Où l'on voit que si ça ne gaze pas pour les Canadiens ça risquerait bien de planer pour les ricains ! ! !

Des sujets sérieux, soit, mais auxquels il peut être bon de réfléchir quelque peu en tirant sur sa bouffarde . . .

CANADA : Des séismes causés par la fracturation hydraulique
Un projet de fracturation hydraulique dans l’ouest canadien est à l’origine l’an dernier d’un des plus importants séismes liés à cette technologie controversée d’exploitation des hydrocarbures de schiste, a rapporté la chaîne publique CBC mercredi 26 août 2015.
Selon la commission de réglementation de l’industrie pétrolière et gazière de cette province, le tremblement de terre de magnitude 4,4 qui a secoué la région nord-est de la Colombie-Britannique en août 2014 (un an auparavant ! ! !) « avait été provoqué par l’injection de fluides pendant la fracturation hydraulique » réalisée par Progress Energy, filiale du groupe public malaisien Petronas. Il avait été précédé quelques jours auparavant d’un autre séisme de magnitude 3,9, selon l’organisme officiel Séismes Canada, et qui avait lui aussi été causé par le fracking.
La fracturation hydraulique a aussi été mise en cause par le service géologique américain (USGS) dans la multiplication des secousses sismiques enregistrées ces dernières années dans le centre des États-Unis. (Canada, USA, même combat ! ! ! ) « Ce tremblement de terre confirme que la fracturation hydraulique est une pratique irresponsable et dangereuse sur le plan environnemental », a déclaré la chef des Verts, Elizabeth May, en campagne pour les élections canadiennes du 19 octobre. À la suite du séisme, Progress Energy avait dû se conformer à un ordre lui intimant de réduire les quantités de fluides dans ses injections. Selon CBC, les activités sur un autre site de Progress Energy dans la région ont dû être temporairement suspendues la semaine dernière (fin août 2015) , le temps que les autorités puissent déterminer la cause d’une secousse de magnitude 4,6.

ÉTATS-UNIS : Mitsubishi investit dans une technologie d’éolienne volante
Mitsubishi Heavy Industries a annoncé le 27 août un investissement dans la startup Altaeros qui développe une technologie d’éolienne flottante. Le montant de l’investissement de MHI, qui s’accompagne de celui du groupe omanais Suhail Bahwan, n’a pas été dévoilé. Altaeros, qui a été fondé en 2010 par le Massachusetts Institute of Technology (MIT), développe une éolienne flottante gonflée à l’hélium qui peut atteindre une altitude de 600 mètres, où les vents sont plus forts et plus constants qu’au niveau du sol. De plus, cette turbine volante peut être déployée sans raccordement au réseau, et supporter d’autres équipements, notamment de télécommunication. « Il y a un milliard de personnes qui vivent sans un accès fiable à l’électricité et 3 milliards qui n’ont pas accès à internet », a rappelé Ben Glass, directeur général d’Altaeros. En décembre dernier, un autre groupe japonais, SoftBank, spécialisé dans la télécommunication, avait annoncé un investissement de 7 millions de dollars dans Altaeros.

Déprimant de voir que l'humain ne retient quasi rien des expériences du passé, et que la bêtise caractérise tout appât du gain sans penser à mettre en priorité les risques environnementaux qui menacent ses semblables à moyen terme !

Barak Obama n'est pas un ange, mais je pense que c'est un bon type pas con! Malheureusement il n'est pas seul et les républicains conservateurs ne le suivent jamais sur les sujets environnementaux !    

C'est pire que ça, les USA ont répertorié les schistes bitumineux depuis des lustres mais n'avaient jamais senti la nécessité de les exploiter, il a fallu ces fameux organismes de notation (qui ne sont pas pour rien dans les problèmes actuels de la Grèce) . . . Il y a beau jeu que les réserves américaines sont vides et que l'économie mondiale fonctionne sur une parole bien en peine de s'exécuter au besoin. La première puissance mondiale mal notée et c'est l'économie mondiale qui s'effondrerait . . . L'exploitation des gaz de schiste permet aux USA de redevenir solvables, pour ma part, leur parole, quoi que fragile me suffisait amplement . . .

Par quels mécanismes le Canada s'est-il également lancé dans la course ? ? ? Pourquoi, alors que les principales réserves en schistes bitumineux sont concentrées en Amérique du nord, des européens, dont les français, détenteurs de très faibles réserves se lancent-ils également sur cette voie, heureusement bloqués, pour l'instant du moins, par une opinion publique fortement défavorable ? ? ?