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Dieu et la pipe
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Dieu et la pipe
"Dieu est un fumeur de havane" (Serge Gainsbourg)
Quelle hérésie! On en a envoyé au bûcher pour moins que ça.
N'étant point Inquisiteur, je le réfuterai par un simple épigramme:
DIEU ET LA PIPE
Tu te fourvoies, mon pauvre Serge,
Tu te fourvoies et tu t’égares !
Dieu ne fume pas le cigare.
Et pourquoi pas, dis-moi, un cierge ?
Sache que Dieu fume la pipe.
Il ne fume que le dimanche,
N’ayant plus de pain sur la planche.
Dieu est un homme de principes.
Jaufré Cantolys
Quelle hérésie! On en a envoyé au bûcher pour moins que ça.
N'étant point Inquisiteur, je le réfuterai par un simple épigramme:
DIEU ET LA PIPE
Tu te fourvoies, mon pauvre Serge,
Tu te fourvoies et tu t’égares !
Dieu ne fume pas le cigare.
Et pourquoi pas, dis-moi, un cierge ?
Sache que Dieu fume la pipe.
Il ne fume que le dimanche,
N’ayant plus de pain sur la planche.
Dieu est un homme de principes.
Jaufré Cantolys
Re: Dieu et la pipe
Excellent, j'adore, bravo
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Suzan hated literature, she'd much prefer to read a good book - Terry Practchett
Pierrot Gourmand- Monument
- Messages : 14263
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Age : 43
Localisation : Troyes
Re: Dieu et la pipe
Bravo !!! Et merci pour ton partage !!!
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PetuneurBreton
Bonnes Volutes à tous
PetuneurBreton- Notable
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Age : 58
Localisation : Brocéliande
Re: Dieu et la pipe
Jaufré Cantolys a écrit:"Dieu est un fumeur de havane" (Serge Gainsbourg)
Quelle hérésie! On en a envoyé au bûcher pour moins que ça.
N'étant point Inquisiteur, je le réfuterai par un simple épigramme:
DIEU ET LA PIPE
Tu te fourvoies, mon pauvre Serge,
Tu te fourvoies et tu t’égares !
Dieu ne fume pas le cigare.
Et pourquoi pas, dis-moi, un cierge ?
Sache que Dieu fume la pipe.
Il ne fume que le dimanche,
N’ayant plus de pain sur la planche.
Dieu est un homme de principes.
Jaufré Cantolys
Merci Jaufré pour cette mise au point.
Il ne faut pas laisser le trouble se glisser dans les esprits ignorants.
E td'ailleur,
Après enquête il apparait
Qu'il fume plus qu'il n'y parait
Plein de semois dans ses tiroirs
Et de pipes dans ces placards
Et il est d'ailleurs apparu
que les nuages c'est connu
Sont bien la fumée du Barbu
Et sont partout très répandus
Et tous les jours de la semaine
Et bien que toujours il remaine
En haut des cieux, matin et soir
Ses volutes apportent la vie.
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Dieu et la pipe
Avec 9 milliards de titre 1milliards de bien immobilier dieu ne fume peut être pas le havane mais le vatican doit se faire plaiz
Pipeman- Notable
- Messages : 3074
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Age : 33
Localisation : Noisy le grand
Re: Dieu et la pipe
Sans doute connais-tu ce texte attribué à V. Hugo: Le Christ au VaticanPipeman a écrit:Avec 9 milliards de titre 1milliards de bien immobilier dieu ne fume peut être pas le havane mais le vatican doit se faire plaiz
http://religion-christianisme-hugo.wifeo.com/le-christ-au-vatican-de--v-hugo.php
Ce vers me fait douter de la paternité hugolienne du texte:
"Souffrez donc, cher ami, qu'on vous flanque à la porte."
Ce "flanque" surprend.
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6616
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Dieu et la pipe
Je viens de relire ce petit bijouJaufré Cantolys a écrit:"Dieu est un fumeur de havane" (Serge Gainsbourg)
Quelle hérésie! On en a envoyé au bûcher pour moins que ça.
N'étant point Inquisiteur, je le réfuterai par un simple épigramme:
DIEU ET LA PIPE
Tu te fourvoies, mon pauvre Serge,
Tu te fourvoies et tu t’égares !
Dieu ne fume pas le cigare.
Et pourquoi pas, dis-moi, un cierge ?
Sache que Dieu fume la pipe.
Il ne fume que le dimanche,
N’ayant plus de pain sur la planche.
Dieu est un homme de principes.
Jaufré Cantolys
Ce vers est assez extraordinaire:
"Dieu est un homme de principes".
Ce S à principe.....
Là c'est de la vrai philosophie.
Les volutes n'arrivent pas toujours à mettre la légèreté partout.
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6616
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Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Dieu et la pipe
Très jolie le lien que tu m as partagé, déjà entendu parler mais pas encore vraiment lu du coup c est fait.Sa me fait penser à Friedrich Nietzsche qui dit que dieu est mort à cause de l égoïsme des gens à être croyant uniquement pour leurs propre bonheur ou les institutions qui font du profit pour leur propre intérêt le tout finissant en amalgame(terrorisme, secte, faux prophète) engendrant bien trop d Athéisme parmis ceux les moins documentés
Pipeman- Notable
- Messages : 3074
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Localisation : Noisy le grand
Inquiétude
Jaufré, je suis très inquiet.Jaufré Cantolys a écrit:"Dieu est un fumeur de havane" (Serge Gainsbourg)
Quelle hérésie! On en a envoyé au bûcher pour moins que ça.
N'étant point Inquisiteur, je le réfuterai par un simple épigramme:
DIEU ET LA PIPE
Tu te fourvoies, mon pauvre Serge,
Tu te fourvoies et tu t’égares !
Dieu ne fume pas le cigare.
Et pourquoi pas, dis-moi, un cierge ?
Sache que Dieu fume la pipe.
Il ne fume que le dimanche,
N’ayant plus de pain sur la planche.
Dieu est un homme de principes.
Jaufré Cantolys
Je relis quelques Cendrars et je tombe sur la "La fin du monde filmée par l'ange N-D."
Que lis-je?
Dès les premières lignes
"C'est le 31 Décembre, Dieu le père.... Il se lève, allume un gros cigare, consulte sa montre, marche nerveusement dans son cabinet, va et vient en mâchonnant son cigare
Et les dernières
« Et l'on voit , comme au début, Dieu le Père assis à son bureau américain, mâchonner furieusement son cigare.
ETC
C'est la banqueroute. »
Gainsbourg, Cendrars, et puis qui encore!
Pour moi j'en reste à Prévert:
Dieu est un petit homme habillé de bleu qui fume sa pipe au coin du feu.
Non mais!
william1941- Poète, barde, troubadour...
- Messages : 6616
Date d'inscription : 03/04/2020
Age : 83
Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Dieu et la pipe
L'Evangile selon Jaufré
J’ai plusieurs fois affirmé avec force, sur ce forum, que Dieu fumait la pipe. Mais il me manquait une preuve scripturaire pour étayer cette assertion. La voici enfin. Je l’ai découverte lors d’un récent voyage en Israël, dans une grotte oubliée sur les rives de la Mer Morte. Le manuscrit était passablement endommagé, et ma connaissance de l’araméen demeure assez lacunaire. Voici néanmoins ce que j’ai pu en déchiffrer :
1 Jésus se rendit sur une colline pour enseigner.
2 Les gens venaient de toute part pour l’écouter : il y avait là cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants.
3 Comme le jour commençait à baisser, Jésus dit à Philippe: « Où achèterons-nous du tabac, pour que ces gens aient à fumer ? »
4 Il disait cela pour l'éprouver, car il savait ce qu'il allait faire.
5 Philippe lui répondit : « Le tabac qu'on aurait pour deux cents deniers ne suffirait pas pour que chacun en reçût de quoi bourrer sa pipe. »
6 Un autre disciple, André, frère de Simon Pierre, lui dit : « Il y a ici un jeune homme qui a une blague de latakia chypriote : mais qu'est-ce que cela pour tant de gens ? »
7 Jésus dit : Faites-les tous asseoir.
8 Il y avait dans ce lieu beaucoup d'herbe. Ils s'assirent par rangées de cent et de cinquante.
9 Alors Jésus prit la blague, rendit grâces, et distribua du tabac à ceux qui étaient assis. Il leur en donna autant qu'ils en voulurent.
10 Lorsqu'ils eurent tous bourré leurs pipes et fumé tout leur saoûl, il dit à ses disciples : prenez le tabac qui reste, afin que rien ne se perde.
11 Ils le prirent donc, et en remplirent douze pipes.
12 Tous ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde !
(la suite est illisible)
J’ai plusieurs fois affirmé avec force, sur ce forum, que Dieu fumait la pipe. Mais il me manquait une preuve scripturaire pour étayer cette assertion. La voici enfin. Je l’ai découverte lors d’un récent voyage en Israël, dans une grotte oubliée sur les rives de la Mer Morte. Le manuscrit était passablement endommagé, et ma connaissance de l’araméen demeure assez lacunaire. Voici néanmoins ce que j’ai pu en déchiffrer :
1 Jésus se rendit sur une colline pour enseigner.
2 Les gens venaient de toute part pour l’écouter : il y avait là cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants.
3 Comme le jour commençait à baisser, Jésus dit à Philippe: « Où achèterons-nous du tabac, pour que ces gens aient à fumer ? »
4 Il disait cela pour l'éprouver, car il savait ce qu'il allait faire.
5 Philippe lui répondit : « Le tabac qu'on aurait pour deux cents deniers ne suffirait pas pour que chacun en reçût de quoi bourrer sa pipe. »
6 Un autre disciple, André, frère de Simon Pierre, lui dit : « Il y a ici un jeune homme qui a une blague de latakia chypriote : mais qu'est-ce que cela pour tant de gens ? »
7 Jésus dit : Faites-les tous asseoir.
8 Il y avait dans ce lieu beaucoup d'herbe. Ils s'assirent par rangées de cent et de cinquante.
9 Alors Jésus prit la blague, rendit grâces, et distribua du tabac à ceux qui étaient assis. Il leur en donna autant qu'ils en voulurent.
10 Lorsqu'ils eurent tous bourré leurs pipes et fumé tout leur saoûl, il dit à ses disciples : prenez le tabac qui reste, afin que rien ne se perde.
11 Ils le prirent donc, et en remplirent douze pipes.
12 Tous ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde !
(la suite est illisible)
____________________________________________________________________________________________________________________________
"Le poète doit être un professeur d'espérance. A cette seule condition il a droit au pain et au vin, à côté de l'homme qui travaille" (Jean Giono)
Re: Dieu et la pipe
Jaufré Cantolys a écrit:L'Evangile selon Jaufré
(la suite est illisible)
Je crois qu'ensuite ils ont parlé du pain et du vin. Cette partie du texte a été gravée après la distribution du vin.
Très difficile à déchiffrer
Dernière édition par Brase d'Anjou le Dim 30 Aoû 2020 - 10:47, édité 1 fois
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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Re: Dieu et la pipe
I NC O N T E S T A B L E. Voilà qui me rassure pour plus tard.Jaufré Cantolys a écrit:L'Evangile selon Jaufré
J’ai plusieurs fois affirmé avec force, sur ce forum, que Dieu fumait la pipe. Mais il me manquait une preuve scripturaire pour étayer cette assertion. La voici enfin. Je l’ai découverte lors d’un récent voyage en Israël, dans une grotte oubliée sur les rives de la Mer Morte. Le manuscrit était passablement endommagé, et ma connaissance de l’araméen demeure assez lacunaire. Voici néanmoins ce que j’ai pu en déchiffrer :
1 Jésus se rendit sur une colline pour enseigner.
2 Les gens venaient de toute part pour l’écouter : il y avait là cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants.
3 Comme le jour commençait à baisser, Jésus dit à Philippe: « Où achèterons-nous du tabac, pour que ces gens aient à fumer ? »
4 Il disait cela pour l'éprouver, car il savait ce qu'il allait faire.
5 Philippe lui répondit : « Le tabac qu'on aurait pour deux cents deniers ne suffirait pas pour que chacun en reçût de quoi bourrer sa pipe. »
6 Un autre disciple, André, frère de Simon Pierre, lui dit : « Il y a ici un jeune homme qui a une blague de latakia chypriote : mais qu'est-ce que cela pour tant de gens ? »
7 Jésus dit : Faites-les tous asseoir.
8 Il y avait dans ce lieu beaucoup d'herbe. Ils s'assirent par rangées de cent et de cinquante.
9 Alors Jésus prit la blague, rendit grâces, et distribua du tabac à ceux qui étaient assis. Il leur en donna autant qu'ils en voulurent.
10 Lorsqu'ils eurent tous bourré leurs pipes et fumé tout leur saoûl, il dit à ses disciples : prenez le tabac qui reste, afin que rien ne se perde.
11 Ils le prirent donc, et en remplirent douze pipes.
12 Tous ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde !
(la suite est illisible)
On trouve quand même toujours la même lacune dans ces documents:
Après qu'ils nous eurent expliqué ce qu'il fit, il eut été bon qu'ils nous expliquassent comment il le fit.
Surtout pour le tabac!
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Dieu et la pipe
william1941 a écrit:On trouve quand même toujours la même lacune dans ces documents:
Après qu'ils nous eurent expliqué ce qu'il fit, il eut été bon qu'ils nous expliquassent comment il le fit.
Surtout pour le tabac!
Normal, c'est un miracle. Si on nous expliquait comment il s'est produit, ce ne serait plus un miracle.
Mais plutôt que de se focaliser sur le prodige, ne vaut-il mieux pas s'interroger sur sa signification? Jésus prêchait souvent en paraboles. Les miracles sont des paraboles en acte.
Prenez 100g de tabac et partagez-le entre 10 personnes: chacune en obtiendra 10 grammes.
Prenez 100g d'amour et partagez-le entre 10 personnes: chacune en obtiendra 100 grammes.
L'amour ne se divise pas, il se multiplie. Tel est le sens de ce miracle.
C'était le sermon du jour. Amen.
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"Le poète doit être un professeur d'espérance. A cette seule condition il a droit au pain et au vin, à côté de l'homme qui travaille" (Jean Giono)
Re: Dieu et la pipe
Jaufré, c'est vrai ce que tu dis pour l'amour. "Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier" Enfin, pour celui d'une mère. Pagnol, lui nous fait remarquer "Et pourtant c'est léger l'amour, il en faut beaucoup pour faire 5 kg". Mais pour le pauvre pétuneur que je suis, il me reste à constater que hélas les miracles terrestres ne portent que sur des objets abstraits. Il y a bien des multiplications de choses concrètes comme les impôts, les taxes, les interdictions, les obligations etc... mais j'ai du mal à les considérer comme des miracles!Jaufré Cantolys a écrit:william1941 a écrit:On trouve quand même toujours la même lacune dans ces documents:
Après qu'ils nous eurent expliqué ce qu'il fit, il eut été bon qu'ils nous expliquassent comment il le fit.
Surtout pour le tabac!
Normal, c'est un miracle. Si on nous expliquait comment il s'est produit, ce ne serait plus un miracle.
Mais plutôt que de se focaliser sur le prodige, ne vaut-il mieux pas s'interroger sur sa signification? Jésus prêchait souvent en paraboles. Les miracles sont des paraboles en acte.
Prenez 100g de tabac et partagez-le entre 10 personnes: chacune en obtiendra 10 grammes.
Prenez 100g d'amour et partagez-le entre 10 personnes: chacune en obtiendra 100 grammes.
L'amour ne se divise pas, il se multiplie. Tel est le sens de ce miracle.
C'était le sermon du jour. Amen.
Le tabac à pipe est-il taxé au ciel?
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Dieu et la pipe
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araki- Tête connue
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Re: Dieu et la pipe
Avatar oblige, et sur invitation de Jaufré Cantolys, je me permets d'ajouter ma contribution à ce fil!
N'étant pas Verlaine, j'en appelle à votre bienveillance
Fumer la pipe est une prière,
Un murmure empli de ferveur.
Hosanna à l’humble bruyère,
Fumant pour Dieu depuis le Chœur.
Comme la myrrhe depuis le Temple
Monte au ciel, jusqu’à tard le soir,
La fumée blanche, épaisse et ample,
Fuit de nos curieux encensoirs.
Si nos pipes pouvaient parler,
Elles nous mettraient tous en garde :
Dieu fume bien la bouffarde,
Dire l’inverse est un pêcher.
Et nous confirmeraient, Pardi !
Nous sauvant de nos idées noires :
« Amen, je te le dis, ce soir,
Tu seras avec moi au Paradis »
N'étant pas Verlaine, j'en appelle à votre bienveillance
Fumer la pipe est une prière,
Un murmure empli de ferveur.
Hosanna à l’humble bruyère,
Fumant pour Dieu depuis le Chœur.
Comme la myrrhe depuis le Temple
Monte au ciel, jusqu’à tard le soir,
La fumée blanche, épaisse et ample,
Fuit de nos curieux encensoirs.
Si nos pipes pouvaient parler,
Elles nous mettraient tous en garde :
Dieu fume bien la bouffarde,
Dire l’inverse est un pêcher.
Et nous confirmeraient, Pardi !
Nous sauvant de nos idées noires :
« Amen, je te le dis, ce soir,
Tu seras avec moi au Paradis »
Nazareth- Nouvelle tête
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Localisation : Paris
Re: Dieu et la pipe
Que ta volonté soit faite!Nazareth a écrit:Avatar oblige, et sur invitation de Jaufré Cantolys, je me permets d'ajouter ma contribution à ce fil!
N'étant pas Verlaine, j'en appelle à votre bienveillance
Fumer la pipe est une prière,
Un murmure empli de ferveur.
Hosanna à l’humble bruyère,
Fumant pour Dieu depuis le Chœur.
Comme la myrrhe depuis le Temple
Monte au ciel, jusqu’à tard le soir,
La fumée blanche, épaisse et ample,
Fuit de nos curieux encensoirs.
Si nos pipes pouvaient parler,
Elles nous mettraient tous en garde :
Dieu fume bien la bouffarde,
Dire l’inverse est un pêcher.
Et nous confirmeraient, Pardi !
Nous sauvant de nos idées noires :
« Amen, je te le dis, ce soir,
Tu seras avec moi au Paradis »
et
Que dieu reconnaisse pour siens
Les braves petit vésuviens.
Merci pour le partage.
Jaufré est bien un sage.
william1941- Poète, barde, troubadour...
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Localisation : Garrigue et méditerranée. studio à Paris
Re: Dieu et la pipe
Nazareth a écrit:Avatar oblige, et sur invitation de Jaufré Cantolys, je me permets d'ajouter ma contribution à ce fil!
N'étant pas Verlaine, j'en appelle à votre bienveillance
Fumer la pipe est une prière,
Un murmure empli de ferveur.
Hosanna à l’humble bruyère,
Fumant pour Dieu depuis le Chœur.
Comme la myrrhe depuis le Temple
Monte au ciel, jusqu’à tard le soir,
La fumée blanche, épaisse et ample,
Fuit de nos curieux encensoirs.
Si nos pipes pouvaient parler,
Elles nous mettraient tous en garde :
Dieu fume bien la bouffarde,
Dire l’inverse est un pêcher.
Et nous confirmeraient, Pardi !
Nous sauvant de nos idées noires :
« Amen, je te le dis, ce soir,
Tu seras avec moi au Paradis »
Merci Nazareth
Brase d'Anjou- Vieux de la vieille
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Re: Dieu et la pipe
Merci Nazareth.
karma91- Villageois
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Age : 50
Re: Dieu et la pipe
Pas mal du tout Nazareth, un nouvel écrivain poète à compter parmi nous
Pipeman- Notable
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Localisation : Noisy le grand
Re: Dieu et la pipe
Hier, en me baladant dans les rues du village, j’ai constaté une chose étrange : il n’y a point d’église. J’ai bien trouvé un bar, une mairie, une civette, un barbier, un restaurant, et même une animalerie… Mais d’église, point. Or qu’est-ce qu’un village sans son église ? Un repas sans fromage, un baiser sans moustache, une guitare sans corde, une blague sans tabac, etc... Pour pallier à cette lacune, je propose donc d’instituer ce fil comme l’église du village. D’ailleurs, sur le bandeau du forum, un clocher n’est-il pas représenté ? Et comme dans toute église il faut un curé, je propose d’assumer ce rôle par intérim (le temps que le Saint-Père, qui a fort affaire en ce moment si j’en crois les journaux, désigne un ministre idoine). A partir d’aujourd’hui, appelez-moi Révérend Cantolys.
En ce jour de la Saint Baudouin, j’inaugurerai mon ministère par le sermon que voici.
En ce jour de la Saint Baudouin, j’inaugurerai mon ministère par le sermon que voici.
Lecture du jour
38 Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village. Une femme du nom de Marthe l'accueillit dans sa maison pour y fumer sa pipe.
39 Elle avait une soeur appelée Marie. Celle-ci s'assit aux pieds de Jésus et se mit à fumer sa pipe avec lui.
40 Marthe était affairée aux nombreuses tâches du service. Elle survint et dit: «Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma soeur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de venir m'aider.»
41 Jésus lui répondit: «Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses,
42 mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, elle ne lui sera pas enlevée.»
(Evangile selon Jaufré, chapitre 10, versets 38 à 42)
Homélie
Mes bien chers frères, mes bien chères sœurs. Dans ce texte il est question de deux sœurs : Marthe et Marie. La première est très active. Consciente de l’honneur que lui fait Jésus de venir fumer la pipe dans sa maison, elle s’affaire pour l’y accueillir comme elle le ferait pour un invité de marque. Ainsi certains dévots, dans nos églises, s’affairent, multiplient les rites, et s’épanchent en bonnes actions pour que Dieu ne manque de rien. Comme si Dieu pouvait manquer de quelque chose ? Toute agitation religieuse est vaine. Non certes que la foi doive rester oisive. La foi au contraire s’épanouit dans l’action. A première vue donc, la motivation de Marthe semble pieuse. Mais l’amertume de sa remarque trahit ses motivations profondes: « Cela ne te fait rien que ma sœur me laisse seule pour me servir ? » Si elle pose la question, c’est qu’à elle, ça lui fait quelque chose. Elle est jalouse de Marie, qui fume la pipe tranquillement avec Jésus alors qu’elle s’affaire à servir et débarrasser.
Or le bien pur est incompatible avec l’amertume. Celui qui accomplit le bien pur, l’accomplit pour lui-même, parce que c’est le bien, et non en vue d’autre chose. Il trouve dans l’accomplissement du bien sa propre récompense. Si donc le fait de servir Jésus ne procure pas à Marthe une joie immédiate, c’est que le bien qu’elle fait n’est pas le bien. Elle le fait dans un autre but. Son service est intéressé. Peut-être espère-t-elle un compliment de Jésus ? Ou le pardon de ses péchés ? Ou l’admission au Paradis ? Ne lui jetons pas la pierre : combien d’entre nous, chers frères et sœurs, effectuons nos dévotions, prières, bonnes actions, pèlerinages, etc. dans le seul but d’augmenter nos chances de Paradis ?
Or Jésus n’a que faire de nos bonnes actions. Ce ne sont pas nos bonnes actions qui procurent le salut, mais au contraire, c’est de notre salut que découlent nos bonnes actions. Quand nous sommes au contact avec le bien – et le salut n’est autre chose que cela - ne peuvent sortir de notre âme que de bonnes pensées, de bonnes paroles et de bonnes actions. Et comment serons-nous en contact avec le bien ? En suivant l’exemple de Marie : en fumant la pipe avec Jésus. Que peut-on concevoir de meilleur ?
Certes l’attitude de Marie peut paraître stérile à court-terme. Mais par ces moments d’intimité partagés avec le Maître, elle s’imprègne d’une bonté qui, plus tard, se réalisera sous la forme de compassion, de générosité et de courage. Si d’aventure elle croise un pauvre bougre qui manque de tabac, elle se penchera vers lui et versera le contenu de sa blague dans son fourneau vide. Peu à peu elle apprendra à tendre sa blague à quiconque croisera son chemin, ami ou ennemi. Sa bonté même triomphera des méchants. Car la bonté, qui vient de Dieu, n’est point faiblesse mais force. Qui donc pourra nous l’enlever ?
Ainsi, mes chers frères et soeurs, gardons-nous bien de ressembler à Marthe ! Comme Marie, bourrons notre pipe et fumons avec Jésus. C’est là notre « bonne part », qui ne nous sera point ôtée. Amen.
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"Le poète doit être un professeur d'espérance. A cette seule condition il a droit au pain et au vin, à côté de l'homme qui travaille" (Jean Giono)
Re: Dieu et la pipe
Amen révérend Cantolys, cela te vas à ravir hâte de lire ton prochain sermon
Pipeman- Notable
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Age : 33
Localisation : Noisy le grand
Re: Dieu et la pipe
Merci frère Pipeman. La soutane me gêne encore un peu aux entournures, mais avec le temps je vais m'habituer.
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"Le poète doit être un professeur d'espérance. A cette seule condition il a droit au pain et au vin, à côté de l'homme qui travaille" (Jean Giono)
Re: Dieu et la pipe
La pipe perdue
Ohé mes ouailles ! C’est moi le Père Cantolys, le curé des pipeux, et je suis de retour! Voici, avec un peu d'avance, l’Evangile pour dimanche.
Lecture :
Alors Jésus leur dit cette parabole:
«Si l'un de vous a 100 pipes et qu'il en perde une, ne laisse-t-il pas les 99 autres dans le râtelier pour aller à la recherche de celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve?
Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie dans sa poche.
De retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit: « Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma pipe qui était perdue. »
De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de changer d'attitude.
(Evangile selon Jaufré, 15:3-7)
Homélie
Mes bien cher frères, mes bien chères sœurs, sans doute cette parabole a-t-elle éveillé en vous quelque poignant souvenir. Qui n’a jamais, parmi vous, égaré une pipe qui lui était chère ? Peut-être était-ce une pipe parmi d’autres, semblable à n’importe quelle pipe et sans valeur marchande particulière. Mais cette pipe pourtant était unique : chargée de souvenirs, imprégnée d’effluves, la lentille polie par vos lèvres. En bref cette pipe avait une âme. Et c’est le jour où vous l’avez perdue que vous vous en êtes rendu compte. Dès lors vous vous êtes mis à sa recherche, vous l’avez appelée par son prénom, et vous auriez donné toutes vos autres pipes pour la retrouver, elle. Et quand vous l’avez retrouvée, quelle joie que d’en répandre la nouvelle, et de la fumer à nouveau en présence de vos amis !
De même chacun de nous est-il unique aux yeux de Dieu. Sans doute nous ressemblons-nous tous un peu. Nous avons tous été créé pour ressembler à Dieu – car dans le livre de la Genèse il est écrit : « Je créerai l’homme à mon image ». Mais cette uniformité de vocation n’exclut pas la diversité des caractères. Chacun de nous est un chemin unique pour parvenir à la ressemblance de Dieu. Tel préfère les pipes courbes, tel autre les pipes droites. Tel fume de l’Anglais, tel autre du Semois. Notre diversité manifeste la richesse foisonnante de Dieu. Et Dieu nous aime chacun tel que nous sommes, dans notre différence.
Mais quel chagrin pour Lui lorsqu’un de ses enfants bien-aimés s’égare en chemin ! Quel chagrin quand un de ses enfants, dédaignant la ressemblance à son Père, oublie son essence pour se plonger à corps perdu dans l’existence, sans repère et sans but, sans nul ancrage dans l’Eternité ! Croirez-vous que Dieu s’en consolera avec ses autres enfants, ceux qui lui sont restés fidèles, en se disant : « En somme, pour un de perdu, 99 me sont restés fidèles » ? Bien sûr que non ! Comme je l’ai dit, chacun de nous est unique à ses yeux. Chacun de nous a donc une valeur unique qui le rend irremplaçable dans son coeur.
C’est pourquoi Dieu ne renoncera jamais à te chercher. Il se tient à la porte de ton coeur et il frappe. Il frappera jusqu’à ton dernier souffle, jusqu’à ta dernière bouffée de fumée. C’est à toi qu’il appartient de lui ouvrir. Quelle joie, alors, pour Dieu et tous ses anges, pour un pécheur qui se repent ! Le mot « pécheur » requiert une brève explication. N’allez pas croire, mes frères, que le péché se réduit à ce que nous appelons couramment le « mal ». D’ailleurs le terme « péché », en hébreu, ne signifie pas « faire le mal » mais « manquer le but ». Pécher, contrairement à ce que la tradition nous a enseigné, ne se limite pas à tuer, voler ou commettre l’adultère. Pécher, c’est d’abord « manquer le but » assigné par Dieu en nous créant. Ainsi nous dit l’Ecriture « qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. » (Jacques 4:17). Dès lors, la repentance attendue ne consiste pas nécessairement à confesser quelque crime, mais à manifester notre désir de ressembler à Dieu. Le grand Georges Brassens tape (pour une fois) à côté de la cible quand il se justifie : « Je n’ai jamais tué, jamais violé non plus, et il y a déjà quelque temps que je ne vole plus. » La vraie question n’était pas là. Des chansons comme « Les quatre Bacheliers », « L’assassinat » ou « l’Auvergnat » valent bien mieux que son « Mécréant ». La question était simplement: as-tu envie de ressembler à Jésus ? Si oui, tu feras la joie du Père - pareil à cette pipe que tu perdis jadis, et que tu retrouvas en exultant... Mes frères, soyons humbles, bons et miséricordieux. Efforçons-nous de ressembler à Jésus. Car Dieu nous aime et veut nous retrouver. Amen.
Ohé mes ouailles ! C’est moi le Père Cantolys, le curé des pipeux, et je suis de retour! Voici, avec un peu d'avance, l’Evangile pour dimanche.
Lecture :
Alors Jésus leur dit cette parabole:
«Si l'un de vous a 100 pipes et qu'il en perde une, ne laisse-t-il pas les 99 autres dans le râtelier pour aller à la recherche de celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve?
Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie dans sa poche.
De retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit: « Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma pipe qui était perdue. »
De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de changer d'attitude.
(Evangile selon Jaufré, 15:3-7)
Homélie
Mes bien cher frères, mes bien chères sœurs, sans doute cette parabole a-t-elle éveillé en vous quelque poignant souvenir. Qui n’a jamais, parmi vous, égaré une pipe qui lui était chère ? Peut-être était-ce une pipe parmi d’autres, semblable à n’importe quelle pipe et sans valeur marchande particulière. Mais cette pipe pourtant était unique : chargée de souvenirs, imprégnée d’effluves, la lentille polie par vos lèvres. En bref cette pipe avait une âme. Et c’est le jour où vous l’avez perdue que vous vous en êtes rendu compte. Dès lors vous vous êtes mis à sa recherche, vous l’avez appelée par son prénom, et vous auriez donné toutes vos autres pipes pour la retrouver, elle. Et quand vous l’avez retrouvée, quelle joie que d’en répandre la nouvelle, et de la fumer à nouveau en présence de vos amis !
De même chacun de nous est-il unique aux yeux de Dieu. Sans doute nous ressemblons-nous tous un peu. Nous avons tous été créé pour ressembler à Dieu – car dans le livre de la Genèse il est écrit : « Je créerai l’homme à mon image ». Mais cette uniformité de vocation n’exclut pas la diversité des caractères. Chacun de nous est un chemin unique pour parvenir à la ressemblance de Dieu. Tel préfère les pipes courbes, tel autre les pipes droites. Tel fume de l’Anglais, tel autre du Semois. Notre diversité manifeste la richesse foisonnante de Dieu. Et Dieu nous aime chacun tel que nous sommes, dans notre différence.
Mais quel chagrin pour Lui lorsqu’un de ses enfants bien-aimés s’égare en chemin ! Quel chagrin quand un de ses enfants, dédaignant la ressemblance à son Père, oublie son essence pour se plonger à corps perdu dans l’existence, sans repère et sans but, sans nul ancrage dans l’Eternité ! Croirez-vous que Dieu s’en consolera avec ses autres enfants, ceux qui lui sont restés fidèles, en se disant : « En somme, pour un de perdu, 99 me sont restés fidèles » ? Bien sûr que non ! Comme je l’ai dit, chacun de nous est unique à ses yeux. Chacun de nous a donc une valeur unique qui le rend irremplaçable dans son coeur.
C’est pourquoi Dieu ne renoncera jamais à te chercher. Il se tient à la porte de ton coeur et il frappe. Il frappera jusqu’à ton dernier souffle, jusqu’à ta dernière bouffée de fumée. C’est à toi qu’il appartient de lui ouvrir. Quelle joie, alors, pour Dieu et tous ses anges, pour un pécheur qui se repent ! Le mot « pécheur » requiert une brève explication. N’allez pas croire, mes frères, que le péché se réduit à ce que nous appelons couramment le « mal ». D’ailleurs le terme « péché », en hébreu, ne signifie pas « faire le mal » mais « manquer le but ». Pécher, contrairement à ce que la tradition nous a enseigné, ne se limite pas à tuer, voler ou commettre l’adultère. Pécher, c’est d’abord « manquer le but » assigné par Dieu en nous créant. Ainsi nous dit l’Ecriture « qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. » (Jacques 4:17). Dès lors, la repentance attendue ne consiste pas nécessairement à confesser quelque crime, mais à manifester notre désir de ressembler à Dieu. Le grand Georges Brassens tape (pour une fois) à côté de la cible quand il se justifie : « Je n’ai jamais tué, jamais violé non plus, et il y a déjà quelque temps que je ne vole plus. » La vraie question n’était pas là. Des chansons comme « Les quatre Bacheliers », « L’assassinat » ou « l’Auvergnat » valent bien mieux que son « Mécréant ». La question était simplement: as-tu envie de ressembler à Jésus ? Si oui, tu feras la joie du Père - pareil à cette pipe que tu perdis jadis, et que tu retrouvas en exultant... Mes frères, soyons humbles, bons et miséricordieux. Efforçons-nous de ressembler à Jésus. Car Dieu nous aime et veut nous retrouver. Amen.
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