrière sauvage par vent de Noroît forcissant de 5 à 6 que cette bouffarde. J'y ai laissé deux dents. Mais c'était celà ou s'empâler sur les rochers de l'archipel des Glénans avec quatre stagiaires à bord de la Caravelle.

Oups aïe, j'imagine que tu as du y repenser en restaurant cette BC il est vrai que le portant est une allure agréable, voir grisante quand le vent fraîchit, mais c'est quand il commence a forcir qu'on se dire que le prochain empannage va être chaud, ça me rappelle également quelques lointains souvenir où il s'agissait de passer d'un trapèze à l'autre.
Ah les Glénans, j'ai toujours rêvé d'aller y faire mes armes mais la vie en a décidé autrement.

Souvenirs, souvenirs...