On demande Berny au parloir

On demande Berny au parloir! 
Cher ami tu m'as demandé de présenter certains de mes livres pour briser la glace, ce que j'ai fait de bonne grâce. Mais j'attends encore que tu sortes de ton hybernation et passes aux actes.
En conséquence, tant que tu ne te seras pas décidé à partager avec nous une part si minime soit-elle de ces Muses que tu taquines du bout des doigts (ne crains rien, je ne te demande pas de nous montrer leurs parties cachées...), je resterai coi et n'écrirai plus une seule ligne dans la bibliothèque.

Petit coquin!  

Je suis à la correction ( même après plusieurs relectures, il en avait encore grandement besoin) d'un roman qui paraîtra en juillet. Puisque tu fais du chantage et que tu menaces toute la communauté d'être privé de tes écrits si je ne coopère pas, je me vois donc obligé d'accéder à ta demande, mais tu devras attendre encore un peu....et puis je te dis:

Ah ah petit cachottier   Un roman ? Ca alors ! J'ai hâte d'en savoir plus ... 

Bravo. Moi qui ait du mal à remplir une carte postale je salue l'exploit.

berny a écrit:Petit coquin!  

Je suis à la correction ( même après plusieurs relectures, il en avait encore grandement besoin) d'un roman qui paraîtra en juillet. Puisque tu fais du chantage et que tu menaces toute la communauté d'être privé de tes écrits si je ne coopère pas, je me vois donc obligé d'accéder à ta demande, mais tu devras attendre encore un peu....et puis je te dis:

 Oui je reconnais qu'il y a une forme de chantage puisque toi-même reconnais  que n'eut été de ce chantage, tu m'aurais laissé seul, exposé à la lapidation. Reconnais que c'est pas très chic de la part d'un copain.   Et comme j'en suis un, un copain, que tu as un boulot important à produire au cours de ce mois, que ton livre doit paraître au cours de ce mois, je te laisse encore un mois et demi, ce qui te donne jusqu'à la mi-août (alors que ton travail sera terminé et rendu depuis minimalement quinze jours) pour t'exécuter.
 À partir de cette date, je te préviens, à toutes les semaines je truciderai l'un des fils de mes livres. T'auras beau me supplier,  te pendre à mon cou, t'accrocher à mes chevilles et, de ce fait, laver de ta langue la poussière sur les routes graveleuses, je n'en démordrai pas!  
 
Et comme je suis vraiment un copain en or, je te laisse à ton travail et ne te dérange plus.

décidément! Nul besoin d'ennemie quand on a des copains semblables.

 
  
  et oui

Même sans sa faux Le Passeur tranche toujours impitoyablement 

 il en ai ou ce sujet ?
@berny    

Le prêcheur a écrit: il en ai ou ce sujet ?
@berny    

 comme je le lui ai promis, je le laisse travailler en paix jusqu'à la mi-août. Après, ce sera Couic!!! ou on est armé de la Grande Faucheuse ou on ne l'est pas...

je prévoie un beau sermon 
 

Le prêcheur a écrit: il en ai ou ce sujet ?
@berny    

En période de correction....encore...je n'en fini pas de corriger!

c'est connu depuis Boileau:
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage
Polissez-le sans cesse et le repolissez
Ajoutez quelquefois, souvent enlevez...

Le Passeur a écrit:c'est connu depuis Boileau:
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage
Polissez-le sans cesse et le repolissez
Ajoutez quelquefois, souvent enlevez...

Dans mes bras ami compatissant.

Rien n'est plus facile que de s'imaginer que c'est facile de mettre la dernière main à un écrit.
Or, je suis, cher ami, justement très bien placé pour savoir à quel point c'est laborieux, la quantité d'efforts que ça impose. C'est d'ailleurs précisément pour cette raison que je tiens parole de te laisser travailler en paix.
Oui je sais, je suis naturellement gentil 

Je veux bien vous croire quand je vois avec quelle difficulté je finis la rédaction d'une carte postale :MDR

Certes, il y a l'expérience qui entre en ligne de compte. Enfin, qui nous rend la chose plus facile que pour le commun des mortels. Mais après avoir raconter l'histoire, nous faut encore tenter de la rendre captivante, tant sur le plan de la narration que sur la structure phraséologique. Et c'est là qu'on s'arrache les cheveux, qu'on se crève parfois le cœur en biffant une phrase, un paragraphe, voire un chapitre entier qui ne convient plus au terme de la narration, quand arrive le moment de l'édition, ou quand l'histoire a pris une tangente que celle que nous avions initialement en tête.