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Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
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A la Noble Bouffarde :: :: Les Tabacs :: Le Semois
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Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
http://www.christianvancautotems.org/article-bouillon-et-la-semois-en-belgique-109652018.html
Louxor- Tête connue
- Messages : 2433
Date d'inscription : 07/12/2015
Localisation : région lyonnaise
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Superbe article merci louxor !
Par contre ... quel est ce quatrième fabriquant de Semois ??
Par contre ... quel est ce quatrième fabriquant de Semois ??
Invité- Invité
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Aucune idée...araneus a écrit:Superbe article merci louxor !
Par contre ... quel est ce quatrième fabriquant de Semois ??
Mais il dit aussi que JP Couvert vend ses 100g de tabacs à 45€, alors bon...
Ludoc- Notable
- Messages : 4037
Date d'inscription : 30/07/2016
Age : 33
Localisation : 31
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Moi aussi ça m'a choqué ce prix ... et que le tabac semble gagner en masse lors de sa préparation ... remarque qu'il est humidifié ...
Invité- Invité
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Merci pour le partage. Le reportage est intéressant, même si les prix annoncés me semblent un peu farfelus.
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Enseigner n'est pas emplir un bol, c'est allumer un feu (Confucius)
NeuveMaison- Tête connue
- Messages : 2144
Date d'inscription : 21/11/2015
Age : 78
Localisation : Andres 62340 (près de Calais)
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Effectivement, j'ai aussi étonné par les prix donnés...Mais je crois qu'il y a une possibilité d'écrire au rédacteur de l'article.NeuveMaison a écrit:Merci pour le partage. Le reportage est intéressant, même si les prix annoncés me semblent un peu farfelus.
Louxor- Tête connue
- Messages : 2433
Date d'inscription : 07/12/2015
Localisation : région lyonnaise
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Merci pour ce lien intéressant mon cher Louxor.
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Sénèque : Ce n'est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous semblent inaccessibles.
PAT 1er- Tête connue
- Messages : 2061
Date d'inscription : 16/08/2016
Age : 63
Localisation : Cherbourg-en-Cotentin
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Superbe région que j'ai adoré visiter, tout à fait mon style de paysages, merci pour ces documents, photos et reportage cher Louxor !
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"Tous les êtres de l'Univers sont contenus dans la Pipe, et ils fument avec vous pour envoyer une voix à Wakan Tanka, le Grand Esprit. Lorsque vous priez avec cette Pipe, vous priez pour toutes les choses de l'Univers, et toutes les choses de l'Univers prient avec vous"
Black Elk (Oglala Lakota)
little smoke- Légende
- Messages : 21987
Date d'inscription : 14/09/2013
Age : 49
Localisation : Suisse méridionale...
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
+1PAT 1er a écrit:Merci pour ce lien intéressant mon cher Louxor.
Invité- Invité
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Louxor a écrit:Effectivement, j'ai aussi étonné par les prix donnés...Mais je crois qu'il y a une possibilité d'écrire au rédacteur de l'article.NeuveMaison a écrit:Merci pour le partage. Le reportage est intéressant, même si les prix annoncés me semblent un peu farfelus.
Article intéressant qui laisse même parfois transpirer de temps à autre un ressenti sous-jacent producteur/fabricant ...
Pour les taro, d'après les bons de commande Semois Couvert, c'est plutôt 14 € les 100g (et non 45€ comme dans l'article)
http://www.tabacsemois.com/TARIF.pdf
Invité- Invité
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
L'article complet est très intéressant, mais la partie qui nous intéresse mérite de figurer ici je trouve:
LE TABAC, SEMOIS !
Sur les bords de la rivière ardennaise, neuf planteurs et quatre fabricants survivent
Situé sur les hauteurs de Bouillon, le pays du poète Verlaine domine les méandres de la Semois, au coeur des Ardennes. Cultivé depuis le 16e siècle entre Rochehaut et Poupehan, ou entre Bohan et Corbion, le «tabac Semois» n'y est plus défendu aujourd'hui que par neuf planteurs et quatre fabricants, un chiffre dérisoire au regard des 400 planteurs de l'après-guerre.
C'est à partir de 1847 que le «Semois» connaît un essor considérable, lorsque Joseph Pieret, l'instituteur de Alle, ose le commercialiser hors des Ardennes pour relancer l'économie du pays. Une idée de génie car le succès ne se fait pas attendre : de 85 ha cultivés en 1895, on passe à 400 ha en 1910. Il est loin le temps où les habitants plantaient chacun quelques dizaines de pieds de tabac pour leur propre usage. Et aujourd'hui ? Pour diverses raisons, il ne reste plus que 3 hectares cultivés
Il n'empêche : l'herbe à Nicot ardennaise conserve une réputation que l'on dit mondiale - les effluves du tabac Semois flottent aujourd'hui encore jusqu'en Afrique et en Asie - et qui tient essentiellement à une exceptionnelle alchimie entre les quatre éléments de la création. La terre (de schiste), l'air, l'eau et le soleil, ce «feu» bienfaisant à un tabac principalement destiné à la pipe. Il y a ici une alternance étonnante entre l'humidité et le sec. Le matin, les feuilles de tabac transpirent sous les serpents de brume de la vallée. Mais vers midi, le temps se lève et les plants bénéficient d'un léger coup de vent ou de soleil qui les conservent de manière idéale, lance Jean-Paul Couvert, fabricant de tabac à Corbion. Voilà qui explique pourquoi, parmi les 400 sortes de tabacs qui existent à travers le monde, le Semois est considéré comme l'un des meilleurs par les fins connaisseurs.
COMME LE BON VIN,
LE TABAC VIEILLIT BIEN
Maurice Grégoire, bien campé dans son fauteuil, raconte la passion qu'il nourrit pour le tabac depuis une cinquantaine d'années. A presque 70 ans, l'un des neuf derniers planteurs de la région ne fait que perpétuer une tradition amorcée en 1887 par son propre grand-père. De la plantation des graines de tabac au printemps, jusqu'au séchage en automne, en passant par la récolte en été, toutes ces opérations sont depuis longtemps devenues des gestes instinctifs pour Maurice Grégoire.
Neuf mois, c'est la période nécessaire pour transformer le dé à coudre de graines en un hectare de plants de tabac hauts d'un petit mètre. Soit l'équivalent d'un séchoir traditionnel bien rempli (12.000 plants) de feuilles séchées, glisse furtivement le planteur.
Les « manoques» (un bouquet d'une trentaine de feuilles) vont lentement brunir et sécher pendant quatre ans. Une étape importante qui détermine la qualité, le goût et la saveur de l'herbe à Nicot. Comme pour le vin, qui est meilleur quand on le laisse vieillir, le tabac se bonifie au fil du temps. Il y a moyen d'accélérer le processus, comme le font les grandes fabriques de tabac, mais la saveur s'en fait alors cruellement ressentir, nous explique Jean-Paul Couvert. Ainsi séchées dans des conditions optimales, les feuilles sont alors prêtes à être transforméespar le fabricant, l'autre maillon essentiel de la chaîne de production.
DU PLANTEUR AU FABRICANT,
DU SÉCHOIR AU TORRÉFACTEUR
Comme c'est le cas pour Maurice Grégoire, la passion que voue Jean-Paul Couvert au tabac s'est transmise au fil des générations. Ce fabricant d'une quarantaine d'années prend visiblement beaucoup de plaisir à expliquer le processus de fabrication du tabac, tant est manifeste son souci de ne pas laisser mourir une légende.
(N.B Jean-Paul COUVERT est aussi artiste-peintre et sculpteur et nous nous connaissons)
Cinq planteurs, dont Maurice Grégoire, lui fournissent quelques 2 tonnes de feuilles de tabac par an, soit 30 % de la production totale de tabac Semois.
Après avoir réhumidifié les feuilles rendues cassantes par les années de vieillissement, les manoques sont présentées au hachoir pour y être coupées. Il existe trois sortes de coupes : fine pour la cigarette, moyenne ou grosse pour la pipe. Le tabac ayant été réhumidifié, il faut le sécher à nouveau. C'est le rôle du torréfacteur, un grand cylindre tournant lentement sur son axe et chauffé par un feu de bois participant lui aussi pleinement au goût du tabac. Refroidi dans une soufflerie, le tabac passera ensuite sur des tamis qui le débarrasseront des fines poussières de tabac. Il est alors prêt pour l'empaquetage.
Sur un ballot de 13 kilos, il «sort» environ 150 paquets de 100 grammes, vendus au prix de 180 FB a pièce ( 45 Euros). La réputation du Semois auprès des vrais amateurs de tabac n'étant plus à faire, la seule publicité semble provenir du bouche à oreille. Voilà qui explique sans doute pourquoi le Semois est l'apanage de clients réguliers (principalement de Belgique et des pays frontaliers) qui viennent, une fois par an, se réapprovisionner sur les bords de la Semois.
Seule ombre au tableau d'une activité artisanale relativement lucrative (Jean-Paul Couvert réalise à lui seul près d'1,5 million de bénéfices par an, soit 125.000 euros) : les fausses appellations du Semois, qui représentent près de 70 % de la production vendue dans les grandes surfaces et même dans les magasins spécialisés. Cet «ersatz» est principalement fabriqué par des anciennes firmes de véritable tabac Semois rachetées par des établissements flamands, dit-on dans la région. Mais il n'y a du Semois que dans le nom et, par ailleurs, ce tabac ne bénéficie pas du label de qualité Semois. A bon fumeur...
Rentabilité dénigrée...
La demande de tabac Semois émane surtout de France, d'où arrivent des commandes de 2 tonnes par mois alors qu'il n'en sort que 2,1 tonnes par an chez moi, affirme Jean-Paul Couvert, fabricant de tabac à Corbion, près de Bouillon.
Le ton est donné : la production ne cesse de diminuer (7 tonnes à l'heure actuelle pour 650 par an au début du siècle), alors que la demande paraît bien réelle. Le nombre de fabricants suit la même évolution (4 aujourd'hui pour 80 au début des années 50) alors que c'est un marché rentable. Comment expliquer, dès lors, que ce secteur soit paradoxalement déserté ? Surtout quand on sait que le tabac est une plante qui a l'un des meilleurs rendements, en termes de prix, par rapport à la surface cultivée.
La première raison invoquée est que la fabrication exige des investissements relativement importants. Il faut savoir que les quatre machines utilisées par le fabricant représentent un coût de 40 millions de FB. Il est donc difficile de s'établir comme fabricant si des prédécesseurs n'ont pas eux-mêmes ouvert la voie. Mais pas impensable : compte tenu d'un chiffre d'affaires que l'on peut estimer à quelque 5 millions de francs par an (125.000 Euros) pour une production limitée à 2 tonnes, et d'une marge bénéficiaire confortable, le retour sur investissement est plutôt favorable.
Deuxième raison invoquée : les taxes et charges professionnelles imposées aux fabricants. Sur les 1.800 FB que coûte le kilo de tabac, l'état en prend près de 1.000 FB. Sur les 800 FB restants, le planteur, qui est seulement taxé sur le bénéfice, ne reçoit du fabricant que 206 FB au kilo. Heureusement que la Communauté européenne aide les planteurs à hauteur de 110 FB au kilo, sinon, les revenus de la plantation seraient réduits à une peau de chagrin, lance Jean-Paul Couvert.
Sans oublier les analyses de sol et la désinfection des couches qui vont accueillir les graines de tabac, gracieusement offertes par l'Institut agricole de Gembloux. Par contre, même si les fabricants ne reçoivent aucune aide extérieure, leur situation est autrement plus enviable que celle des planteurs puisque leur marge bénéficiaire est de l'ordre de 25 % (450 FB au kilo pour environ 150 FB au planteur), compte tenu des coûts de transformation.
Reste une interrogation : pourquoi ne pas avoir réuni planteurs et fabricants au sein d'une sorte de coopérative, ce qui aurait singulièrement baissé les coûts de production ? Ce serait l'idéal : nous travaillerions moins, partagerions les bénéfices, et les coûts seraient revus à la baisse. Mais une association demande énormément de confiance..., dit Jean-Paul Couvert. Le jour viendra peut-êtreoù la survie du Semois dépendra de ce raisonnement désormais dans l'air du temps.[/size]
LE TABAC, SEMOIS !
Sur les bords de la rivière ardennaise, neuf planteurs et quatre fabricants survivent
Situé sur les hauteurs de Bouillon, le pays du poète Verlaine domine les méandres de la Semois, au coeur des Ardennes. Cultivé depuis le 16e siècle entre Rochehaut et Poupehan, ou entre Bohan et Corbion, le «tabac Semois» n'y est plus défendu aujourd'hui que par neuf planteurs et quatre fabricants, un chiffre dérisoire au regard des 400 planteurs de l'après-guerre.
C'est à partir de 1847 que le «Semois» connaît un essor considérable, lorsque Joseph Pieret, l'instituteur de Alle, ose le commercialiser hors des Ardennes pour relancer l'économie du pays. Une idée de génie car le succès ne se fait pas attendre : de 85 ha cultivés en 1895, on passe à 400 ha en 1910. Il est loin le temps où les habitants plantaient chacun quelques dizaines de pieds de tabac pour leur propre usage. Et aujourd'hui ? Pour diverses raisons, il ne reste plus que 3 hectares cultivés
Il n'empêche : l'herbe à Nicot ardennaise conserve une réputation que l'on dit mondiale - les effluves du tabac Semois flottent aujourd'hui encore jusqu'en Afrique et en Asie - et qui tient essentiellement à une exceptionnelle alchimie entre les quatre éléments de la création. La terre (de schiste), l'air, l'eau et le soleil, ce «feu» bienfaisant à un tabac principalement destiné à la pipe. Il y a ici une alternance étonnante entre l'humidité et le sec. Le matin, les feuilles de tabac transpirent sous les serpents de brume de la vallée. Mais vers midi, le temps se lève et les plants bénéficient d'un léger coup de vent ou de soleil qui les conservent de manière idéale, lance Jean-Paul Couvert, fabricant de tabac à Corbion. Voilà qui explique pourquoi, parmi les 400 sortes de tabacs qui existent à travers le monde, le Semois est considéré comme l'un des meilleurs par les fins connaisseurs.
COMME LE BON VIN,
LE TABAC VIEILLIT BIEN
Maurice Grégoire, bien campé dans son fauteuil, raconte la passion qu'il nourrit pour le tabac depuis une cinquantaine d'années. A presque 70 ans, l'un des neuf derniers planteurs de la région ne fait que perpétuer une tradition amorcée en 1887 par son propre grand-père. De la plantation des graines de tabac au printemps, jusqu'au séchage en automne, en passant par la récolte en été, toutes ces opérations sont depuis longtemps devenues des gestes instinctifs pour Maurice Grégoire.
Neuf mois, c'est la période nécessaire pour transformer le dé à coudre de graines en un hectare de plants de tabac hauts d'un petit mètre. Soit l'équivalent d'un séchoir traditionnel bien rempli (12.000 plants) de feuilles séchées, glisse furtivement le planteur.
Les « manoques» (un bouquet d'une trentaine de feuilles) vont lentement brunir et sécher pendant quatre ans. Une étape importante qui détermine la qualité, le goût et la saveur de l'herbe à Nicot. Comme pour le vin, qui est meilleur quand on le laisse vieillir, le tabac se bonifie au fil du temps. Il y a moyen d'accélérer le processus, comme le font les grandes fabriques de tabac, mais la saveur s'en fait alors cruellement ressentir, nous explique Jean-Paul Couvert. Ainsi séchées dans des conditions optimales, les feuilles sont alors prêtes à être transforméespar le fabricant, l'autre maillon essentiel de la chaîne de production.
DU PLANTEUR AU FABRICANT,
DU SÉCHOIR AU TORRÉFACTEUR
Comme c'est le cas pour Maurice Grégoire, la passion que voue Jean-Paul Couvert au tabac s'est transmise au fil des générations. Ce fabricant d'une quarantaine d'années prend visiblement beaucoup de plaisir à expliquer le processus de fabrication du tabac, tant est manifeste son souci de ne pas laisser mourir une légende.
(N.B Jean-Paul COUVERT est aussi artiste-peintre et sculpteur et nous nous connaissons)
Peintre, dessinateur et sculpteur, JJean-Paul COUVERT est né en 1958 à Corbion dans les Ardennes belges.
Après un régendat en Arts Plastiques il poursuit des études supérieures à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Liège (section supérieure, peinture de chevalet).
Il obtient le prix de peinture Marie Howet en 1983.
Influencé par la littérature initiatique, particulièrement l'alchimie, il effectue de nombreux voyages au Tibet, en Inde, au Cachemire, au moyen - Orient et en Afrique du Nord.
Son œuvre plastique est plutôt abstraite. Il travaille le bois, la pierre et l’ardoise de la région de la Semois. Il a réalisé plusieurs sculptures monumentales.
Il marque un profond intérêt pour l'oeuvre poétique de Saint John Perse, yves Bonnefoy et J.L.Borges ainsi que pour l'ouverture d'esprit que propose la pensée de Bachelard, C.G.Jung, Mircea Eliade et Gilbert Durand.
Son oeuvre est à envisager comme la pratique de la trace et du signe.
Enseignant les arts plastiques ,
[size]il dirige également l’une des dernières manufactures de tabac
de la vallée de la Semois (Corbion-sur-Semois).
Cinq planteurs, dont Maurice Grégoire, lui fournissent quelques 2 tonnes de feuilles de tabac par an, soit 30 % de la production totale de tabac Semois.
Après avoir réhumidifié les feuilles rendues cassantes par les années de vieillissement, les manoques sont présentées au hachoir pour y être coupées. Il existe trois sortes de coupes : fine pour la cigarette, moyenne ou grosse pour la pipe. Le tabac ayant été réhumidifié, il faut le sécher à nouveau. C'est le rôle du torréfacteur, un grand cylindre tournant lentement sur son axe et chauffé par un feu de bois participant lui aussi pleinement au goût du tabac. Refroidi dans une soufflerie, le tabac passera ensuite sur des tamis qui le débarrasseront des fines poussières de tabac. Il est alors prêt pour l'empaquetage.
Sur un ballot de 13 kilos, il «sort» environ 150 paquets de 100 grammes, vendus au prix de 180 FB a pièce ( 45 Euros). La réputation du Semois auprès des vrais amateurs de tabac n'étant plus à faire, la seule publicité semble provenir du bouche à oreille. Voilà qui explique sans doute pourquoi le Semois est l'apanage de clients réguliers (principalement de Belgique et des pays frontaliers) qui viennent, une fois par an, se réapprovisionner sur les bords de la Semois.
Seule ombre au tableau d'une activité artisanale relativement lucrative (Jean-Paul Couvert réalise à lui seul près d'1,5 million de bénéfices par an, soit 125.000 euros) : les fausses appellations du Semois, qui représentent près de 70 % de la production vendue dans les grandes surfaces et même dans les magasins spécialisés. Cet «ersatz» est principalement fabriqué par des anciennes firmes de véritable tabac Semois rachetées par des établissements flamands, dit-on dans la région. Mais il n'y a du Semois que dans le nom et, par ailleurs, ce tabac ne bénéficie pas du label de qualité Semois. A bon fumeur...
Rentabilité dénigrée...
La demande de tabac Semois émane surtout de France, d'où arrivent des commandes de 2 tonnes par mois alors qu'il n'en sort que 2,1 tonnes par an chez moi, affirme Jean-Paul Couvert, fabricant de tabac à Corbion, près de Bouillon.
Le ton est donné : la production ne cesse de diminuer (7 tonnes à l'heure actuelle pour 650 par an au début du siècle), alors que la demande paraît bien réelle. Le nombre de fabricants suit la même évolution (4 aujourd'hui pour 80 au début des années 50) alors que c'est un marché rentable. Comment expliquer, dès lors, que ce secteur soit paradoxalement déserté ? Surtout quand on sait que le tabac est une plante qui a l'un des meilleurs rendements, en termes de prix, par rapport à la surface cultivée.
La première raison invoquée est que la fabrication exige des investissements relativement importants. Il faut savoir que les quatre machines utilisées par le fabricant représentent un coût de 40 millions de FB. Il est donc difficile de s'établir comme fabricant si des prédécesseurs n'ont pas eux-mêmes ouvert la voie. Mais pas impensable : compte tenu d'un chiffre d'affaires que l'on peut estimer à quelque 5 millions de francs par an (125.000 Euros) pour une production limitée à 2 tonnes, et d'une marge bénéficiaire confortable, le retour sur investissement est plutôt favorable.
Deuxième raison invoquée : les taxes et charges professionnelles imposées aux fabricants. Sur les 1.800 FB que coûte le kilo de tabac, l'état en prend près de 1.000 FB. Sur les 800 FB restants, le planteur, qui est seulement taxé sur le bénéfice, ne reçoit du fabricant que 206 FB au kilo. Heureusement que la Communauté européenne aide les planteurs à hauteur de 110 FB au kilo, sinon, les revenus de la plantation seraient réduits à une peau de chagrin, lance Jean-Paul Couvert.
Sans oublier les analyses de sol et la désinfection des couches qui vont accueillir les graines de tabac, gracieusement offertes par l'Institut agricole de Gembloux. Par contre, même si les fabricants ne reçoivent aucune aide extérieure, leur situation est autrement plus enviable que celle des planteurs puisque leur marge bénéficiaire est de l'ordre de 25 % (450 FB au kilo pour environ 150 FB au planteur), compte tenu des coûts de transformation.
Reste une interrogation : pourquoi ne pas avoir réuni planteurs et fabricants au sein d'une sorte de coopérative, ce qui aurait singulièrement baissé les coûts de production ? Ce serait l'idéal : nous travaillerions moins, partagerions les bénéfices, et les coûts seraient revus à la baisse. Mais une association demande énormément de confiance..., dit Jean-Paul Couvert. Le jour viendra peut-êtreoù la survie du Semois dépendra de ce raisonnement désormais dans l'air du temps.[/size]
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C'est parce que la vitesse de la lumière est plus rapide que celle du son, que certains brillent avant d'avoir l'air con.
La Fripaille- Tête connue
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Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Merci La Fripaille, c'est plus facile à lire. Mais bon, je l'avais déjà lu...
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NeuveMaison- Tête connue
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Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Ahhh, demain je vais dans les Ardennes, à Fumay (nom plein de promesses déjà), puis à Carignan. J'espère pouvoir passer vers Bouillon entre les deux
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Suzan hated literature, she'd much prefer to read a good book - Terry Practchett
Pierrot Gourmand- Monument
- Messages : 14263
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Localisation : Troyes
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Faut faire attention ça tourne pas mal en allant sur Fumay, on risque de se retrouver dans le Revin Et ce Bouillon? il était pas de 11 heures, j’espère?
Tuggy- Habitant récent
- Messages : 444
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Localisation : Marne
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
A TOUS, PRESENTS ET A VENIR, SALUT.
Dohan, Bohan, frahan, rochehaut…….
cela me rappelle une source d'eau fraiche coulant dans la prairie que l'on squattais dans les années septantes dans les bois de Rochehaut. Une année de canicule (76) avec 60° dans les tentes SNJ en plein midi (d'où la fraicheur de la source).
Pas beaucoup de souvenir tabac ( 13 ans à l'époque), mais je me souviens des séchoirs qui bordaient les routes et aussi le vague souvenirs de beaucoup de pub pour une producteur de semois à Rochehaut : Didolux.
Peut-être le 4 ieme .
A plus,
Marc.
Dohan, Bohan, frahan, rochehaut…….
cela me rappelle une source d'eau fraiche coulant dans la prairie que l'on squattais dans les années septantes dans les bois de Rochehaut. Une année de canicule (76) avec 60° dans les tentes SNJ en plein midi (d'où la fraicheur de la source).
Pas beaucoup de souvenir tabac ( 13 ans à l'époque), mais je me souviens des séchoirs qui bordaient les routes et aussi le vague souvenirs de beaucoup de pub pour une producteur de semois à Rochehaut : Didolux.
Peut-être le 4 ieme .
A plus,
Marc.
Le Belge- Villageois
- Messages : 688
Date d'inscription : 08/05/2019
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Localisation : Entre Méditérannée, Corbières et Minervois
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Bon voyage à toi Pierrot ! quelle chance d'aller dans ces contrées...
Ramène nous du bon
Ramène nous du bon
Alexmann- Les Hauts Fourneaux - Confrère pipier
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Date d'inscription : 17/07/2016
Age : 61
Localisation : VIENNE (France)
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
j'ai appris pleins de choses mais par contre sa me fait regreter de ne pas aimer se tabac.
Philou- Villageois
- Messages : 602
Date d'inscription : 22/01/2019
Age : 55
Localisation : st vallier sur rhone drome
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Bonsoir Philou,Philou a écrit:j'ai appris pleins de choses mais par contre sa me fait regreter de ne pas aimer se tabac.
j'ai repris la pipe depuis peut, au début j'aimais bien les aros style vanille ,sucre,alcool ...
je ne trouvais pas de semois chez moi..
là j'en ai retrouvé, j'en suis bien content ..ça va devenir un de mes chouchou
facile à fumé, plus subtil que les aros pas de soucis qu'il pique en bouche..ect
sinon j'aimais bien le Peterson conoisseurs choice mais vu que ça disparaît je cherche d'autre
bien sur c'est affaire de gout et jusque que maintenant c'est le tabac ou je retrouve le plus de gout dedans que d'autres qui sentent bon serte mais qui ne rendent pas du tout le même au fumage
ce qui m'as surpris au premier paquet que j'ai ouvert (j'en avais fumé mais ca date de 20 ans) c'est qu'il est fort sec, ce qui serait apparamment normal d'après ce que je lis
sur ce , bonne bouffarde
Dernière édition par Alain le Sam 1 Juin 2019 - 19:07, édité 1 fois
Alain- Habitant récent
- Messages : 166
Date d'inscription : 01/02/2019
Age : 64
Localisation : Un château en écosse
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Tiens du coup une question, si j'en stocke un peu
je doit le mettre dans quelle condition et combien de temps je peut espérer le garder consommable ?
merci d'avance
je doit le mettre dans quelle condition et combien de temps je peut espérer le garder consommable ?
merci d'avance
Alain- Habitant récent
- Messages : 166
Date d'inscription : 01/02/2019
Age : 64
Localisation : Un château en écosse
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Alain a écrit:Tiens du coup une question, si j'en stocke un peu
je doit le mettre dans quelle condition et combien de temps je peut espérer le garder consommable ?
merci d'avance
Voilà qui mériterait un fil à part sur la conservation des semois
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Pierrot Gourmand- Monument
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Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 43
Localisation : Troyes
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Petit retour sur mon passage au long de la Semoy (oui la rivière s'écrit avec un Y).
À l'occasion d'un déplacement pro l'amenant à faire un depannage à Fumay puis un autre à Carignan, je décidais, pour rallier ces deux points, de prendre mon temps et d'user de la route touristique en traversant un coup la frontière Franco-belge puis belgo-francaise.
Déjà les coins de Fumay et Monthermé sont très beaux, avec des monts et vaux dignes du Jura. Dommage que les villes soient un peu mornes...
Puis, sorti de Monthermé, je réalise que je suis sur une route (appelée rue) au nom évocateur :
Et ça continu comme ça tout du long. Je longe la Semoy et arrive enfin à Vresse. Une ville très jolie, très vivante, je suis surpris du nombre de bars et restaurants au bord de la rue principale, et bien sûr, avant de rentrer dans cette ville, je me suis arrêté dans un établissement de renom.
Alors je dois dire que si la devanture est alléchante avec ses ecritaux et ses vitrines présentants des poteries dont des pots à tabacs, une fois à l'intérieur j'ai été très déçu. C'est simple, le petit mécano qui s'occupe de ma tondeuse, ma tronçonneuse etc et tient une station Élan à le même intérieur. C'est gris, moche, en bordel. Des étagères métalliques sans charme présente des boite de cigares J Martin, ainsi que dans des vitrines qui servent de comptoirs, une Porte grande ouverte donne sur une pièce arriere envahit par des tas de cartons et seaux de tabacs en vracs.
La personne devant moi acheté des pots énormes de tabacs à rouler, bref, je me crois dans un bureau de tabac frontalier lambda, et je trouve ça dommage. 3 ou 4 pipes se battent dans un coin, je ne vois pas les tabacs à pipe et la personne sans être désagréable, quand je lui dit que je fume la pipe (la pipe à la main) ne cherche même pas à me présenter ses tabacs... (je me demande d'ailleurs encore si elle en avait du tabac à pipe).
Je lui dis que je vais essayer aussi de voir les autres producteurs à Bouillon, et la elle me dit que, pour elle, Manil a arrêté (info ou intox? ).
Je sors donc de chez Joseph Martin plutôt déçu. Je reprends la route des légendes de la Meuse et de la Semoy. Je croise énormément de mots, ce qui me donne envie de revenir comme eux en touriste à deux roues dans le coin. C'est vraiment magnifique, ca fleure le bon vivre.
Arrive à Bouillon, la ville est noire de monde, jamais vu ca, du coup j'abandonne l'idée d'aller au Manil-Goosse, et je continue ma route, bien décidé à revenir plus intensément dans le coin la prochaine fois que je monte chez mon beau frère à Sedan (je délaisserai la belle famille pour la Semoy), et je vous conseille vivement, si vous pouvez, d'y passer un week-end, ca coupe du monde, c'est revigorant.
À l'occasion d'un déplacement pro l'amenant à faire un depannage à Fumay puis un autre à Carignan, je décidais, pour rallier ces deux points, de prendre mon temps et d'user de la route touristique en traversant un coup la frontière Franco-belge puis belgo-francaise.
Déjà les coins de Fumay et Monthermé sont très beaux, avec des monts et vaux dignes du Jura. Dommage que les villes soient un peu mornes...
Puis, sorti de Monthermé, je réalise que je suis sur une route (appelée rue) au nom évocateur :
Et ça continu comme ça tout du long. Je longe la Semoy et arrive enfin à Vresse. Une ville très jolie, très vivante, je suis surpris du nombre de bars et restaurants au bord de la rue principale, et bien sûr, avant de rentrer dans cette ville, je me suis arrêté dans un établissement de renom.
Alors je dois dire que si la devanture est alléchante avec ses ecritaux et ses vitrines présentants des poteries dont des pots à tabacs, une fois à l'intérieur j'ai été très déçu. C'est simple, le petit mécano qui s'occupe de ma tondeuse, ma tronçonneuse etc et tient une station Élan à le même intérieur. C'est gris, moche, en bordel. Des étagères métalliques sans charme présente des boite de cigares J Martin, ainsi que dans des vitrines qui servent de comptoirs, une Porte grande ouverte donne sur une pièce arriere envahit par des tas de cartons et seaux de tabacs en vracs.
La personne devant moi acheté des pots énormes de tabacs à rouler, bref, je me crois dans un bureau de tabac frontalier lambda, et je trouve ça dommage. 3 ou 4 pipes se battent dans un coin, je ne vois pas les tabacs à pipe et la personne sans être désagréable, quand je lui dit que je fume la pipe (la pipe à la main) ne cherche même pas à me présenter ses tabacs... (je me demande d'ailleurs encore si elle en avait du tabac à pipe).
Je lui dis que je vais essayer aussi de voir les autres producteurs à Bouillon, et la elle me dit que, pour elle, Manil a arrêté (info ou intox? ).
Je sors donc de chez Joseph Martin plutôt déçu. Je reprends la route des légendes de la Meuse et de la Semoy. Je croise énormément de mots, ce qui me donne envie de revenir comme eux en touriste à deux roues dans le coin. C'est vraiment magnifique, ca fleure le bon vivre.
Arrive à Bouillon, la ville est noire de monde, jamais vu ca, du coup j'abandonne l'idée d'aller au Manil-Goosse, et je continue ma route, bien décidé à revenir plus intensément dans le coin la prochaine fois que je monte chez mon beau frère à Sedan (je délaisserai la belle famille pour la Semoy), et je vous conseille vivement, si vous pouvez, d'y passer un week-end, ca coupe du monde, c'est revigorant.
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Suzan hated literature, she'd much prefer to read a good book - Terry Practchett
Pierrot Gourmand- Monument
- Messages : 14263
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 43
Localisation : Troyes
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Manil n'a pas arrêter
mais fermé le mardi de souvenance
mais fermé le mardi de souvenance
Alain- Habitant récent
- Messages : 166
Date d'inscription : 01/02/2019
Age : 64
Localisation : Un château en écosse
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Ca donne vraiment envie de découvrir ces tabacs et je suis toujours dans l'attente de ma commande d'échantillons auprès de Serge qui en contient; merci pour le reportage.. Je n'ai jamais eu l'opportunité d'aller si haut dans le nord mais qui sait de quoi l'avenir sera fait.
la hyène- Tête connue
- Messages : 2192
Date d'inscription : 22/09/2018
Age : 50
Localisation : Rhône / Lyon
Re: Bouillon, la vallée de la Semois et ses tabacs
Merci pour le partage Pierrot. Cela donne envie d'aller explorer le coin. Et pas trop loin de chez moi (160 bornes)
N'ayant jamais goûté de Semois j'ai décidé que ce serait mon prochain test niveau tabac. Reste à voir ce que ma civette propose ou commander chez Jean Paul Couvert
N'ayant jamais goûté de Semois j'ai décidé que ce serait mon prochain test niveau tabac. Reste à voir ce que ma civette propose ou commander chez Jean Paul Couvert
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"Ma signature précédente était beaucoup trop longue. J'ai donc décidé d'en faire une nouvelle plus courte afin d'éviter aux lecteurs de signature de perdre leur temps à la lecture de celle ci. En espérant que vous ne soyez pas arrivé jusqu'au bout cette signature "
Pacificae- Nouvelle tête
- Messages : 103
Date d'inscription : 17/04/2018
Age : 35
Localisation : Belgique Herstal
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