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Le Piège 69 L'illustration est de Brase
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Le Piège 69 L'illustration est de Brase
« Est-ce que vous savez si votre frère et votre belle-sœur avaient cessé complètement toute activité avec la DGSI ?
-Pourquoi me posez-vous cette question ?
- Pour avoir votre réponse. Alors ?
- Je ne sais pas que vous répondre.
Je n’ai aucune certitude.
- Qu’est-ce qui vous empêche d’être sûre ?
- Mon frère et ma belle-sœur allaient souvent à La Brosse
- Où ça ?
- A La Brosse. C’est un hameau dans le Loiret.
Nous avons une maison familiale là-bas.
Une ancienne ferme.
- Vous dites qu’ils y allaient souvent ?
- Enfin… Assez souvent.
- Ils y allaient ensemble ?
- Oui. En général. Quelquefois ma belle-sœur partait seule le rejoindre.
- Vous savez pourquoi ils allaient là-bas
- Et bien pour la première idée qui vient à l’esprit quand un homme et une femme se retrouvent discrètement.
Mais depuis qu’ils ont disparus, je me demande si c’était bien le cas.
Tout est devenu trouble.
Après tout, ils n’avaient aucune raison d’être discrets.
- Ils y allaient ensemble depuis longtemps.
- Environ trois ans.
- Et… pardonnez-moi, ils se voyaient depuis…
- Oh bien plus longtemps. Ils étaient très discrets, même sur Paris, mais bien sûr j’étais au courant
- Est-ce que les agents de la DGSI vous ont parlé de cette maison ?
- … Non. Pas que je me souvienne.
- Est-ce que vous connaissez son adresse ?
- Oui. J’y suis même allé plusieurs fois avec eux:
12 rue de la maison neuve.
- Un instant. »
Chapelier se lève.
A ce moment Lambert arrive et entre dans la grande salle de la brigade.
« Bonjour.
Tu es passé par Douaumont ?
- Oui
- Pas de remorque ?
- Non
- Appelle, Janfrain, Lacombe et Pelettier. Prenez une voiture et filez à La Brosse 12 rue de la maison neuve.
- LA Brosse ?
C’est dans Loiret.
- Où
- Cherche. Et fait vite.
- Et on fait quoi une fois là-bas ?
- Je te brieferai par téléphone.
L’important c’est d’y aller le plus vite possible. »
Lambert disparait et commence à téléphoner.
Chapelier reprend ses questions :
« Croyez-vous qu’ils auraient pu avoir repris une activité auprès de leur ancien service ?
- Avant leur disparition, je vous aurais répondu non, sans hésiter.
Je savais qu'ils gardaient un contact mais je ne pensais pas qu'ils continuaient à travailler pour la DGSI. .
Mais maintenant, des détails, des silences à mon approche, des coups de téléphones pris en s’isolant.
Je n’y prêtais pas attention. Après tout ils avaient leur vie privée.
Aujourd’hui, je ne sais plus quoi penser.
- Avez-vous des photos de votre frère et de votre belle-sœur à votre domicile actuel
- Oui.
- Je vais vous faire accompagner et je vous demande de me les rapporter.
Nous parlerons après des vêtements, des sacs et des bijoux. »
Grindier est arrivée entre-temps
« Bonjour Grindier.
Tu n’as pas été suivie ?
- Non.
- Tu vas accompagner madame Kleber pour récupérer des photos.
Fais-toi accompagner par Le Guénnec.
Vous voulez-bien passer vos clefs à l’inspecteur ? »
Grindier prend le trousseau et file le téléphone à la main.
« Grindier, attends madame Kléber. »
Tout est en route.
Ils se dirige vers son bureau, bien décidé à s’asseoir et à se préparer une pipe.
A peine est-il assis que son cellulaire sonne.
«Patron, je n’ai plus qu’à récupérer Lacombe et on file.
- Un instant… »
Il met Lambert en attente et appelle Grindier.
Elle est en ligne. Elle mais son interlocuteur en attente
« Grindier, demande à Madame Kleber si elle a les clefs de La Brosse.
-…
- Demande lui ce que je te dis. Je t‘expliquerai plus tard.
-….
- Non, elle dit qu’elles sont chez son frère et chez sa belle-sœur mais qu’elle n’en a pas.
- C’est bon.
- Lambert ? Tu es toujours en ligne
-…
- On n’a pas les clefs.
S’il faut, vous forcerez l’entrée.
-…
Si vous ne pouvez pas faire autrement, oui, faites sauter la serrure. »
Il voit arriver Laurmier et Karespi dans la salle de la brigade.
En ne voyant personne ils jettent un regard étonné autour d’eux.
-Pourquoi me posez-vous cette question ?
- Pour avoir votre réponse. Alors ?
- Je ne sais pas que vous répondre.
Je n’ai aucune certitude.
- Qu’est-ce qui vous empêche d’être sûre ?
- Mon frère et ma belle-sœur allaient souvent à La Brosse
- Où ça ?
- A La Brosse. C’est un hameau dans le Loiret.
Nous avons une maison familiale là-bas.
Une ancienne ferme.
- Vous dites qu’ils y allaient souvent ?
- Enfin… Assez souvent.
- Ils y allaient ensemble ?
- Oui. En général. Quelquefois ma belle-sœur partait seule le rejoindre.
- Vous savez pourquoi ils allaient là-bas
- Et bien pour la première idée qui vient à l’esprit quand un homme et une femme se retrouvent discrètement.
Mais depuis qu’ils ont disparus, je me demande si c’était bien le cas.
Tout est devenu trouble.
Après tout, ils n’avaient aucune raison d’être discrets.
- Ils y allaient ensemble depuis longtemps.
- Environ trois ans.
- Et… pardonnez-moi, ils se voyaient depuis…
- Oh bien plus longtemps. Ils étaient très discrets, même sur Paris, mais bien sûr j’étais au courant
- Est-ce que les agents de la DGSI vous ont parlé de cette maison ?
- … Non. Pas que je me souvienne.
- Est-ce que vous connaissez son adresse ?
- Oui. J’y suis même allé plusieurs fois avec eux:
12 rue de la maison neuve.
- Un instant. »
Chapelier se lève.
A ce moment Lambert arrive et entre dans la grande salle de la brigade.
« Bonjour.
Tu es passé par Douaumont ?
- Oui
- Pas de remorque ?
- Non
- Appelle, Janfrain, Lacombe et Pelettier. Prenez une voiture et filez à La Brosse 12 rue de la maison neuve.
- LA Brosse ?
C’est dans Loiret.
- Où
- Cherche. Et fait vite.
- Et on fait quoi une fois là-bas ?
- Je te brieferai par téléphone.
L’important c’est d’y aller le plus vite possible. »
Lambert disparait et commence à téléphoner.
Chapelier reprend ses questions :
« Croyez-vous qu’ils auraient pu avoir repris une activité auprès de leur ancien service ?
- Avant leur disparition, je vous aurais répondu non, sans hésiter.
Je savais qu'ils gardaient un contact mais je ne pensais pas qu'ils continuaient à travailler pour la DGSI. .
Mais maintenant, des détails, des silences à mon approche, des coups de téléphones pris en s’isolant.
Je n’y prêtais pas attention. Après tout ils avaient leur vie privée.
Aujourd’hui, je ne sais plus quoi penser.
- Avez-vous des photos de votre frère et de votre belle-sœur à votre domicile actuel
- Oui.
- Je vais vous faire accompagner et je vous demande de me les rapporter.
Nous parlerons après des vêtements, des sacs et des bijoux. »
Grindier est arrivée entre-temps
« Bonjour Grindier.
Tu n’as pas été suivie ?
- Non.
- Tu vas accompagner madame Kleber pour récupérer des photos.
Fais-toi accompagner par Le Guénnec.
Vous voulez-bien passer vos clefs à l’inspecteur ? »
Grindier prend le trousseau et file le téléphone à la main.
« Grindier, attends madame Kléber. »
Tout est en route.
Ils se dirige vers son bureau, bien décidé à s’asseoir et à se préparer une pipe.
A peine est-il assis que son cellulaire sonne.
«Patron, je n’ai plus qu’à récupérer Lacombe et on file.
- Un instant… »
Il met Lambert en attente et appelle Grindier.
Elle est en ligne. Elle mais son interlocuteur en attente
« Grindier, demande à Madame Kleber si elle a les clefs de La Brosse.
-…
- Demande lui ce que je te dis. Je t‘expliquerai plus tard.
-….
- Non, elle dit qu’elles sont chez son frère et chez sa belle-sœur mais qu’elle n’en a pas.
- C’est bon.
- Lambert ? Tu es toujours en ligne
-…
- On n’a pas les clefs.
S’il faut, vous forcerez l’entrée.
-…
Si vous ne pouvez pas faire autrement, oui, faites sauter la serrure. »
Il voit arriver Laurmier et Karespi dans la salle de la brigade.
En ne voyant personne ils jettent un regard étonné autour d’eux.
Dernière édition par william1941 le Jeu 2 Mar 2023 - 22:12, édité 3 fois
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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