Fête Nationale du Québec

En ce jour de 24 Juin je tiens à souhaiter à nos amis "francophones" d'Outre-Atlantique une Joyeuse Fête Nationale dans leur "Belle Province"   Ainsi qu'un salut particulier à ce cher Berny qui m'a si chaleureusement accueilli sur ce forum une nuit (en Europe) d'octobre dernier!

Chaleureux remerciements à toi, Eifelbauer.
Fête nationale, comme tu le dis si justement, il va sans direct c'est jour férié chez nous. Enfin, pour tous ceux qui ne sont pas travailleurs autonomes.

En bon passeur d'âme que tu es, pas de repos pour toi, on dormira quand on sera mort  !  
Bonne fête à tous  !

Vive le QUEBEC LIBRE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Une très belle fête à tous nos amis de la Belle Province !

  Ah non c'est pas ça...


  Rhôôô c'est pas ça non plus !


  Ahhh voilà qui est mieux.


Mais bon faites tout de même attention car :

photo d'El Che:

peher a écrit:Vive le QUEBEC LIBRE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

+1!

Et bonne fête nationale, les cousins!

Bonne fête les cousins

+1

Zubt a écrit:

Excellent !!!

Et pour nos cousins de la Belle Province, un petit discours :

«C'est une immense émotion qui remplit mon cœur en voyant devant moi la ville de Montréal française.  Au nom du vieux pays, au nom de la France, je vous salue. Je vous salue de tout mon cœur ! Je vais vous confier un secret que vous ne répéterez pas, ce soir ici, et tout le long de ma route, je me trouvais dans une atmosphère du même genre que celle de la Libération.

Et tout le long de ma route, outre cela, j'ai constaté quel immense effort de progrès, de développement, et par conséquent d'affranchissement  vous accomplissez ici et c'est à Montréal qu'il faut que je le dise,   parce que, s'il y a au monde une ville exemplaire par ses réussites modernes, c'est la vôtre !   Je dis c'est la vôtre et je me permets d'ajouter, c'est la nôtre.

Si vous saviez quelle confiance la France réveillée, après d'immenses épreuves, porte maintenant vers vous. Si vous saviez quelle affection, elle recommence à ressentir pour les Français du Canada,  et si vous saviez à quel point, elle se sent obligée de concourir à votre marche en avant, à votre progrès ! C'est pourquoi elle a conclu avec le gouvernement du Québec, avec celui de mon ami Johnson  des accords, pour que les Français de part et d'autre de l'Atlantique travaillent ensemble à une même œuvre française.

Et, d'ailleurs, le concours que la France va, tous les jours un peu plus, prêter ici, elle sait bien que vous le lui rendrez, parce que vous êtes en train de vous constituer des élites, des usines, des entreprises, des laboratoires, qui feront l'étonnement de tous et qui, un jour, j'en suis sûr, vous permettront d'aider la France.

Voilà ce que je suis venu vous dire ce soir en ajoutant que j'emporte de cette réunion inouïe de Montréal un souvenir inoubliable. La France entière sait, voit, entend, ce qui se passe ici et je puis vous dire qu'elle en vaudra mieux.

Vive Montréal !

Vive le Québec !

Vive le Québec... libre ! 
Vive le Canada français !
Et vive la France !»

Ah, cher ami, que de souvenirs!. Les Québécoises et québécois de notre génération (il n'y a pas 10 ans qui nous séparent, toi et moi, je pense qu'on peut dire honnêtement que nous appartenons à la même génération) qui ont des aspirations analogues aux miennes ont encore un frisson quand ils entendent ce moment du discours du «Grand Y» comme l'appelait affectueusement l'Auguste Sol :


On entend souvent ici des Français de passage nous dire à quel point nous sommes aimés de votre côté de l'Atlantique.Je te confirme que nombreux sont ceux de mes compatriotes qui n'ont jamais traversé la Grande Bleue à douter de tels propos. "simple effet de flagornerie", jugent-ils. Et pourtant, je peux te dire que non seulement on est aimés, mais mieux encore, on se sent, on se sait aimés quand on arrive chez vous. Avec deux voyages où j'ai traversé la France d'Ouest en Est à chacune des deux occasions en l'espace d'un an, je t'assure que partout, j'ai ressenti cette affection, sitôt qu'on m'entendait parler. "Oh, vous êtes Québécois" Oh, ce que j'aime votre accent... partout! Avec saint Malo aux noms de rues et boulevards portant des noms typiquement Québécois, comment oublier, comment ne pas constater cette affection?
et pourtant, même abandonnés par Louis XV, nous continuons à voir la France comme notre Mère-Patrie. Dans les différents reportages ayant trait à cette fameuse randonnée du général sur le Chemin du Roy entre Québec et Montréal, tu peux sentir l'affection populaire à l'endroit du Général.
Je trouve évidemment bête, triste, que les journalistes aient abord. cette visite comme un dérapage de la part du général. Encore aujourd'hui, nombreux sont ceux, journalistes en tête, qui prétendent que de Gaulle a eu un accès de sénilité. Pourtant, quand tu t'arrêtes à l'écouter, ça crève les yeux qu'il savait ce qu'il faisait, savait ce qu'il disait, tout comme il savait qu'il créerait un incident diplomatique. Bien sûr, quand on sait à quel point la moyenne des politiciens maîtrisent la langue de bois, en voir un qui, comme de Gaulle, comme Jacques Parizeau, qui n'hésitent pas à dire très exactement ce qu'ils pensent, forcément, ils doivent être cons...

Quels moments ! Oui mon cher Passeur, je te rejoins complètement sur ce que tu as écrit ci-dessus. Si dix années nous séparent, le fait d'avoir connu ces mêmes discours, ces mêmes moments de grande histoire, efface ce laps de temps si peu important.
Pour avoir vécu cela en différé à cause du décalage horaire sur la seule chaine de télévision, j'en ai toujours des frissons lorsque je revoie ces images. Il est incontestable que ce grand homme savait parfaitement ce qu'il faisait, ce qu'il disait ! D'aucun diront qu'il eut un accès de sénilité ou d'enthousiasme excessif, je dirais qu'il manque aujourd'hui dans le capharnaüm politique actuel et qu'il aurait vite fait de virer à coups de pompe les magouilleurs en tous genres qui ne pensent qu'à leurs rêves de pouvoir et d'argent.
Et puis, il faut se rappeler que, si les Américains et les Anglais furent nos alliés durant la deuxième guerre mondiale, ils se méfiaient du grand Charles qui les regardaient d'ailleurs en chien de faïence. Il n'a pas hésité à leur demander gentiment et avec la plus grande fermeté de débarrasser le plancher une fois leurs missions terminées afin que la France ne devienne pas une colonie anglo-saxonne ce qui lui pendait au nez !
Dans cette conférence de presse dont je me souviens malgré mon jeune âge à l'époque, notre grand Charles décrit parfaitement pourquoi il a conclu son discours de cette manière. Est-ce là le comportement de quelqu'un de sénile ?
Non, bien évidemment !
L'amour porté à nos cousins québécois est réel et je sais qu'il est réciproque pour en faire l'expérience, malheureusement trop occasionnellement, dans mon magasin. C'est toujours la mine réjouit et le sourire aux lèvres, lorsque j'entends un couple discuter avec ce bel accent si reconnaissable, que je l'aborde pour l'aider. Très souvent, la discussion dévie sur tout autre sujet que l'informatique et ses accessoires. Ce moment est véritablement délicieux et beaucoup trop court car le bateau doit toujours, hélas, lever l'ancre !

J'ajouterais pour conclure que mon grand gaillard de fils a eu la chance de vivre à Montreal durant 6 mois pendant ses études. Il est revenu enchanté de cette aventure et, s'il n'avait pas trouvé de travail en France, il s'y serait installé. En tant qu'ingénieur chez Bombardier qui était prêt à l'embaucher, je pense qu'il s'y serait fait une belle situation. Si cela avait été, il était également entendu que je l'y rejoindrais une fois la retraite sonnée... Comme quoi, si ce n'est pas un véritable amour pour le Québec...

Chez Bombardier... je crois qu'on se serait fréquemment rencontrés... Mon voisin immédiat est employé chez Bombardier, c'est dire la distance qui me sépare des installations de Bombardier. 23 km...
Pour revenir à mes passages en France et à cette affection que nous sentons bien quand on débarque, je n'ai pas besoin (il est assez éloquent lui-même sur le sujet) de te dire à quel point j'ai été bien accueilli par Tabadoc et sa merveilleuse Bretonnette. Pas davantage pour ce qui est de NSD et SD à Paris. Quand je songe à notre Dragon vénéré, que je songe à ces deux jours de congé qu'il a pris pour me promener dans Paris de crainte que je ne puisse voir ce que j'avais envie de voir, si ce n'est pas de la gentillesse, si ce n'est pas une profonde marque d'affection, je me demande bien ce que c'est. De toute façon, tu n'as qu'à voir les élans de solidarité sitôt que j'ai un pépin, que le moral descend sous la limite "légale", c'est plus qu'éloquent. Pour ceux que je ne connais pas, une preuve? tiens, je fouillais les archives hier soir et je suis tombé sur cette photo prise par Harry Dickson en 2013, partagée sur le forum. Je ne connaissais évidemment personne à saint Claude, hormis Peher, Pierre Morel (qui était mon parrain), et Gaël. Est-ce que c'était nécessaire de la part de La Voix du Jura? Évidemment pas. Est-ce que ça m'a fait plaisir quand je l'ai vue? Et comment!!! Mon seul regret à cet effet, c'est d'ailleurs de ne pas avoir mis la main sur cette affiche. Quel souvenir ça aurait fait
Et pourtant des souvenirs de ces deux voyages, j'en ai à profusion.
D'ailleurs, cette fouille dans les archives m'a fait réalisé que j'avais parlé d'un rapport, espèce de récit de voyage, que je n'ai jamais fait...

Voisin de 23 Km de chez Bombardier ! Dommage que nous ne nous soyons pas connus à cette époque. Je suis sûr que mon fils aurait eu grand plaisir à partager un moment avec toi et Mélusine. Il ne fume absolument pas. Je suis cependant certain qu'il t'aurait, gentiment, mis à contribution pour lui expliquer le Québec. En tout cas, il en est vraiment revenu enchanté !

Très très fort en effet que l'affiche sanclaudienne ! Un beau témoignage de sympathie de la part de Harry Dickson et du journal, ne l'oublions pas... Une révélation de la Confrérie sans doute...
L'aventure parisienne que tu relates et les accueils que tu as reçus ne m'étonnes pas du tout. Il y a, outre l'amour familial que nous ressentons vis-à-vis des Québécois, du fait de nos passions communes, une générosité et une sympathie très particulière à notre beau forum. Et, au-delà, il s'agit également d'une marque profonde de respect vis-à-vis d'une personne venant nous visiter d'aussi loin !

Tu as raison de rappeler les divers témoignages de solidarité, de soutien lorsque tu as eu, ou un autre membre (même si nous avons été dupés), un coup de mou au delà du normal. C'est dans ces moment difficiles, en effet, que se révèlent les sentiments profonds de chacun...

qu'il ne fume pas n'est, pour moi, pas une tare en soi. Mélu non plus ne fume pas. Pas davantage que NSD. Ce ne sont pas les non fumeurs que je ne tolère pas, c'est l'intolérance. De toute façon, selon moi ce mot ne devrait même pas exister. Dans mon univers, "tolérer" c'est accepter à contre-cœur. Personnellement je me refuse catégoriquement à tolérer quoi que ce soit. Ou j'accepte ou je n'accepte pas.

Le Passeur a écrit:qu'il ne fume pas n'est, pour moi, pas une tare en soi. Mélu non plus ne fume pas. Pas davantage que NSD. Ce ne sont pas les non fumeurs que je ne tolère pas, c'est l'intolérance. De toute façon, selon moi ce mot ne devrait même pas exister. Dans mon univers, "tolérer" c'est accepter à contre-cœur. Personnellement je me refuse catégoriquement à tolérer quoi que ce soit. Ou j'accepte ou je n'accepte pas.

Ma foi, je ne peux être que d'accord avec toi encore une fois...

Pour rafraîchir un peu la mémoire de ceux qui ont lu mon article de présentation du Passeur ou le faire connaître à ceux qui ne l'on jamais vu, voici comment je présentais au jurassiens notre ami lointain de la belle province mais si proche de notre cœur.

Confrérie des Maîtres Pipiers : huit nouveaux Confrères seront intronisés.
 
Lors du 134è chapitre du vendredi 4 octobre, ils seront huit à être adoubés par le Grand Maître.
 
Parmi eux, c’est du Canada, de Roxton Falls au Québec plus précisément, où il nait en 1952 que nous arrive Gervais Pomerleau, marié et père d’une charmante fille. Après un passage comme Policier militaire, il reprend des études littéraires françaises et se lance dans une carrière journalistique d’une quinzaine d’année pour différents organes de presse. Parallèlement il se consacre à la littérature publiant et faisant éditer, romans, pièces de théâtre, nouvelles, récits, documents historiques, enquêtes journalistiques, 26 éditions à ce jour.
C’est à 16 ans, on pourra dire sur un coup de tête, que Gervais Pomerleau fume sa première pipe pour se venger d’un de ses responsables qui n’éprouvait aucune honte à lui souffler en plein visage sa fumée de cigarette. Armé d’une pipe en maïs, de tabac en feuille qu’on appelait alors « du gros canadien », en mesure de rétorsion, il se met à fumer au travail avec l’accord de son patron qui le soutient. Par la suite, jugeant que son tabac n’attirait pas les filles, il se converti aux aromatiques légers auxquels il est resté fidèle depuis.
Selon son dernier décompte, il possède environ 53 pipes qu’il choisit au coup de foudre, sans être attaché à une marque précise, pouvant aller des françaises aux irlandaises, mais il avoue avoir une attirance particulière, sans flagornerie, pour les créations du maître sanclaudien Pierre Morel.
Confidente, complice, compagne …
La pipe est sa confidente, sa complice, sa compagne d’écriture ou de réflexion, elle l’accompagne également dans ses intenses moment de réflexion, qu’il s’agisse de repli sur lui-même pour panser des blessures, d’arrêts avant de prendre une décision majeure, elle est de tous ses combats.
La pipe de Saint-Claude il la connaît depuis une trentaine d’années. Au départ des pipes génériques sans la moindre identification de son créateur puis, graduellement il  découvre des noms, Chacom, Lacroix, Morel père et fils…etc, tous de grands professionnels.
Outre la peinture, la mycologie et la recherche Historique, Gervais Pomerleau tente d’apprendre avec les moyens du bord à fabriquer des pipes avec des essences locales canadiennes comme il se faisait jadis à Saint-Claude avant la découverte des propriétés de la bruyère.

Membre actif de deux forums consacrés à l’objet de sa passion, le Tasse Braise et A la Noble Bouffarde, comme la majorité des Confrères de vendredi soir, Il fera connaître et soutiendra de par le monde la pipe de Saint-Claude.
Pierre Richard

Un très grand merci cher Peher pour enrichir mon esprit avec ce curriculum vitae bien tourné de notre cher Passeur. Il est des personnages que je souhaite avec force rencontrer et notre sympathique Québécois en fait partie. J'espère, un jour, pouvoir assouvir ce souhait...

Harmoblues a écrit:Un très grand merci cher Peher pour enrichir mon esprit avec ce curriculum vitae bien tourné de notre cher Passeur. Il est des personnages que je souhaite avec force rencontrer et notre sympathique Québécois en fait partie. J'espère, un jour, pouvoir assouvir ce souhait...

tiens donc, je vois là une curieuse réciprocité
Comme c'est étrange

ça fait curieux, Peher, de voir ressortir ça :p
Merci à toi pour ce rappel.

Le Passeur a écrit:

Harmoblues a écrit:Un très grand merci cher Peher pour enrichir mon esprit avec ce curriculum vitae bien tourné de notre cher Passeur. Il est des personnages que je souhaite avec force rencontrer et notre sympathique Québécois en fait partie. J'espère, un jour, pouvoir assouvir ce souhait...

tiens donc, je vois là une curieuse réciprocité
Comme c'est étrange

J'en suis très heureux !