Grosse bêtise avec vos pipes, quelle est votre histoire

araki a écrit:M'en allant faire un petit tour pour un besoin mictionnel aux toilettes pipe au bec, avec un P-lip qui comme beaucoup le savent si vous fumer avec des Petterson tient moins bien en bouche

Amusant que tu écrives ça car elles sont au contraire reconnues pour beaucoup mieux tenir en bouche que les pipes à lentille droite.

Rien d'aussi drôle à raconter pour ma part, la plus grosse bêtise que j'ai faite avec mes pipes est d'en acheter autant... je n'ai pas compté récemment mais j'en ai plus de deux cents !

 bonjour a tous, et bonjour mr De Mesmaeker, tant que l'achat ne met pas en peril les finances du menage il n'y a pas de mal   C'est une marotte, une collection, un plaisir 
Je met la lentille incriminée dans ce post l'arrondis tourne et n'est pas adapte a ma mâchoire...d'ou l'accident   
Bonne journée a tous 

Monsieur De Mesmaeker a écrit:

araki a écrit:M'en allant faire un petit tour pour un besoin mictionnel aux toilettes pipe au bec, avec un P-lip qui comme beaucoup le savent si vous fumer avec des Petterson tient moins bien en bouche

Amusant que tu écrives ça car elles sont au contraire reconnues pour beaucoup mieux tenir en bouche que les pipes à lentille droite.

Rien d'aussi drôle à raconter pour ma part, la plus grosse bêtise que j'ai faite avec mes pipes est d'en acheter autant... je n'ai pas compté récemment mais j'en ai plus de deux cents !

Cher Monsieur De Mesmaeker: C'est bien connue quand on aime on ne compte pas.
La vitrine que vous nous avez il y a quelques temps montrée est superbe!

william1941 a écrit:
Cher Monsieur De Mesmaeker: C'est bien connue quand on aime on ne compte pas.
La vitrine que vous nous avez il y a quelques temps montrée est superbe!

Oui, et le pire, c'est que j'en achète encore, mais avec toutes mes addictions passions, je suis un éternel fauché
Désolé pour cet aparté, vous pouvez recommencer à nous raconter vos bêtises passées

C'était lors d'une randonnée en chien de traîneau (dommage on ne voit pas ma pipe sur la photo, c'était juste avant le crash...)


Le guide nous explique les bases: comment démarrer, comment s'arrêter, etc... Il nous explique: "Pour tourner à droite, c'est le contraire de la moto: vous penchez votre corps à droite." Tout affairé à discipliner mes chiens, je l'écoute distraitement, tant ça me semble pétri de bon sens. Puis nous voilà partis. Nous évoluons sur une vaste plaine, la piste trace son chemin scintillant vers l'horizon, le ciel est bleu, la neige est blanche et lisse comme la peau du cul d'une pucelle...
Je me dis: "le moment est venu d'allumer ma pipe." Tenant les rênes de la main gauche, je fouille dans ma poche de la main droite. J'y trouve mon brûle-gueule et me le plante en bouche. Puis fouillant à nouveau je trouve ma blague à tabac. Je me maudis de n'avoir pas pensé à bourrer ma pipe à l'avance. Tant bien que mal, je coince la blague entre mon coude gauche et ma poitrine, saisis quelques pincées de tabac de ma main droite, et remplis le fourneau. Toujours tenant les rênes de la main gauche (il ne faut jamais les lâcher, a dit le guide), je fouille encore dans ma poche et trouve mon briquet. J'allume la pipe et tire quelques bouffées. Le pied! "A un moment, j'ai senti une odeur de fleur, de miel et de vanille" dira un autre membre de l'expédition qui me suivait. C'était un aro assez saucé, je ne sais plus lequel. Moment délicieux, que de se sentir filer sur la neige à toute vitesse, en laissant derrière moi de douces volutes.
A un moment, ma pipe s'éteint. Je l'avais certainement mal bourrée, vu les circonstances. Je fouille à nouveau dans ma poche pour trouver mon briquet, je le trouve, et j'allume ma pipe d'une main. Mais là, surgit un virage aussi soudain qu'imprévisible. Virage à droite. Paniqué, j'essaie de me souvenir des conseils du guide: "Le contraire de la moto..." avait-il dit. Sauf que n'ayant jamais conduit de moto, je ne sais plus de quel côté il faut pencher. Je penche à gauche. Résultat: le traineau file tout droit, et je me retrouve encastré dans une congère de deux mètre de haut sur le bord de la piste. Je lâche le traineau. Les chiens arrivent à se dégager et tracent leur chemin, tandis que je me démène comme un beau diable pour essayer me dépêtrer de toute cette neige.
Hilarité générale des autres membres de l'expédition. On me relève. Mais dans mon humiliation, un motif de fierté quand même. Je n'avais peut-être plus mon  traineau en main, mais j'avais toujours la pipe au bec. Eteinte, certes. Mais au bec.

Jaufré Cantolys a écrit:C'était lors d'une randonnée en chien de traîneau (dommage on ne voit pas ma pipe sur la photo, c'était juste avant le crash...)


.....Je lâche le traineau.....
..... mais j'avais toujours la pipe au bec. Eteinte, certes. Mais au bec.

Le gars avait pourtant été clair:
Ce sont les rênes qu'il ne fallait pas lâcher. 
Il n'a jamais parlé de la pipe.
Un ignorant ne sachant pas à qui il avait affaire et qu'entre la pipe et le traîneau, le choix serait vite fait!
D'autant que dans une congère, un traîneau ça se retrouve. Une pipe???
Il aurait dû savoir que certains muschers amateurs préfèreront toujours leur pipe à un traineau.

Il y a une semaine, une voisine qui ne m'a encore jamais vu pipe à la bouche me propose une clope.

"Oh non, merci ! Quatre pipes aujourd'hui, quatre fois que je prends le jus dans les dents !"  

J'vous dis pas sa tête...