Pack dégustation de mélanges anglais à prix coûtant

Merci, Tabadoc.
Et... (en espérant que ce zoulou de Munch ne viendra pas ruiner la chose, par pure sens de la provoc' )  - avoue que t'es bien embêté, sunkmanitu, hein ?

T'espérais l'empoigne ? La discorde hideuse, l'affrontement fratricide  ? Coquin. Mais tu le vois : l'harmonie la plus totale règne dans les rangs des troupes anglaises.

C'est d'ailleurs en anglais, plus qu'en français que cela se chante: "all you need is love"  

Bonnes volutes !

Mareste a écrit:Merci, Tabadoc.
Et... (en espérant que ce zoulou de Munch ne viendra pas ruiner la chose, par pure sens de la provoc' )  - avoue que t'es bien embêté, sunkmanitu, hein ?

T'espérais l'empoigne ? La discorde hideuse, l'affrontement fratricide  ? Coquin. Mais tu le vois : l'harmonie la plus totale règne dans les rangs des troupes anglaises.

C'est d'ailleurs en anglais, plus qu'en français que cela se chante: "all you need is love"  

Bonnes volutes !

J'aurais bien voulu tenter de foutre la merde, mais si c'est chose facile quand il s'agit de tester un unique tabac, c'est presque impossible de ne pas tomber d'accord lorsqu'il s'agit de classer des tabacs sur une liste déjà faite.

Sauf peut-peut-être pour ce qui est du Navy Flake de Samuel Gawith, je sais pas trop où le mettre, cestuy-là. C'est quand même un sacré fromage, si j'ai bonne souvenance.

Mareste a écrit:Merci, Tabadoc.
Et... (en espérant que ce zoulou de Munch ne viendra pas ruiner la chose, par pure sens de la provoc' )  - avoue que t'es bien embêté, sunkmanitu, hein ?

T'espérais l'empoigne ? La discorde hideuse, l'affrontement fratricide  ? Coquin. Mais tu le vois : l'harmonie la plus totale règne dans les rangs des troupes anglaises.

C'est d'ailleurs en anglais, plus qu'en français que cela se chante: "all you need is love"  

Bonnes volutes !

ben oui   je voulais apporter un peu d'eau (ou de vin) au moulin des aros, mais patience tout n'est peut être pas perdu

Pour la suite de ma dégustation, j'aurais pu adopter la méthode dite "du fromage" proposée par Mareste et Tabadoc   mais je tenais à en avoir tout de suite le coeur net. Est-ce que ma première bonne impression était due à la chance, à la surprise de la découverte et de la nouveauté ou avais-je réellement et contre toute attente quelque accointance avec la gente anglaise ?
Ni une, ni deux, cessant toute tergiversation, pour mon deuxième essai je jetais mon dévolu sur le plus odoriférant des petits sachets surprises, celui qui couvrait par son odeur entêtante toute velléité d'expression aux autres sachets contenus dans ce pack de mélanges anglais, j'ai nommé le Squadron Leader.

Donc après mon deuxième bol je découvre un tabac qui devait effectivement convenir à ces fameux pilotes de la Royal Air Force, un tabac qui convienne à des hommes habitués aux sensations fortes !
Je lui trouve une fumée et un arôme riche, rond en bouche, plein et capiteux, je pourrais même aller jusqu'à dire suave, ce tabac me rassasie de ces arômes si caractéristiques que j'apprends à connaitre.
Moins fin et moins subtil que l'EMP, il pourrait rebuter les palais délicats, mais pour autant qu'on le fume en douceur, en laissant le régime moteur de l'avion entre le ralenti et mi-gaz, un festival de saveurs se déploie alors dans le champs de vision olfactif.

Ce tabac est pour moi une excellente surprise, qui par certains aspects me fait penser à la gourmandise des bons aros, mais sans le goût sucré... J'ai également adoré l'odeur torréfiée qui émanait du foyer de ma pipe quand je soufflais très légèrement dedans, je n'ai jamais autant reniflé ma pipe !  
Bref où j'en suis de ma découverte du latakia, j'aurais tendance à me dire que tant qu'à fumer un bon mélange anglais, autant en fumer un qui a du caractère, et c'est le cas de ce Squadron Leader.

Merci de la revue, fort agréable à lire...

"Ce tabac est pour moi une excellente surprise, qui par certains aspects me fait penser à la gourmandise des bons aros, mais sans le goût sucré...  "


  Bon, voilà un fumeur de plus que le latakia, finalement, peut séduire. 
Champagne ! Cela fait bien plaisir !

Et si j'ai un conseil à te donner (tu en fais ce que tu veux) : oublie, du coup, "la méthodo fromage"... Puisque tu as déjà grillé les étapes, continues....

1. Goûte le Presbyterian dont tu disposes. Plus doux, plus "sucré", mais parfois plus riche, il ne devrait pas te déplaire non plus. 

2. Puis, dès que tu peux, grilles encore les étapes, et va plus loin dans les tabacs "de caractère". Fonces t'acheter une boite de Dunhill Nightcap et une boite de Dunhill Standard mixture. Et testes les 2 alternativement (je cite ceux là, car ils sont généralement disponibles un peu partout... Mais tu as peut-être, en Suisse, de l'Artisan's blend, ou autre Ashton ?)

Car le Squadron leader, sans être mauvais du tout, est à mon sens encore un peu "éteint" et plat par rapport à ces 2 là, ou à d'autres "grands" anglais. Ces Dunhill représentent assez bien 2 versions fort différentes de ce que peuvent offrir comme bonheurs les tabacs "britanniques" de caractère... Et tu sauras rapidement si tu aimes l'un ou l'autre (ou les 2...). Ce qui te permettra mieux de poursuivre encore tes aventures gustatives, dans la bonne direction.

Ceci est un conseil perso, je ne suis pas sûr que tous les "english smokers" le partageront. Mais je ne le crois pas si mauvais.

Encore merci du partage, et bonnes volutes, old boy !!!!

Très jolie revue cher ami Algir, très agréable à lire et très bien faite, BRAVO !

Le Squadron Leader est une bonne référence . Il est effectivement légèrement latakié donc moins puissant que le EMP . Il est donc conseillé pour ceux qui veulent s'aventurer dans le latakia en douceur effectivement .
De plus, il a tendance à se charger jusqu'au bout du foyer , du coup on le fume jusqu'au dernier brin

Mareste a écrit:Oups, j'avais raté ce post. Mais je suis content de le découvrir.
Ce n'est pas seulement une belle initiative, qui demande du temps et de l'engagement : c'est aussi le bel effort d'un fumeur d'aros pour faire connaître les tabacs anglais (et de loin pas les pires).
Bravo, SD.

Merci Mareste. Salut tout le monde je vois que nos heureux bénéficiaires ont joué le jeu et nous ont fait plein de retours. Je vais lire tout cela avec plaisir. Désolé de n'avoir pas été très présent ces derniers temps mais je vais tâcher de récupérer le temps perdu

Mareste a écrit:...
1. Goûte le Presbyterian dont tu disposes. Plus doux, plus "sucré", mais parfois plus riche, il ne devrait pas te déplaire non plus. 

2. Puis, dès que tu peux, grilles encore les étapes, et va plus loin dans les tabacs "de caractère". Fonces t'acheter une boite de Dunhill Nightcap et une boite de Dunhill Standard mixture. Et testes les 2 alternativement (je cite ceux là, car ils sont généralement disponibles un peu partout... Mais tu as peut-être, en Suisse, de l'Artisan's blend, ou autre Ashton ?)
...
!

Merci de ton retour et de tes conseils avisés, je vais les mettre précieusement de côté jusqu'à ce que l'occasion se présente, car on le sait bien, l'occasion fait le larron.

little smoke a écrit:Très jolie revue cher ami Algir, très agréable à lire et très bien faite, BRAVO !

Merci Little, je fais mes premiers pas, même si je me sens encore loin des grands meneurs de revue du Manoir, des grands ténors de la discipline.

CEDLAP a écrit:... du coup on le fume jusqu'au dernier brin

C'était effectivement mon cas CEDLAP, je vois que tu le connais bien.

J'ai moi aussi reçu mon pack dégustation courant de la semaine, et je remercie encore SD pour cette initiative.

Ce samedi après midi, petite balade hebdomadaire le long des vieux canaux de ma région, c'était l'occasion rêvée d'enfin en tester un!
Il faut savoir que je débute la pipe, n'en possédant encore qu'une seule d'ailleurs. Mais j'ai amené quelques vieilles bouffardes dénichées en brocantes chez LMF qui devrait me les restaurer de manière impeccable. J'ai hâte!    (petite parenthèse: merci encore pour l'accueil LMF!)

Jusqu'ici, je n'avais testé que deux tabacs: Du Brigg's Vanilla (très très bof) et du Alsbö Gold (déjà plus sympathique).
Je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre avec ces "anglais" dont j'entends tellement parler.
Et on peut dire que j'ai moi aussi été très (agréablement) surpris à l'ouverture de l'enveloppe. Un mélange d'arômes fumés, d'odeurs de feu de bois ou de paille, de parfums de viande grillée au poivre, de barbecue éteint... En tout cas c'est ce que tout cela m'a inspiré sur le moment. Miam miam!
Par quoi allais-je bien pouvoir débuter mon exploration des anglais aujourd'hui? J'ai décidé de commencer au hasard: Le Presbyterian.
Je me suis donc lancé dans mon premier bol, mais il fut assez pénible car j'ai fait une erreur de débutant en n'ayant pas laissé séché un peu le tabac au préalable. En tout cas j'impute cette déconvenue à ce détail. Bol raté donc d'un point de vue technique, mais cela ne m'a pas empêché de constater que c'était très bon et pas mal différent des deux aros que j'avais jusqu'ici goûtés.
J'ai donc décidé dans la foulée de cet échec de m'en remettre illico presto un peu a sécher pendant 20 bonnes minutes. Je relance ma pipe, et là tout se passe beaucoup mieux. 30 minutes de bonheur! J'ai adoré!

De retour à la maison, je retourne donc dans mon armoire pour me dénicher la "dose" suivante, et j'ai cette fois opté pour le EMP. A ce que je lis, il sera le plus latakié de la bande, j'ai donc tout de suite envie de voir ça! Comment ça je suis un impatient?

Je souhaitais avant de repartir rapidement vous faire part de mon tout récent enthousiasme pour les anglais, de ma reconnaissance envers SD pour m'avoir permis de découvrir cette nouvelle facette du tabac à pipe, et m'en retourne donc à mes promenades (la journée n'est pas finie!) pour de nouvelles aventures pipesques et un tabac inconnu à découvrir. Early Morning Pipe, me voici!

à suivre...  

NB: chers amis du  manoir,la similitude entre mon post et l'emballage officiel du Navy Flake est totalement fortuite, je n'ai découvert son pictogramme qu'après mes écrits, aussi je plaide non coupable

Five o'clock!
 Cet après midi , propice à la flanerie et aux voyages, j'ai envie de m'embarquer pour la Terra Incognita.
Une demi heure auparavant, j'ai émietté du Navy Flake de Samuel Gawith pour lui offrir un temps de séchage et de repos lui permettant de se parer au mieux; je l'ai humé, en fermant les yeux et je me suis retrouvé sur un navire à voiles, tout de bois construit, voguant pleine mer et plein sud sur la route des épices, plutôt pimentées mais douces aussi.
A l'heure du thé, j'ai soigneusement bourré ma Peterson 317 que je réservais à cet effet puis, une feuille sous le bras, ma pipe en main, je suis parti retranscrire sur le vif mes sensations.
  

 Tout d'abord le flake... de présentation déroutante, j'ai choisi de détacher les brins après l'avoir coupé pour avoir un type de bourrage qui me soit connu. Malgrès un temps de séchage de 30mn , il reste soyeux au toucher et se bourre bien. Je vous fait grâce des rallumages successifs, plus du à ma méconnaissance de cette forme de tabac, qu'au tabac lui même.
 Alors...voyons voir...enfin façon de parler; yeux clos, je tire doucement, me remémorant les conseils des chevaliers et là...SURPRISE!! pas de bataille de Traffalgar en bouche; quelques abordages au grappin quand j'accélère le rythme mais le reste du temps, de la douceur, comme une caravelle glissant doucement, toutes voiles sorties. Je m'imagine toujours sur son pont, avec pour seuls bruits les cordages tendus sous l'effort, la proue fendant les flots et la toile gonflée sous la pression du vent. 
Je retrouve cette saveur d'épice en entrée , puis une saveur de sucre (miel, cannelle?) douce et envoûtante; cela m'inciterait a reporter presque trop vite le tuyau aux lèvres, juste par gourmandise. Je reste étonné au long de ce voyage car je suis moins agressé que par certains aros (notamment l'Also Black) et découvre de nouvelles saveurs (certes je n'ai pas testé les grands aromatiques).
Damned Smoking dragon, what's happened?
N'ayant pas les mots justes ni l'expérience pipesque de vous autres pour décrire ces différentes saveurs, je continu mon voyage,silencieux.
 Bientôt le fond de mon premier bol d'anglais! ma route croisera probablement des passages plus rudes, plus Cap Horn qu'Açores mais qu'importe! j'aime cet instant présent et je vous garanti que je le savoure avec un enthousiasme de mousse. C'est là la magie de notre art : fermer les yeux, savourer sa bouffarde et voyager au gré de ses arômes! plaisir simple, plaisir vrai, exempt d'artifices.
 Demain je voyagerais sur le Davidoff English Mixture. Alors rendez vous sur le quai, à mon débarquement je vous raconterais si la mer fut d'huile ou déchaînée.
 Sans ce pack, je n'aurais pas embarqué de sitôt pour ces contrées Britanniques, grand merci au capitaine Smoking Dragon 

Merci Little Smoke, c'est cool!  
pas évident en tant que débutant de narrer ses découvertes à de vieux "briscards" de la bouffarde 

little smoke a écrit:

Ce qui est beau, c'est qu'on est jamais vraiment un vieux briscard de la bouffarde vu qu'on fait encore tous les jours de belles découvertes... Même en fumant un seul et unique tabac depuis longtemps !

C'est tellement vrai et sage ! C'est beau l'ouverture d'esprit ! 
Mais c'est aussi vrai qu'avec un seul et même tabac, les sensations peuvent être très différentes selon l'état d'esprit, de la pipe, de l'humeur etc !

little smoke a écrit:

Ce qui est beau, c'est qu'on est jamais vraiment un vieux briscard de la bouffarde vu qu'on fait encore tous les jours de belles découvertes... Même en fumant un seul et unique tabac depuis longtemps !

Et oui. Merci Little smoke, c'est exactement ce que j'aurais aimé dire.

A part cela, le poison du Latakia semble faire de plus en plus de victimes, l'opium britannique fait tourner les têtes ?
Excellent.

Smoking Dragon, re-re-bravo pour cet esprit d'ouverture (et merci pour le boulot que cela a dû représenter)...

Bien sûr, pour faire vraiment partie du clan des anglais,  il reste à s'immerger dans cette grande déconnade annuelle so british qu'est la "nuit des prom's " et à reprendre, pipe au bec et en hurlant très fort, cet hymne simple :

Ce que nous faisons, nous autres vieux briscards, avant chaque bol truffé au latakia. Mais cette petite formalité remplie, welcome on board.
(au fait, manque un hymne aux fumeurs d'aros ?!)

Une dernière remarque : non, l'EMP est pas le plus latakié des échantillons; le Squadron Leader l'est davantage...


Et bonnes volutes aux jeunes gentlemen.

sunkmanitu tanka a écrit:NB: chers amis du  manoir,la similitude entre mon post et l'emballage officiel du Navy Flake est totalement fortuite, je n'ai découvert son pictogramme qu'après mes écrits, aussi je plaide non coupable

Five o'clock!
 Cet après midi , propice à la flanerie et aux voyages, j'ai envie de m'embarquer pour la Terra Incognita.
Une demi heure auparavant, j'ai émietté du Navy Flake de Samuel Gawith pour lui offrir un temps de séchage et de repos lui permettant de se parer au mieux; je l'ai humé, en fermant les yeux et je me suis retrouvé sur un navire à voiles, tout de bois construit, voguant pleine mer et plein sud sur la route des épices, plutôt pimentées mais douces aussi.
A l'heure du thé, j'ai soigneusement bourré ma Peterson 317 que je réservais à cet effet puis, une feuille sous le bras, ma pipe en main, je suis parti retranscrire sur le vif mes sensations.
  

 Tout d'abord le flake... de présentation déroutante, j'ai choisi de détacher les brins après l'avoir coupé pour avoir un type de bourrage qui me soit connu. Malgrès un temps de séchage de 30mn , il reste soyeux au toucher et se bourre bien. Je vous fait grâce des rallumages successifs, plus du à ma méconnaissance de cette forme de tabac, qu'au tabac lui même.
 Alors...voyons voir...enfin façon de parler; yeux clos, je tire doucement, me remémorant les conseils des chevaliers et là...SURPRISE!! pas de bataille de Traffalgar en bouche; quelques abordages au grappin quand j'accélère le rythme mais le reste du temps, de la douceur, comme une caravelle glissant doucement, toutes voiles sorties. Je m'imagine toujours sur son pont, avec pour seuls bruits les cordages tendus sous l'effort, la proue fendant les flots et la toile gonflée sous la pression du vent. 
Je retrouve cette saveur d'épice en entrée , puis une saveur de sucre (miel, cannelle?) douce et envoûtante; cela m'inciterait a reporter presque trop vite le tuyau aux lèvres, juste par gourmandise. Je reste étonné au long de ce voyage car je suis moins agressé que par certains aros (notamment l'Also Black) et découvre de nouvelles saveurs (certes je n'ai pas testé les grands aromatiques).
Damned Smoking dragon, what's happened?
N'ayant pas les mots justes ni l'expérience pipesque de vous autres pour décrire ces différentes saveurs, je continu mon voyage,silencieux.
 Bientôt le fond de mon premier bol d'anglais! ma route croisera probablement des passages plus rudes, plus Cap Horn qu'Açores mais qu'importe! j'aime cet instant présent et je vous garanti que je le savoure avec un enthousiasme de mousse. C'est là la magie de notre art : fermer les yeux, savourer sa bouffarde et voyager au gré de ses arômes! plaisir simple, plaisir vrai, exempt d'artifices.
 Demain je voyagerais sur le Davidoff English Mixture. Alors rendez vous sur le quai, à mon débarquement je vous raconterais si la mer fut d'huile ou déchaînée.
 Sans ce pack, je n'aurais pas embarqué de sitôt pour ces contrées Britanniques, grand merci au capitaine Smoking Dragon 

Jolie revue, sympa, sensuelle, imagée. Miam, j'adore.

Chouette revue et belle Peterson !

Je réponds en citant, j'aime bien ça,  

Cypho51 a écrit:J'ai moi aussi reçu mon pack dégustation courant de la semaine, et je remercie encore SD pour cette initiative.

+1

Mais j'ai amené quelques vieilles bouffardes dénichées en brocantes chez LMF qui devrait me les restaurer de manière impeccable. J'ai hâte!    (petite parenthèse: merci encore pour l'accueil LMF!)

C'est sympathique ça de pouvoir directement amener tes trouvailles chez LMF.

Et on peut dire que j'ai moi aussi été très (agréablement) surpris à l'ouverture de l'enveloppe. Un mélange d'arômes fumés, d'odeurs de feu de bois ou de paille, de parfums de viande grillée au poivre, de barbecue éteint... En tout cas c'est ce que tout cela m'a inspiré sur le moment. Miam miam!

Ah toi aussi ?!  hein dis que l'on peut très bien aimer les aros et les anglais !  

J'ai décidé de commencer au hasard: Le Presbyterian.
Je me suis donc lancé dans mon premier bol, mais il fut assez pénible car j'ai fait une erreur de débutant en n'ayant pas laissé séché un peu le tabac au préalable. En tout cas j'impute cette déconvenue à ce détail.

J'ai du faire la même erreur que toi avec le Presbyterian, Je n'ai pas non plus pris le temps de le faire sécher, je n'étais pas dans de bonnes conditions pour le fumer tranquillement, j'ai eu l'impression de me prendre la porte du presbytère sur le coin de la geule !  

...Je m'en retourne donc à mes promenades (la journée n'est pas finie!) pour de nouvelles aventures pipesques et un tabac inconnu à découvrir. Early Morning Pipe, me voici!

Je me réjouis de lire la suite...

Superbe revue Sunkmanitu, j'ai bien aimé naviguer avec toi !

Merci Mareste pour tes voeux de bienvenue, par contre je ne te promets pas de chanter l'hymne avant chaque bol de latakia !

Bon et bien je réitère mes remerciements pour vos excellents posts qui sont finalement la vraie récompense de mon initiative et qui me donne vraiment envie de continuer. Merci de vos efforts les amis mais également pour vos incroyables qualités rédactionnelles

sunkmanitu tanka a écrit:NB: chers amis du  manoir,la similitude entre mon post et l'emballage officiel du Navy Flake est totalement fortuite, je n'ai découvert son pictogramme qu'après mes écrits, aussi je plaide non coupable

Five o'clock!
 Cet après midi , propice à la flanerie et aux voyages, j'ai envie de m'embarquer pour la Terra Incognita.
Une demi heure auparavant, j'ai émietté du Navy Flake de Samuel Gawith pour lui offrir un temps de séchage et de repos lui permettant de se parer au mieux; je l'ai humé, en fermant les yeux et je me suis retrouvé sur un navire à voiles, tout de bois construit, voguant pleine mer et plein sud sur la route des épices, plutôt pimentées mais douces aussi.
A l'heure du thé, j'ai soigneusement bourré ma Peterson 317 que je réservais à cet effet puis, une feuille sous le bras, ma pipe en main, je suis parti retranscrire sur le vif mes sensations.
  

 Tout d'abord le flake... de présentation déroutante, j'ai choisi de détacher les brins après l'avoir coupé pour avoir un type de bourrage qui me soit connu. Malgrès un temps de séchage de 30mn , il reste soyeux au toucher et se bourre bien. Je vous fait grâce des rallumages successifs, plus du à ma méconnaissance de cette forme de tabac, qu'au tabac lui même.
 Alors...voyons voir...enfin façon de parler; yeux clos, je tire doucement, me remémorant les conseils des chevaliers et là...SURPRISE!! pas de bataille de Traffalgar en bouche; quelques abordages au grappin quand j'accélère le rythme mais le reste du temps, de la douceur, comme une caravelle glissant doucement, toutes voiles sorties. Je m'imagine toujours sur son pont, avec pour seuls bruits les cordages tendus sous l'effort, la proue fendant les flots et la toile gonflée sous la pression du vent. 
Je retrouve cette saveur d'épice en entrée , puis une saveur de sucre (miel, cannelle?) douce et envoûtante; cela m'inciterait a reporter presque trop vite le tuyau aux lèvres, juste par gourmandise. Je reste étonné au long de ce voyage car je suis moins agressé que par certains aros (notamment l'Also Black) et découvre de nouvelles saveurs (certes je n'ai pas testé les grands aromatiques).
Damned Smoking dragon, what's happened?
N'ayant pas les mots justes ni l'expérience pipesque de vous autres pour décrire ces différentes saveurs, je continu mon voyage,silencieux.
 Bientôt le fond de mon premier bol d'anglais! ma route croisera probablement des passages plus rudes, plus Cap Horn qu'Açores mais qu'importe! j'aime cet instant présent et je vous garanti que je le savoure avec un enthousiasme de mousse. C'est là la magie de notre art : fermer les yeux, savourer sa bouffarde et voyager au gré de ses arômes! plaisir simple, plaisir vrai, exempt d'artifices.
 Demain je voyagerais sur le Davidoff English Mixture. Alors rendez vous sur le quai, à mon débarquement je vous raconterais si la mer fut d'huile ou déchaînée.
 Sans ce pack, je n'aurais pas embarqué de sitôt pour ces contrées Britanniques, grand merci au capitaine Smoking Dragon 

Superbe revue. Merci beaucoup Tanka.

Voilà, le paquetage posé sur le quai depuis quelques jours, j'ai pris le temps de fumer un peu de sucrerie et je viens vous parler de mes voyages.
  Je vous avais laissé au côté du Navy Flake où j'ai réembarqué avec enthousiasme.
J'ai préparé finement en émiettage mon 2ème bol pour un bourrage plus aisé, l'ai laissé sécher une heure.J'ai pu aller ainsi à la rencontre, sur un rythme plus lent, d'un gout de sucre, couplé à une légère épice en amont (piment)et parfois, fugacement, une pointe d'encens (attention j'ai dit que je voyageais sur une nef pas dans une nef...) qui a resurgit ponctuellement.
Après une attaque parfois un peu vive, au final j'ai découvert une tabac doux, aux saveurs légères mais bien présentes et rond en bouche; je m'en suis conservé un fond pour le coupler à un rhum Angostura. je ne manquerais pas de vous parler de ce mariage.
  Toujours sur les océans, j'ai pu embarquer sur le Davidoff English Mixture, vaisseau au nom prestigieux pour passer les caps Early et Presbyterian.
A l'embarquement, le Davidoff sent le vieux cuir, ou cette odeur que l'on trouvait dans le armoires des aïeux
 (non, non pas la naphtaline!). Je n'ai pas réussi à identifier réellement cette senteur connue.
Sous les doigts, c'est un tabac qui offre un bourrage aisé, souple, d'allumage et de combustion facile.
Je suis parti cinglant toutes voiles dehors, quelques coups de semonce en bouche m'ont obligé à ralentir ma cadence; usant de petites bouffées, j'ai cherché et trouvé une saveur sucrée plus discrète, mettant plus de  temps à se dévoiler, atteignant son ampleur totale à la moitié du bol. le Latakia lui se montre dès le départ, façon piment doux. Des arômes de fleurs, de caramel (ou de nougat) ont complété cette traversée, malgré tout, plus musclée.
Avec ce tabac, on ne se prélasse plus sur le pont, on est déjà aux manœuvres...
Mon 2ème bol, avec un bourrage plus dense, un rythme très lent, pas de rallumages, m'a amené en bouche un gout crémeux me rappelant les caramels au lait Werther's, mais avec une épice.
  A force de naviguer, j'ai atteint les 2 caps que j'avais tracé sur mes cartes, l'Early et le Presbyterian!
Le 1er cap m'a offert des bols d'épices douces, nuancés de saveurs légères d'agrumes (orange) et parfois d'une pointe de chocolat. Toujours une rondeur en bouche, cette sensation de sucre mais aussi quelques coups de grappin (peut être du à une surchauffe du tabac consécutive à des rallumages fréquents).
Il me reste quelques brins en cale pour une petite sortie en mer matinale.
  Le Presbyterian, d'emblée, vous dit qu'il est là. Tabac plus fort, qui prend ses aises. Vous le comprendrez, j'ai un peu buté sur ce tabac. Je l'ai trouvé puissant, viril, attaquant bouche et langue; j'ai tenté de le fumer plus lentement sur le reste du bol mais l’âcreté persistait. Sur cette unique fourneau, je n'ai pas eu le plaisir de découverte des tabacs précédent. Mais je recommencerais, je réessairais et j'espère bien aller à la découverte de ces senteurs subtiles de réglisse et de menthol si bien décrite par Sieur Tabaddoc (http://www.alanoblebouffarde.com/t2801-presbyterian-mixture) dans son post.
 Ensuite, pour terminer ce voyage, j'enfilerais un Flying Jacket et je m'envolerais avec le Squadron Leader pour quelques voltiges autours des volutes.
Je voudrais, pour conclure ce post, souligner tout l'intérêt d'un pack dégustation pour débutant.
- Grâce aux différentes coupes présentes, j'apprends à varier mes bourrages.
- La puissance de certains tabacs obligent à fumer lentement et ainsi, contrer un rythme naturel parfois trop empressé.
C'est une école de lenteur et de concentration pour déceler les arômes cachés, une belle opportunité pour ne pas fumer mécaniquement, un apprentissage pour encore plus de plaisir dans l'avenir.
Merci à ceux qui font vivre ce noble manoir (et en particulier à Smoking dragon) 

Merci pour ta sublime revue mon ami, j'ai voyagé avec toi et c'était pas mal du tout .

Quel plaisir. Jolies traversées, joli journal de bord !